16 Octobre 2012 – Jennifer Lopez : Dance Again World Tour – Bercy, Paris
Il y a des artistes qu’on attend… longtemps. Des années, mêmes ! Jennifer Lopez n’était encore jamais partie en tournée en treize ans de carrière… À chaque album, une nouvelle déception, en la voyant retourner sur les plateaux de cinéma pour faire la potiche dans des navets. Il a fallu attendre la sortie de son best of « Dance Again… The Hits » pour qu’elle daigne enfin présenter ses chansons sur scène tout autour du monde. Bon, entre nous, je ne regrette pas du tout d’avoir patienté aussi longtemps. Je suis ressorti enchanté, du glitter plein les yeux !
Arrivée devant Bercy aux alentours de 19h, je rejoins mes amis Guillaume et Nathalie (que je n’avais pas vue depuis le « Femme Fatale Tour » de Britney Spears, au même endroit, une année plus tôt) avant d’entrer dans la salle à la recherche du merchandising. J’avais regardé les photos du programme sur Internet et je voulais absolument l’ajouter à ma collection. Pour la petite anecdote, le bouquin à 25 euros (OUCH) a fini noyé dans mon sac, parce que les deux porcs qui m’ont servi de voisin durant la soirée ont balancé tous leurs déchets par terre, dont un verre de bière encore plein. J’étais ra-vi. Mais bizarrement, ça n’a pas gâché mon plaisir et d’ailleurs je pense qu’il est temps d’entrer dans le vif du sujet !
Séquence d’introduction vidéo en accord parfait avec le style J-Lo, plumes et glitter sur un extrait de « Never Gonna Give Up » : Jennifer apparait au milieu d’une troupe de danseurs en chapeaux claques et costumes lamés. Le décor est simple : un écran, un escalier central et une avancée. L’ambiance s’échauffe à l’instant même où l’intro de « Get Right » résonne à Bercy. Wow. Comme je le disais à Nathalie pendant le concert : c’est irréel de la voir « enfin » en vrai. J’avais presque perdu espoir ! L’orchestration « live » de « Get Right » est énorme : ce morceau est taillé pour la scène. Ça donne envie de chanter et de danser. Parfait pour se mettre dans l’ambiance avant « Love Don’t Cost a Thing ». L’énergie que dégage cette femme est incroyable. Les spectateurs sont en transe lorsqu’elle prend la parole au bout de l’avancée pour la première fois de la soirée : elle semble euphorique d’être sur scène, elle saute, elle hurle ! Ça va fait plaisir à voir ! Le morceau suivant est « I’m Into You » – c’est un titre plutôt urbain, extrait de son dernier album « LOVE ? », qu’elle interprète face aux ventilateurs lancés à pleine puissance, en effectuant une chorégraphie des plus sexy ! L’atmosphère visuelle chance à l’approche du remix « Waiting for Tonight » : ambiance club avec lasers, fumigènes, et pool-dance. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle chante en live. Je m’attendais vraiment à ce que le spectacle soit majoritairement sur bande, mais de toute évidence, j’ai eu tort sur ce point.
Noir scène. On aperçoit les techniciens au bout de l’avancée qui s’affairent autour d’un ring de boxe. Un interlude sur « Louboutins » défile en parallèle sur l’écran. C’est triste que ce morceau exceptionnel en soit réduit à quelques bribes dans une si courte séquence vidéo. Musique épique pour l’arrivée de J-Lo sur le ring en peignoir pailleté. « Goin’ In ». Alors autant la version studio ne m’emballe pas spécialement, autant en live, wow. C’est juste génial. De toute façon, je crois que ce soir, elle pourrait me chanter « La Lambada » : je serai aux anges ! Elle troque sa tenue pailletée contre une tenue… pailletée… Lol. Petit speech sur ses racines dans lequel elle nous explique qu’elle n’est qu’une simple fille de New York, une simple fille du Bronx… ce qui lui permet d’enchaîner sur un medley des morceaux plus urbains qui lui ont fait connaître le succès tout autour du globe dans les 00’s : « I’m Real / All I Have / Ain’t It Funny ». On sort les casquettes de racaille, les grillages, les échafaudages et… une cagette. Oui oui, une cagette sur laquelle elle fera un bout de « All I Have ». Vous pourrez le voir par vous-même dans la vidéo qui illustre le compte-rendu ! Il manque un tube de la même époque, et pas des moindres : « Jenny from the Block ». C’est peut-être l’une des chansons que j’attends le plus. Le gimmick, le break, la chorégraphie, tout est parfait. Ça me ramène directement au lycée cette histoire ! Lol !
Nouvel interlude vidéo sur « Baby I Love U » avec une séquence « love » entre J-Lo et son boy-toy Casper Smart. C’est mignon, et je suis sincère pour une fois. Ce moment est rapidement interrompu par une bombe en furie qui débarque sur « Hold It Don’t Drop It » dans une robe bleue (pailletée, mais est-ce utile de le préciser ?). Ambiance funky. La chanson, qui ne fait pourtant pas partie de ses plus grands succès, bénéficie d’une version extended absolument dingue. Je suis content qu’elle laisse de la place pour des morceaux comme celui-ci dans la setlist.
« Hold it, don’t drop it, don’t drop it
Stop it, can’t stop it, won’t stop it »
Ça n’en finit pas ! L’interlude suivant me fait mal au cœur… Il s’agit d’un medley des titres « Brave / I’m Glad / Secretly ». Je mets volontiers les deux premiers dans mon top, alors les voir réduits à quelques secondes instrumentales, ça me fait un peu de peine. On retrouve une J-Lo surexcitée pour un moment acoustique sur « If You Had My Love ». Elle prend place sur un tabouret à côté d’un guitariste :
« Can I sit down ?! Hahaha.
What do we have to talk about ? LOVE ? Hahaha. »
Elle a vraiment un rire de connasse : j’adore ! Hahaha. Habituellement, je ne suis pas un grand fan de ce genre de moment dans un concert, mais ici, la chanson s’y prête parfaitement et ça a l’avantage de ne pas durer une plombe. Surprise dans la setlist : « Until It Beats No More », morceau pop-rock issu des tréfonds de l’album « LOVE ? ». Beau moment avec plein de fumée et à ma grande surprise, beaucoup d’ambiance dans le public.
Quelques notes de conga plus tard, c’est une Jennifer Lopez déchaînée en costume de mariachi que l’on retrouve sur « Let’s Get Loud ». Sûrement l’un des morceaux que j’attendais le plus de la soirée ! Tout s’associe à la perfection, la réorchestration live, la chorégraphie, le break de samba, c’est excellent. Elle se retrouve d’ailleurs au bout de l’avancée à la fin de la chanson, les danseurs la couvrent de plume pour qu’elle se change et réapparaisse dans une robe rouge sublime. Sans doute le plus beau costume de la soirée.
Je suis un grand fan du titre qui suit : « Papi ». L’intro, mais l’intro <3 J’ai vraiment kiffé ce moment. Quelle énergie ! L’ambiance est folle à Bercy. Le morceau se termine par un riff de guitare électrique. On sent qu’on approche de la fin du concert quand les premières notes de « On The Floor » résonnent dans la salle. L’ambiance est plutôt mystique : un trône fait son apparition en haut de l’escalier central et J-Lo entame quelques paroles en espagnol sur l’air de « La Lambada » (j’ai vérifié et ce n’est pas le texte original) avant que Pitbull se montre à l’écran pour l’intro. Que dire si ce n’est que c’est juste un pur plaisir du début à la fin de la chanson : l’orchestration live avec les percussions, la chorégraphie, l’énergie de J-Lo, les effets pyrotechniques. Wow. J’aurais voulu que ça ne se termine jamais ! Malheureusement il faut une fin à tout et elle a lieu sur « Dance Again » : un morceau que j’ai détesté au tout début et qu’évidemment aujourd’hui, je me passe en boucle. Mais avant ça, dernier interlude vidéo, le plus beau de la soirée où l’on voit J-Lo avec un masque sur le visage portant une robe noire dans plus glamour qui annonce :
« Haters gonna hate, but we will live, we will love and we will dance… again. »
Excellent final. J’ai adoré le break musical sur lequel J-Lo reprend la chorégraphie du clip avec Casper avant l’explosion de confettis. Trop court, beaucoup trop. J’étais prêt à danser again encore longtemps.
Vous l’avez compris : j’ai été ébloui du début à la fin du spectacle ! C’était absolument génial ! Quelle femme ! Elle est splendide et vraiment chaleureuse sur scène ! J’ai été époustouflé par sa présence et sa voix – il y avait d’ailleurs beaucoup moins de playback que ce à quoi je m’attendais ! La mise en scène ultra-glitter évidemment : j’ai adoré, lol ! Excellentes réorchestrations des titres, une setlist au top (même si les interludes sont hyperfrustrants… Je pense notamment à « Louboutins », « Brave », ou encore « I’m Glad » : j’aurais kiffé les entendre en intégralité) ! Parmi les excellents moments je retiens le final sur « Dance Again », « On the Floor », « Hold it Don’t Drop It », la partie urbaine avec tous les gros morceaux comme « Jenny From the Block » ou « I’m Real », « Get Right », « Let’s Get Loud », « Papi ». Enfin bref : tout ! J’ai tout aimé ! On peut regretter la construction assez classique du concert et sa ‘courte’ durée, mais ça serait vraiment être exigeant.
Quoi qu’il en soit, je me souviendrais longtemps de cette soirée et pour faire durer le plaisir, je vous propose une galerie photo et quelques vidéos de la belle J-LO sur scène. Vous pouvez laisser vos commentaires sur la soirée et la prestation de la bomba latina (j’avais envie de tapé dans le kitsch une dernière fois, lol) et me retrouver sur Facebook, Twitter et Instagram pour découvrir de nombreuses autres chroniques de concert !
Setlist : Get Right / Love Don’t Cost A Thing / I’m Into You / Waiting For Tonight / Goin’ In / I’m Real / All I Have / Feelin’ So Good / Ain’t It Funny / Jenny From The Block / Hold It Don’t Drop It / If You Had My Love / Until It Beats No More / Let’s Get Loud / Papi / On The Floor / Dance Again
Également disponible en vidéo sur YouTube : Goin’ in – On The Floor – Medley / Jenny from the Block