30 juillet 2023 – Beyoncé : Renaissance World Tour – MetLife Stadium, East Rutherford
Queen B est de retour ! Après 5 ans d’absence, Beyoncé fait son grand retour sur scène avec le « Renaissance World Tour ». Cette tournée mondiale, débutée en mai à Stockholm, marque son come-back explosif après la sortie de « Renaissance » en juillet 2022. J’ai déjà eu la chance de la voir sur scène à deux reprises, dont une fois avec Jay-Z. J’adore « Renaissance », c’est mon album préféré de 2022 et j’étais impatient de le découvrir sur scène. Et ça n’a pas été facile ! Aux États-Unis, il fallait être tiré au sort pour espérer acheter une place. Je n’ai pas été sélectionné, et tout était sold out. Le marché noir n’étant pas une option, j’ai patiemment attendu que Ticketmaster remette des billets en vente. J’ai visité le site quotidiennement ces 6 derniers mois, et j’ai finalement réussi à décrocher une place le jour même ! La persévérance finit toujours par payer 🙏
Ma place était étiquetée « No View – Listening Only », mais j’ai tenté ma chance, car le prix était très attractif comparé aux revendeurs. Tous les sièges se trouvaient derrière la section VIP, qui est une plateforme surélevée masquant la vue de ceux situés derrière. Cependant, je n’ai pas pris ma place au hasard et une fois dans le stade, j’avais une vue imprenable sur la scène principale et une grande partie de l’avancée 😍 Malheureusement certains n’ont pas eu cette chance, et cela m’a attristé de voir leur déception en réalisant qu’ils ne verraient rien. Mais l’essentiel est que je suis en mesure de vous parler de ce concert inoubliable, alors ne perdons pas de temps, car la soirée promet d’être longue !
Autour de moi, le public a revêtu ses plus beaux habits de lumière. Je ne me suis pas particulièrement apprêté pour l’occasion, je fais donc un peu tache par rapport à mes voisins. J’attends patiemment le début du show. Pour l’instant, je peux admirer l’immensité de l’écran, déjà impressionnant, même éteint. Je suis impatient de voir les images qui y seront projetées ! Au milieu de l’écran se trouve un immense portail circulaire qui participera aux effets visuels et à la scénographie pendant la soirée. La scène est prolongée par une avancée formant un énorme cercle dans lequel une partie du public est massée, c’est le « Club Renaissance ». À 21 heures, de la musique d’ambiance est diffusée. L’attente est un peu longue avant que le spectacle ne démarre véritablement, un peu avant 21 h 30.
L’écran s’allume sur la vidéo d’introduction « The Signboard ». On y voit s’élever un gigantesque panneau d’affichage qui révèle progressivement la photo presque érotique de Beyoncé, langoureusement allongée sur un manteau de fourrure noire. Soudain, une voix annonce : « Mesdames et Messieurs : Beyoncé ». Une douce mélodie au piano se fait entendre. Beyoncé apparaît alors par le biais d’une plateforme sur scène en lançant « New York City, I Love You! ». Sublime, presque irréelle, elle porte une robe rose semi-transparente Georges Hobeika ornée de délicates broderies ainsi qu’une coiffe à fleurs brodées 💗 Elle ouvre le concert avec « Dangerously in Love », titre qui a donné son nom à son premier album solo. Le public chante à tue-tête. J’ai du mal à réaliser qu’elle est là, sur scène ! Elle termine en a cappella et nous offre ses premiers mots de bienvenue. Elle évoque le concert de la veille et remercie le public pour cette opportunité d’être sur scène. Elle explique que le concert traite d’apprécier la vie, la musique, avant d’enchaîner sur « Flaws and All ».
Je savais que cette première section serait intimiste, une sorte de première partie avant le gros barnum. J’ai d’abord été surpris, mais finalement ce choix apporte quelque chose de chaleureux et d’humain qui a pu manquer à Beyoncé dans le passé. La réalisation des images pour l’écran est excellente : les plans sont soignés, elle interagit avec la caméra pour que personne ne se sente exclu.
Comme Lady Gaga l’an passé, on sent qu’elle maîtrise le concert en stade. On distingue les musiciens et les choristes sur un escalier argenté à l’intérieur de l’écran. Elle s’installe au piano pour interpréter « 1 +1 » : sa voix est impressionnante, puissante et juste. Le titre est couplé à une reprise de « I’m Going Down » de Mary J. Blige. Elle se rapproche ensuite de l’avancée et lit quelques pancartes avant de poursuivre avec « I Care », un morceau que j’adore. Les musiciens la rejoignent pour un final d’une puissance extraordinaire. La dernière chanson de la section est un hommage à Tina Turner avec un extrait de « River Deep, Mountain High ». Elle remercie le public et disparaît dans l’écran qui se referme.
L’écran s’illumine d’une lumière jaune, révélant le visage de Beyoncé en son centre. Éclairée comme si elle cherchait le soleil, elle nous souhaite la bienvenue dans la renaissance 💛 On la découvre d’abord allongée nue avant que son corps ne se fasse recouvrir d’une substance métallique. La musique, très dance, utilise de nombreux extraits de l’album ainsi que son nouveau titre en featuring avec Travis Scott, « Delresto (Echoes) ». Dans la vidéo, on évolue dans une sorte de ville futuriste, au milieu de dieux et déesses aux ailes d’argent. Puis on progresse dans un tunnel au fond duquel on retrouve Beyoncé en figure robotique, entourée de bras articulés. Cet univers se prolonge sur scène lorsque le portail s’ouvre. Beyoncé apparaît sur un piédestal, dans une combinaison métallique qui s’ouvre pour la révéler sur « I’M THAT GIRL ».
Étincelante dans une tenue de Lorenzo Serafini, elle porte maintenant un body orné de cristaux Swarovski recouvert d’un manteau couleur abricot. Rejointe par une dizaine de danseurs, le numéro dégage beaucoup d’énergie, mais apparaît en deçà du désormais iconique « COZY ». Accompagnée de deux bras robotiques, rappelant ceux que nous avions vus avec Mylène Farmer il y a quelques années dans « Timeless 2013 », elle exécute une chorégraphie saccadée déjà largement reprise sur TikTok. L’écran central donne une impression de profondeur presque irréelle, brouillant la frontière entre réalité et fiction. C’est l’un des moments forts du spectacle que vous pouvez retrouver en vidéo à la fin de l’article ⬇
À la fin de la chanson, ses danseurs lui apportent une énorme couette dans laquelle elle se love pour introduire « ALIEN SUPERSTAR ». Cette chanson iconique semblait très attendue et la prestation ne déçoit pas ! Elle y intègre un extrait de « Sweet Dreams » qui fait avoir un faux espoir à mes voisines 😅 Elle nous offre même quelques pas de voguing avec ses danseurs, c’est génial ! J’aurais aimé que ça dure plus longtemps, mais elle enchaîne déjà avec « Lift Off ». Des lumières sont projetées partout sur le stade, tandis que sur l’écran on voit une planète se former. Elle reste seule sur scène, pendant que l’on voyage dans l’espace. On retrouve la déesse ailée aperçue dans l’intro, prête à décoller. Les twins, les frères français qui sont devenus les danseurs attitrés de Beyoncé, font alors leur apparition sur « 7/11 » pour nous offrir un dance break endiablé.
L’interlude suivant, « MOTHERBOARD », est mon préféré de la soirée 🤩 C’est celui qui semble avoir évolué le plus depuis les premières dates de la tournée. En cherchant la chanson utilisée, je me suis rendu compte qu’on avait eu droit à une version unique : un mix de « Beat That Bitch », « Work It To The Bone » et « Percolator ». C’était génial et tout le monde dansait ! La vidéo est dingue: on la voit dans l’eau, dans une combinaison futuriste, puis à l’intérieur d’une carte mère vêtue d’une tenue reprenant le design d’un circuit électronique.
Le concert reprend avec « CUFF IT ». Beyoncé démarre la chanson a cappella au centre de l’écran. Vêtue d’une combinaison rose bonbon Valentino avec cuissardes, lunettes et masque à plumes : l’ambiance est très disco seventies 🕺 Les danseurs, musiciens et choristes sont à ses côtés sur les marches. Elle nous fait taper dans les mains, l’ambiance est excellente, dans un esprit très jazz-band/fanfare. Toute la troupe se déplace lentement vers le bout de la scène sur l’instrumental de « End of Time ». Les premières notes de « ENERGY » retentissent, et c’est l’euphorie dans le stade. Bon, par contre, le « Look around everybody on mute! » n’a pas marché pas du tout 😂
Comme sur l’album, le titre est enchaîné avec l’iconique « BREAK MY SOUL ». La statue d’un énorme cheval argenté fait son apparition sur scène, dans l’encadrement du portail. Beyoncé et ses danseurs font le tour de la scène circulaire pour partager ce moment festif avec le public. L’ambiance est électrique. Une vingtaine de danseurs sont maintenant sur scène. Le titre est couplé à « Vogue » de Madonna. Beyoncé en profite d’ailleurs pour lui faire un énorme clin d’œil, car elle est présente non loin de moi sur la plateforme VIP (je ne l’ai su qu’après le concert 🤷). Alors que le cheval quitte la scène, des feux d’artifice sont tirés dans les airs ! Cette section était vraiment l’un des moments forts de la soirée.
L’interlude suivant, « OPULENCE », est psychédélique. De nombreuses images s’entremêlent, avec l’avatar robotique de Beyoncé, des scènes de ballroom et des extraits de clips. L’introduction extended de « Formation » résonne dans le stade et on voit apparaître Beyoncé au milieu d’une rangée de danseuses, portant d’énormes chapeaux et reproduisant la chorégraphie iconique du clip. Vêtue d’une combinaison Demobaza, bottes blanches et harnais, elle enchaîne sur « Diva », pour le plaisir des fans de la première heure. Elle s’offre quelques vocalises avant d’entamer le tube « Run the World (Girls) » devant un stade en délire, avec de nombreux fumigènes autour d’elle. J’adore cette chanson, et en live elle est encore meilleure 🔥 Elle ne rate aucun pas de la chorégraphie, son énergie est bluffante. Le titre est couplé à « MY POWER » que j’adore également.
Beyoncé rejoint la scène principale et sa fille Blue Ivy fait son apparition, saluant la foule des deux mains. Elles entament une chorégraphie énergique ensemble. Le public est en délire ! Beyoncé lui laisse la place et Blue Ivy se retrouve accompagnée des danseurs sur un remix de Kendrick Lamar « Be Alright ». J’en profite pour dire que les orchestrations et remixes utilisés dans le show sont vraiment incroyables ! C’est le moment que Beyoncé choisit pour faire son entrée sur scène, sur une sorte d’énorme tank, pour « BLACK PARADE » avec les twins. Blue Ivy fait ses aurevoirs au public. Le tank progresse vers le bout de la scène, il est équipé d’un système hydraulique, similaire à ce qu’on peut voir dans certains clips de rap où les voitures se mettent à rebondir et à danser grâce à des vérins hydrauliques. Quand le tank se met à danser au rythme du « Savage » de Megan Thee Stallion, on a l’impression que Beyoncé chevauche une énorme bête métallique 😱 Le tableau se termine sur « Partition », le tank fait marche arrière vers le portail, qui projette désormais l’image d’une femme robotique aux jambes écartées. Des colonnes de fumée bleue jaillissent du fond de la scène.
Un nouvel interlude intitulé « ANOINTED » montre une foule qui fait la fête et une immense boule à facettes. J’ai beaucoup aimé comment à la fin de la vidéo, la silhouette nue de Beyoncé est projetée et des lasers venus du fond du stade viennent comme découper cette silhouette. C’est définitivement plus facile à visualiser qu’à expliquer 😂 Un vitrail se dessine ensuite sur l’ouverture de l’écran grâce à la même technique annonçant « CHURCH GIRL ». L’écran s’ouvre, révélant l’intérieur d’une église où Beyoncé se tient en haut des marches, vêtue d’une immense robe blanche du créateur japonais Anrealage qui change de couleur sous les UV. Autour d’elle, des bras robotiques viennent directement peindre et colorer sa robe, révélant des motifs de vitraux. Les choristes défilent à leur tour, pendant que les robots colorent leurs tuniques. La créativité est sans limite sur cette tournée 🤩
Beyoncé a retiré sa robe d’église pour révéler une tenue à l’inspiration française signée Jean-Paul Gaultier, avec ses rayures caractéristiques. Le rythme s’accélère avec « Get Me Bodied » et « Before I Let Go », que Beyoncé conclut par des vocalises assez brutes. Elle demande au public de répéter « Hey Mrs Carter! » et tente à nouveau le coup du « Look around everybody on mute! » de « ENERGY », qui fonctionne cette fois ! Elle a même l’air surprise 😅 Elle enchaîne ensuite sur « Rather Die Young » de l’album « 4 », mon préféré avec Renaissance. Il est couplé à « Love On Top », l’une de mes chansons favorites de Beyoncé toutes ères confondues. Elle la chante avec un pied du micro et ses danseurs reproduisant la chorégraphie du clip. À un moment, la musique s’arrête et le public continue de chanter les paroles, pendant quasiment deux minutes ! Beyoncé finit par reprendre la main, ravie que le public connaisse ses chansons par cœur. Elle semble s’éclater, c’est la première fois que je la vois aussi heureuse sur scène.
Sans transition, elle enchaîne sur l’un de ses classiques absolus « Crazy in Love ». Elle rejoint ses danseurs au bout de la scène tandis qu’une boule à facettes géante fait son apparition. La troupe porte des répliques de la tenue du clip original, débardeurs blancs et shorts en jean. On se croirait revenu en 2003 ! Chorégraphie, tenues, ventilos, tout y est. À ce stade, je suis bluffé par le travail fourni, mais aussi par l’énergie de toute la troupe sur scène, c’est incroyable. Avant de quitter la scène, elle remercie son équipe. Le titre se termine sur un interlude joué par les musiciens, sur l’instrumental de « Crazy in Love », la boule tournoyant au-dessus du public 🪩 Pour finir, les choristes reprennent « Love Hangover » de Diana Ross. Beyoncé offre ainsi un joli moment de lumière à son équipe. Chose étonnante, personne ne bouge de sa place pendant le concert, du jamais vu pour des Américains ! Tout le monde est vraiment resté concentré sur le show du début à la fin.
Après l’interlude, l’écran scintille de bleu, révélant perles et cristaux. Sur scène, les techniciens apportent un énorme coquillage qui s’ouvre, dévoilant Beyoncé allongée à l’intérieur. Elle arbore une combinaison trompe-l’œil Loewe brodée de gants en latex noir. Sans doute l’une des tenues les plus iconiques de la tournée. Elle entame « PLASTIC OFF THE SOFA » puis enchaîne avec « VIRGO’S GROOVE » aux sonorités groovy et sensuelles. Rejointe par les danseurs, elle prend la pose dans son coquillage qui est maintenant surélevé à quelques mètres au-dessus de la scène. Je l’ai déjà dit, mais comment peut-il y avoir autant d’idées à la seconde dans un concert ?! La dernière fois où j’ai vu une débauche d’effets spéciaux et d’accessoires, je pense que c’était Kylie Minogue et son « Aphrodite Tour » où tous les tableaux étaient plus fous les uns que les autres. Descendant de son écrin, Beyoncé enchaîne avec « Naughty Girl » pour un tableau très sensuel qui prend un tout autre tournant quand démarre « MOVE ».
Beyoncé s’avance au bout de la scène, accompagnée de ses danseuses, et enchaîne une chorégraphie endiablée mêlant des titres des années 2000 comme « Move Ya Body ». Elle est fierce ! C’est une de mes parties préférées, et la voir interpréter l’album quasi intégral en live est un régal 😍 Elle retourne vers son coquillage, qui est maintenant fermé et parsemé d’une dizaine de micros. Elle nous demande si on passe un bon moment et nous dit qu’il est temps de sortir nos éventails ! Des bras robotiques agitent des éventails autour d’elle. Elle performe « HEATED » comme une MC de ballroom 🎤 L’outro est iconique. Le public autour de moi connaît les paroles sur le bout des doigts, quelle ambiance ! J’aurais dû mieux me préparer ! À la fin, elle laisse la place aux jumeaux en disant « Please give it up for my first twins! », ce que je trouve trop mignon. Ils nous proposent un dance break sur « ALREADY ».
On arrive sur la dernière partie du concert qui s’ouvre avec l’interlude « MIND CONTROL ». Sur la vidéo, une immense spirale tournoie, entrecoupée d’un message de Jim Morrison (« Whoever controls the media, controls the mind ») et d’images de la carrière de Beyoncé. Sur la dernière, elle tient une télécommande et coupe l’écran qui revient sur le public. Quelques tubes du passé retentissent brièvement comme « Bootylicious » ou « Single Ladies ». Puis l’écran s’éteint à nouveau et une voix annonce « AMERICA HAS A PROBLEM ». Beyoncé fait son retour dans la fameuse tenue abeille de Mugler, que vous avez dû voir sur les réseaux, avec des antennes géantes et des lunettes futuristes. Elle est à la tête du journal télévisé KNTY 4 News. Derrière elle, des écrans de retransmission et sa silhouette qui parle comme un pantin désarticulé. C’est difficile à décrire, alors je vous invite à regarder les photos ! La version live est clairement une réussite 👏
Sur la fin, les twins se balancent sur de grandes perches au-dessus du public. J’avais déjà vu ce genre de mise en scène pendant le « Rebel Heart Tour » de Madonna. Beyoncé enlève son casque pour « PURE/HONEY », l’un des autres moments forts du spectacle. Elle est filmée en gros plan directement sur scène, jouant avec la caméra. Le public est extatique et c’est un moment génial. À la fin de la chanson, elle laisse ses danseurs se présenter un par un. Notamment Honey de la House of Balenciaga, qui a participé à la série Legendary il y a quelques années que je vous recommande vivement ! Honey a reçu une ovation exceptionnelle, méritée après ses prestations époustouflantes dans l’émission et aux côtés de Beyoncé. J’étais ravi de la voir sur scène, elle m’avait émerveillé dans Legendary 😍
On arrive malheureusement à la fin de ce compte-rendu avec le dernier tableau, « SUMMER RENAISSANCE ». Sur l’instrumental de « I Feel Love », l’écran s’illumine de milliers d’étoiles. Beyoncé fait son apparition sur une réplique du cheval argenté de la pochette de l’album. Les techniciens s’affairent pour attacher la structure à des câbles. Elle arbore une tenue Alexander McQueen, dans des tons argent rehaussée d’une cape spectaculaire. Le cheval décolle au début de la chanson et s’envole dans les airs pour atterrir sur la plateforme centrale. Beyoncé est rejointe par tous les danseurs, le public l’ovationne. Puis elle redécolle seule, parée de son immense manteau pailleté, au-dessus de la foule pour saluer le public tandis que des milliers de paillettes se déversent dans le stade ✨ C’est la fin du concert. Elle demande d’applaudir danseurs, musiciens et techniciens. Revenant au centre de la scène, elle salue une dernière fois avant de disparaître dans l’écran.
Il y a tellement à dire : je ne sais pas par quoi commencer ! J’ai rarement été époustouflé de cette façon par un artiste sur scène. Tout était d’une cohérence, d’une fluidité et d’une précision absolue. Ce Renaissance Tour restera certainement comme l’un des shows les plus marquants de la décennie 👏 Pendant près de 2 h 45, Beyoncé a livré une performance époustouflante, portée par son talent et son énergie sans faille. Et malgré l’ampleur phénoménale de la production, elle a su garder une connexion très forte avec le public. Elle est apparue solaire, loin de ce qu’elle dégage habituellement sur scène et en ça, j’ai adoré 💗
La setlist faisait la part belle à « Renaissance », pour mon plus grand plaisir. Elle a offert un savant mélange de ses plus grands tubes (« Crazy in Love », « Run The World (Girls) », « Formation ») et des extraits de son dernier album « Renaissance ». Les moments iconiques se sont enchaînés tout au long de la soirée : « COZY », « BREAK MY SOUL » ou « ALIEN SUPERSTAR » ont fait sensation. La partie musicale du show était bluffante : j’ai adoré découvrir les nouveaux arrangements des anciens titres et les performances live des nouveaux morceaux résonnent encore dans ma tête.
Et que dire de la mise en scène ? Entre la scénographie futuriste, l’écran géant et les effets spéciaux, c’était une démonstration de virtuosité. Chaque tableau était absolument iconique : tant par les costumes spectaculaires que par les accessoires qui ont ponctué le show, comme le cheval géant ou le tank. Mention spéciale pour les interludes vidéo que j’ai adoré 😍 Fan de la culture ballroom, j’étais aux anges de retrouver sur scène certains danseurs que j’avais découverts dans Legendary. Leur technique et leur énergie communicative étaient bluffantes. Notamment Honey de la House of Balenciaga qui a fait sensation. Les tableaux s’enchaînaient à un rythme effréné grâce à eux !
L’alchimie entre Beyoncé et le public new-yorkais était magique ! Malgré l’ampleur du stade, elle a créé une connexion incroyable. Les spectateurs étaient survoltés et reprenaient chaque parole. Personne n’a bougé de son siège de tout le concert, du jamais vu !! 😱 Beyoncé a confirmé son statut d’icône de la pop et reine de la scène. J’attends avec impatience la suite. Il devrait y avoir un acte II très bientôt, peut-être avant la fin de l’année ? Et qui sait peut-être une nouvelle tournée l’année prochaine en 2024 ? Il est hors de question que je la rate ! En attendant la suite, je vous propose de me rejoindre sur Facebook, Twitter et Instagram et de découvrir les articles que j’ai consacrés à Beyoncé depuis le lancement du site.
Setlist : Dangerously in Love / Flaws and All / 1+1 / I’m Going Down / I Care / River Deep, Mountain High / I’M THAT GIRL / COZY / ALIEN SUPERSTAR / Lift Off / CUFF IT / ENERGY / BREAK MY SOUL / Formation / Diva / MY POWER / BLACK PARADE / Savage (Remix) / Partition / CHURCH GIRL / Get Me Bodied / Before I Let Go / Rather Die Young / Love on Top / Crazy in Love / PLASTIC OFF THE SOFA / VIRGO’S GROOVE / Naughty Girl / MOVE / HEATED / AMERICA HAS A PROBLEM / PURE/HONEY / SUMMER RENAISSANCE
Également disponible en vidéo sur YouTube : I Care – Cozy – Run the World (Girls) / MY POWER