3 Décembre 2009 – Superbus : Lova Lova Tour – Zénith, Montpellier
Ce concert n’a pas beaucoup marqué ma mémoire, j’espère pouvoir en faire un compte rendu correct… Naturellement, avec Tatiana, on l’attendait plus que celui de Julien Doré, ils allaient quand même chanter la chanson qui nous transcende depuis le début de l’année : « Nelly ». D’ailleurs, j’aurais adoré qu’ils chantent « Nelly » une vingtaine de fois ! Je ne m’en lasse pas !
Nous arrivons devant un Zénith avec une file d’attente un peu plus touffue que celle de Julien Doré (cf. Julien Doré and the Bash – Zénith, Montpellier (2009)) : on arrivera d’ailleurs à se faufiler pendant le mouvement de foule un peu plus à l’avant. Une attente somme toute rapide et une entrée dans la salle dans une configuration ridicule une nouvelle fois : les rideaux noirs tirés sur les gradins, une fosse un peu plus grande que pour Julien, mais qui restera quasiment vide pendant tout le concert – 1800 personnes au total pour une salle qui en fait 6500 places… Nous ne dirons rien ! Lol ! Première partie : « The Starliners », après ces trois concerts un peu plus rock, j’ai l’impression d’avoir eu trois fois la même première partie… C’était mauvais, comme d’habitude ! La chose qui m’a gêné avec cette proximité de la scène (puisque nous étions dans les premiers rangs) : c’est le fait de se sentir persécuté du regard par les artistes… Il y a eu un moment où je me suis senti vraiment très mal à l’aise : maintenant je les déteste ! Et je ne parle pas des gens du public, certains viennent sûrement d’obtenir leur bac en psychopathie…
Le concert de Superbus démarre sur une de mes chansons préférées de leur dernier album : « Gogo Dance Show ». Ça démarre plutôt bien, moi je suis plutôt content d’être là, mais apparemment… Ça va être assez chaotique niveau ambiance ! Le décor est plutôt sobre, il est fait dans un métal brillant argenté : ce qui donne autour un rendu assez propre, assez lisse… Comme le sera finalement le concert ! Lisse. Rien ne dépasse, pas d’accessoires, pas de fils : il y a un escalier central, trois barres de strip-tease, les musiciens sont répartis équitablement d’un côté et de l’autre de la scène : le tout est vraiment symétrique. L’ambiance devrait prendre avec les titres suivants : « Addictions » et « Lola », mais bizarrement, si le public applaudit de façon assez chaleureuse à la fin des titres, il ne participe pas vraiment pendant les chansons ! J’ai rarement vu ça… « Pop’n’gum » un de leurs premiers succès, vous savez ce titre aux paroles si délicates :
« C’est comme comme comme comme comme comme comme,
Du chewing-gum gum gum gum gum,
Un peu facile, un peu mou ».
Et finalement un concert de Superbus, c’est ça : c’est un peu facile et un peu mou aussi… Et je ne parle pas du titre suivant : « Ça Mousse ». Bon c’est vrai que pour le moment, il n’y a que des titres que j’aime, au niveau de la setlist : je n’ai rien à reprocher ! C’est avec l’orchestration des titres qu’il y a un problème… « Just Like The Old Days » : sur l’album, la chanson est ultra puissante, là, sans y mettre du cœur, on se fait chier ! Lol ! En fait, il n’y a pas de relief : on a l’impression qu’il y a une barrière entre la scène et le public qui fait que ça ne marche pas. C’est moins bien que sur les albums ! Il faut le faire !
Le concert continu avec « Keyhole », c’est l’une des chansons préférées de Tatiana ! « Sex Baby Sex » ensuite, l’une des deux chansons que je ne connaissais pas avant de venir au concert… Ça s’enchaîne assez vite voyez-vous, je n’ai pas grand-chose à vous raconter ! « Radio Song », par contre, celle-ci je l’attendais : alors que ça aurait pu péter de tous les côtés, rien… Et là, l’impensable se déroule sous nos yeux… « London Town », qui est peut-être l’une des moins bonnes chansons du dernier album et de la setlist de ce concert… et bien « London Town » va bénéficier d’une version allongée, avec reprise du public… pendant quoi, 10 minutes ! C’est le genre de truc qui me dégoûte, pourquoi choisir cette chanson-là pour faire un trip live ! Ça ne pouvait pas attendre « Nelly » non ?!
Je crois d’ailleurs que c’est à cet instant, que Tatiana m’a annoncé qu’on était arrivé au milieu du concert… Je vous l’ai dit, ça s’enchaîne ! « I Wanna Be U », « Tiens Le Fil », « Superstar »… Vous ne connaissez pas ses chansons ? Je vais vous les apprendre rapidement…
« I Wanna Be U ! I wanna be u, I wanna be… I wanna be u ! »
« Tiens le fil, tiens le fil, tiens le fiiil ! »
« Superstar Superstar Superstaaar ! »
C’est très facile ! On continue le concert avec la seule chanson qui a bénéficié d’une réorchestration – et qui n’en avait pas besoin de passage – « On Monday » : le titre est passé d’une balade plutôt sympathique à un truc plus rythmé, c’était le passage du ukulélé ? Je ne m’en souviens même plus !
Et là c’est le drame, on arrive à la fin du concert, les derniers gros tubes… dont on sait qu’on ne tirera rien d’utile ! « Travel The World », dont on aime l’introduction – qui a été supprimé en live… No comment ! On a l’habitude ! Et là, c’est le passage amusant du concert : Jennifer Ayache, la chanteuse du groupe, nous explique qu’on doit se sentir comme dans une boîte de nuit un peu glauque, le « Macumba » par exemple (HOULALA QUELLE ORIGINALITÉ), et que dans cette boîte de nuit, on a le droit de tout faire, de se lâcher : elle demande donc aux gens du public de se déshabiller… Moyenne d’âge : 13-15 ans ! Les gamines ne sont même pas encore formées ! Et le tout sur une chanson que j’adore « Apprends-Moi »… Franchement, on aurait pu éviter ça… Même si ça a permis de détendre un peu l’ambiance dans le public ! J’ai d’ailleurs adoré la phrase qu’elle a lancée aux gens des gradins « Alors ! Levez-vous ! Non, mais regardez-moi ça, ça ne ressemble à rien ! » – et c’est vrai, ça ne ressemblait à rien ! Première fin du concert après ce petit moment d’exaltation musicale…
Direction transcendance… c’est enfin le moment ! « Nelly » la chanson tant attendue – qu’on avait déjà chanté sur tous les autres titres du concert, parce que les chansons se ressemblent tellement qu’on peut chanter « Nelly sent le lilas » sur tous les autres titres de Superbus ! Mouah ah ah ! Mais là, c’était un moment solennel : le moment de se boucher le nez sur « Nelly » et d’imiter Jennifer Ayache devant elle ! Et on l’a fait ! Mais comme on était les deux seuls pecnots de la salle à se bouger un peu sur le titre… on a vite arrêté avant qu’elle nous vire ! Je pense qu’on s’est quand même donné à fond même si autour de nous et la motivation n’était pas très grande… J’en ai profité pour mettre quelques coups de coude aux petites gamines de tout à l’heure : ça m’a fait beaucoup de bien ! Après le titre, on a réclamé qu’ils le chantent encore, mais ça n’a pas marché… Snif !
Le rappel continu avec l’un de leurs plus grands succès : « Butterfly », c’était un moment plutôt sympa… Puisque c’était le moment de l’hystérie collective ! Alors qu’est-ce que le moment d’hystérie collective allez-vous me demander ? Bien en fait, c’est quand la chanteuse dit au public « Vous êtes prêts pour un moment d’hystérie collective ? », le public répond « Aah… » sans grande conviction ; et voilà, vous venez de vivre le moment d’hystérie collective de Superbus ! LOL. « Le Rock A Billy » vient s’intercaler avant la chanson finale… « Lova Lova » : qui, même si elle n’a pas transcendé musicalement, a bénéficié d’un traitement spécial pour les lumières : la mise en scène était vraiment magnifique ! Je pense que visuellement, c’est le tableau le plus intéressant de tout le concert ! Tout le monde part de scène, Jennifer revient foutre 2-3 coups de baguette à la batterie… et hop ! Finito !
La conclusion va être assez simple : ça aurait pu être tellement mieux ! Le choix des titres est plutôt bon, moi je suis plutôt content d’avoir entendu tous ces titres en live… Les lumières et la mise en scène avaient le potentiel pour faire quelque chose de merveilleux, mais qui n’a pas été exploité du tout… En fait, le problème est musical : c’est trop propre, ça manque de relief ; on voudrait plus de puissance, je ne sais pas ! Plus de motivation de la part du groupe également, car à part la chanteuse, le reste du groupe se démène peu… J’ai bien peur qu’il y ait eu un peu de play-back également… Non vraiment, quand la motivation se sent sur scène, ça suit dans le public obligatoirement : je n’imaginais vraiment pas un concert de Superbus de cette façon ! Sincèrement, je ne pense pas retourner les voir, j’aime leurs albums, il y a des titres vraiment sympathiques, mais qui perdent absolument tout leur charme en concert ! C’est quand même la pire chose qui peut arriver à un artiste ! Je ne regrette malgré tout pas d’y être allé, j’ai pu chanter les chansons dont « Nelly Sent Le Lilas Jolie Nelly », ça faisait longtemps que je n’avais pas pu ! Lol !
Terminons une nouvelle fois avec les photos et les vidéos de la soirée, notamment « Butterfly » dernier succès en date du groupe ! Et je vous propose également de me rejoindre sur Facebook, Twitter et Instagram pour découvrir de nombreuses autres chroniques de concert !
Setlist : Gogo Dance Show / Addictions / Lola / Pop’n’gum / Ça Mousse / Just Like The Old Days / Keyhole / Sex Baby Sex / Radio Song / London Town / I Wanna Be U / Tiens Le Fil / Superstar / On Monday / Travel The World / Apprends-Moi / Nelly / Butterfly / Le Rock A Billy / Lova Lova
Également disponible en vidéo sur YouTube : Radio Song – Butterfly