14 Décembre 2023 – Madonna : The Celebration Tour – Barclays Center, Brooklyn
Après avoir reporté la partie américaine de sa tournée de quelques mois, Madonna débarque enfin aux États-Unis, 4 ans après « Madame X », pour fêter ses 40 ans de carrière avec le « Celebration Tour » 🎂 Avec 79 dates au compteur pour le moment, dont 6 à New York, c’est l’une des tournées les plus ambitieuses qu’elle n’ait jamais entreprises. Un pari risqué au vu de son âge et de ses récents problèmes de santé. Je suis à la fois excité et un peu anxieux à l’idée de la revoir sur scène ; mais quoi qu’il arrive, ces retrouvailles s’annoncent riches en émotions.
J’ai la chance de dégoter une place au tout dernier moment à un tarif abordable et me voilà donc au Barclays Center. Autour de moi, la moyenne d’âge est… Disons que je fais partie des plus jeunes 😅 L’espace scénique est immense, avec une scène principale dotée d’une plateforme tournante, et deux avancées latérales qui convergent au milieu de la salle. Derrière la scène principale, 3 écrans géants, et devant nous pour le moment, une sorte de toile suspendue révélant une photo déformée de Madonna, verre à la main.
À 22 h 20, Bob The Drag Queen fait une entrée remarquée parmi le public, échangeant quelques mots avec les spectateurs avant de monter sur scène vêtu du célèbre costume de Vogue version VMA/Marie Antoinette. Il propose ensuite une brève rétrospective de la carrière de Madonna, qui a le mérite de nous mettre dans l’ambiance. Comme il le souligne lui-même, « It’s not only a concert, it’s a celebration! ». Et c’est tout en sobriété que le spectacle démarre sur « Nothing Really Matters », ce qui est plutôt inédit pour Madonna habituée aux entrées grandiloquentes. C’est clairement l’un des moments forts du concert. Au-delà du fait que la chanson est excellente, elle était très attendue par les fans depuis des années. Madonna apparaît resplendissante, vêtue d’un long kimono noir signé Eyob Yohannes 😍 La mise en scène se veut épurée, avec juste un cercle lumineux au-dessus de la plate-forme et son visage projeté en gros plan sur les écrans. Je suis extatique !
Les danseurs font leur entrée alors qu’une vidéo nous transporte plusieurs années en arrière, précisément en 1978. Madonna arbore désormais une tenue punk ornée de multiples breloques évoquant le New York underground des années 80. Je trouve que la réorchestration de « Everybody » fonctionne à merveille : l’énergie sur scène est débordante, même sans musiciens pour accompagner tout ce beau monde. Malgré ses 65 ans, Madonna donne le change aux côtés des danseurs, ce qui fait plaisir à voir. Je suis également agréablement surpris par le fait qu’elle chante clairement en live. Les danseurs s’amusent avec des torches électriques tandis que les écrans projettent la skyline illuminée de New York, nous rappelant que ce soir, elle est chez elle 🗽 « Into the Groove » se poursuit dans la même veine festive. Je ne changerais rien à ce début de concert. J’appréhendais un peu les titres de cette décennie, mais finalement, c’est l’une des parties du concert que j’ai préférées. Madonna quitte la scène principale pour les avancées latérales afin de se rapprocher du public. Sur les écrans, la carte du métro new-yorkais apparaît brièvement, ce qui me rappelle que ça va être une galère sans nom pour rentrer chez moi (spoiler alert : je suis arrivé chez moi à 2h du mat’ après avoir changé 3 fois de métro et avoir vu un mec se faire rouer de coups dans l’un des trains 😬)
À la fin de « Into the Groove », Madonna s’approche au bout de l’avancée de la scène et entame un extrait de « Causing a Commotion » a cappella avec le public. Puis vient le moment de son premier discours de la soirée : elle nous demande si nous sommes prêts à embarquer pour le « voyage de sa vie ». Elle explique qu’elle a des tas d’histoires à nous raconter, mais qu’avant, elle souhaite nous présenter son double du passé. À côté d’elle se tient un danseur portant un masque la représentant jeune, avec un bandana autour du cou et une casquette de navigateur vissée sur la tête. Elle le remercie de l’avoir conduite là où elle est aujourd’hui, soulignant qu’il ne faut jamais oublier d’où l’on vient.
Soudain, elle s’interrompt : « Who’s talking right now? » et s’approche d’un spectateur bruyant en lui lançant « You have a big mouth. Put that phone down and talk to me, mother fucker! ». Il lui répond en criant « You are the queeen!!! », à quoi elle rétorque sans sourciller : « It’s all you’ve got to say? OK. All right. But guess what, you’re the queen too! ». Elle éclate de rire devant le public qui exulte 😂 Elle nous demande ensuite d’attacher nos ceintures, empoigne sa guitare électrique et entame « I Love New York » tout en hurlant que « if you can make it here, you can make it anywhere! ». Musicalement, le côté gueulard n’est pas vraiment ma tasse de thé, mais c’est sympa d’entendre ce titre que je n’avais pas entendu depuis le « Confessions Tour ». Elle enchaîne directement avec « Burning Up », toujours à la guitare électrique. Celle-ci, on l’a entendu des milliers de fois, mais le public semble toujours y être réceptif ! La vidéo est disponible à la fin de l’article.
Après avoir balancé sa prétendue bière sur le public, Madonna entame « Open Your Heart », dont la chorégraphie avec la chaise rappelle le clip se déroulant dans un peep-show. Des toiles descendant autour de la scène projettent des images des peintures de Tamara de Lempicka, un autre clin d’œil à la vidéo. S’ensuit une séquence où Madonna tente d’entrer dans le club « Paradise Garage ». Bob The Drag Queen, vêtu comme Madonna lorsqu’elle a performé dans ce club en 1984, joue le rôle du videur et refuse de la laisser entrer, alors que tous ses danseurs y parviennent. Madonna hurle, se fâche et finit par se faufiler à l’intérieur.
Place à « Holiday », tube indémodable qui fait toujours son petit effet sur scène. J’ai adoré ! Une énorme boule à facettes tournoie au-dessus de la scène, créant une atmosphère survoltée sur scène 🪩 À la fin de la chanson, je remarque que tout le monde porte de longs manteaux noirs, alors qu’ils disparaissent progressivement de la scène. La boule continue de descendre jusqu’à toucher le sol. L’un des danseurs est allongé au sol, comme mort… Madonna tente de le ranimer en vain. Cette mise en scène fait directement écho à la chanson suivante où l’atmosphère devient plus grave.
S’ensuit « Live to Tell », un titre que je n’attendais pas sur cette tournée et qui se révèle être l’un des moments les plus marquants du spectacle. Dédié aux victimes du sida, le tableau est une pure réussite. Madonna survole les spectateurs dans une structure lumineuse en forme de cadre, au milieu de portraits projetés en très grand format sur les toiles entourant la scène. On peut notamment reconnaître l’artiste Keith Haring et Christopher Flynn, l’un des premiers mentors de Madonna. C’est un moment empreint d’une profonde émotion et d’une sobriété en parfaite adéquation avec la chanson 💔 Pour l’instant, l’aspect rétrospective du spectacle fonctionne à merveille.
Arrive ensuite « Like a Prayer », interprétée sur une plateforme tournante évoquant un manège. On peut y voir les danseurs quasi nus adoptant les postures du Christ. Visuellement, c’est bluffant, même si musicalement, l’arrangement manque un peu de chaleur à mon goût. Elle y a couplé un extrait de « Unholy » de Sam Smith. Les danseurs quittent la structure rotative alors qu’un ersatz de Prince vient jouer un court extrait de « Act of Contrition », à la guitare électrique. Un joli clin d’œil à la participation de l’artiste à l’album de 1989. S’ensuit un court extrait de « Living For Love » que j’aurais adoré entendre dans son intégralité, alors que des techniciens installent des rings de boxe aux quatre coins de la salle.
Madonna apparaît en tenue de boxeuse siglée « Erotica » et échange quelques coups avec ses partenaires sur le ring. Avec sa coupe au carré façon Marilyn, elle nous offre un clin d’œil appuyé à cette époque de sa carrière. J’apprécie la chanson, mais je la trouve un poil longuette. Et les scènes de boxe, on les a vues mille fois… Pour « Erotica », il y avait moyen de trouver quelque chose de plus percutant ! Elle retire son peignoir et se retrouve en nuisette rouge et noire avec des cuissardes, une tenue que je trouve… audacieuse 😬 Elle retrouve son double sur un lit sur un court extrait de « Papa Don’t Preach », clin d’œil au tableau controversé du Blond Ambition Tour. S’ensuit « Justify My Love » sur lequel les danseurs en sous-vêtements donnent l’impression d’être nus et s’enchevêtrent les uns aux autres, créant des images kaléidoscopiques. Ça a de la gueule, mais ça fait un peu interlude et encore une fois, c’est un peu trop long. Elle termine sur un a capella de « Fever ».
Son téléphone sonne : c’est Tokischa, le démon à l’origine du remix reggaeton de « Hung Up », qui a même donné lieu à un clip. J’étais persuadé que si « Hung Up » réapparaissait, ce serait sous cette forme, donc j’étais prêt pour le supplice. Sur des rythmes latino-urbains, avec Tokischa en arrière-plan, Madonna, les yeux bandés, effectue une chorégraphie sensuelle avec une danseuse. C’est pas si horrible que je l’imaginais (et j’en resterai là 😂). La bonne surprise, c’est que la version originale finit par prendre le relais, pour le plus grand bonheur du public. Je me demande malgré tout ce que la chanson fait là, car tout avait été joué de manière plus ou moins chronologique depuis le début, et on perd à présent le fil rouge ‘rétrospectif’ qu’ils avaient pris le temps d’installer jusqu’ici. Il faut malgré tout admettre que ça apporte un peu de souffle à cet acte laborieux. Elle rejoint ensuite sa fille Mercy au piano pour « Bad Girl ». Je m’attendais à ce que ce soit plus marquant, mais le tableau fait un peu cliché, dommage 👎 Autour de moi, le public commence à décrocher. Il faut dire que cette section était particulièrement longue.
Heureusement, l’ambiance repart grâce à « Vogue », durant laquelle Madonna, vêtue d’un corset Jean-Paul Gaultier arborant les célèbres seins coniques, rend hommage à son tube de 1990 ainsi qu’à la culture ballroom qui l’a inspirée. Animée par le maître de cérémonie Bob The Drag Queen, les danseurs se mettent en scène dans une compétition de voguing. Madonna elle-même défile sur le runway aux côtés de sa bande. Chaque soir, elle invite également une personnalité sur scène pour jouer le rôle de juges du concours. Ce soir, c’est Julia Garner, actrice pressentie pour l’incarner dans son futur biopic, qui se joint à la célébration.
Sur scène, sa fille de 11 ans, Estere, s’essaie au voguing avec style ! C’est un tableau super festif avec des costumes extravagants et des performances over-the-top. C’est définitivement l’un des moments forts de la soirée ! 🔟‘s accross the board! À la fin du titre, Madonna se fait arrêter par des policiers en uniforme et entame « Human Nature ». Ma première pensée est : 🤮 Je n’y peux rien, je déteste cette chanson et elle la fait systématiquement à chaque tournée. Elle enchaîne ensuite avec « Crazy For You » accompagnée de son double habillé comme dans le clip de « Human Nature ». J’avais oublié que ce titre faisait partie de la setlist. Il semble plébiscité par le public américain. Avant de quitter la scène, elle craque une allumette et la scène s’embrase 🔥
L’interlude « The Beast Within », avec des paroles tirées du Livre de l’Apocalypse, démarre. Les danseurs de Madonna évoluent dans un paysage désertique évoquant l’univers de Star Wars. Le titre et la vidéo, qui avaient servi d’introduction au « Re-Invention Tour » en 2004, sont réutilisés à l’identique. J’aurais préféré une nouvelle lecture du morceau, pour être tout à fait honnête. Il y a clin d’œil et clin d’œil. L’acte suivant démarre avec « Die Another Day », l’une de mes chansons préférées de Madonna 😍 Je suis très heureux d’entendre une version si fidèle à l’originale : c’est à mes yeux l’un des temps forts du spectacle. La chorégraphie millimétrée utilise tout l’espace scénique, avec des danseurs partout et des jeux de lumière impressionnants. Les lasers en ont fait l’un des highlights du show, j’ai adoré !
Vient ensuite « Don’t Tell Me » dans une ambiance Far West rappelant l’esthétique de l’album « Music ». Madonna porte un chapeau de cowboy, des tresses et un bustier en cuir. Je n’avais jamais entendu ce titre sur scène et je suis ravi de cette première fois. Il y a un bref incident technique pendant la chanson avec une coupure son, mais le public prend le relais en continuant de chanter comme si de rien n’était. C’était très cool ! Madonna dédie la chanson suivante, « Mother and Father », l’une des surprises de la setlist, à sa mère et plus généralement à toutes les mères, ‘le job le plus difficile du monde‘ nous dit-elle. Elle est accompagnée à la guitare par son fils David qui, visiblement, a un souci avec sa tenue et ‘oublie’ de jouer de son instrument pendant que la bande playback se déroule sans encombre. C’est un peu dommage pour l’authenticité, mais ça n’enlève rien au plaisir d’entendre ce titre de l’album « American Life », que je n’aurais jamais pensé découvrir sur scène 👏 On peut voir des photos de ses parents affichées en arrière-plan. David se trompe aussi dans ses déplacements, ce qui fait rire Madonna.
Madonna se lance ensuite dans un long discours. Elle plaisante sur le fait que tout le monde a des parents, et qu’on est peut-être même assis à côté d’eux à cet instant précis ! Elle imagine que ce sont même eux qui nous ont probablement forcés à venir la voir en concert 😆 Tout le monde éclate de rire parce qu’elle fait référence à son âge de manière frontale, ce qui est assez inattendu ! « Go fuck yourself! I’m not that old! » nous lance-t-elle après. Elle évoque ensuite l’état du monde, affirmant que nous sommes tous responsables et que nous pouvons ‘partager notre lumière’ pour le rendre meilleur. Elle enchaîne avec une reprise acoustique à la guitare de « I Will Survive » (oui, la chanson de Gloria Gaynor) et nous demande d’allumer nos téléphones portables en signe de paix. Les lumières s’éteignent progressivement, ce qui pousse Madonna à nous engueuler pour les rallumer 😅 Vous pourrez retrouver la séquence en vidéo à la fin de l’article.
À la fin de la chanson, elle entame « La Isla Bonita », qui est un vrai bon choix pour relancer l’ambiance : les gens chantent en chœur et l’énergie revient. Son fils David ‘joue’ de la guitare en arrière-plan. Le titre est couplé à une version revue et corrigée de « Don’t Cry For Me Argentina » sur le même rythme, et c’est une cacophonie sans nom 🥴 S’il y a un moment véritablement raté dans le spectacle, c’est bien celui-ci. Elle termine poing levé avec un drapeau LGBT à la main à côté de son double période American Life. S’ensuit un montage vidéo avec des extraits cultes de sa carrière, sur « I Don’t Search I Find », avec Bob en mode Minority Report contrôlant les images avec ses mouvements. Bien que l’interlude soit un peu long, c’est bluffant de revoir tout ce qu’elle a accompli en 40 ans !
L’attention se porte à présent au bout de l’avancée où une trappe vient de s’ouvrir. Madonna apparaît pour interpréter « Bedtime Story », vêtue d’une combinaison argentée Versace conçue pour refléter la lumière comme une armure. Le bout de l’avancée révèle un grand cube lumineux projetant des images psychédéliques en 3D. Madonna est allongée sur le cube dont les faces diffusent son image captée en direct. C’est laid comme tout 😬
À la fin du titre, l’un des danseurs vient la chercher dans le fameux cadre lumineux pour une version reboostée de « Ray Of Light » sous une pluie de lasers. C’est l’un des tableaux les plus impressionnants et énergiques du spectacle ! La chorégraphie est étrange par contre, avec Madonna gesticulant comme prise de convulsions pendant qu’elle mime le démarrage d’une mobylette… Je n’ai pas trouvé de meilleure manière de le décrire désolé 😂 Une fois les pieds sur la terre ferme, elle revêt un long manteau noir et interprète « Rain » sur des images du clip de « Frozen ». C’est sympa, même s’il est surprenant de ne pas entendre « Frozen ».
Le dernier interlude de la soirée nous ramène dans les années 80, il s’agit de « Billie Jean/Like a Virgin » : deux danseurs déguisés en Michael Jackson et en Madonna époque ‘Like a Virgin’ font leur apparition sur scène avant de réapparaître en ombres chinoises sur une toile descendue au centre de la scène. Les deux icônes dansent ensemble, s’amusent et interprètent tour à tour leurs deux hits, tandis que des photos d’archives sont diffusées sur les écrans. Au-delà d’un hommage à MJ, c’est un joli clin d’œil au Virgin Tour de 1985 durant lequel elle avait déjà proposé ce mashup.
Puis c’est « Bitch I’m Madonna », lancé par un sample de « Give Me All Your Luvin’ » qui a l’honneur de clôturer la soirée. Les danseurs arborent des tenues emblématiques de sa carrière. C’est excellent 🤩 Sa propre tenue en revanche est affreuse : un corset bleu et un long voile blanc qui lui fait une tête énorme. « Bitch I’m Madonna » en final, il fallait oser ! Le titre passe quand même bien dans le contexte, dirons-nous. Il est couplé à quelques secondes de « Celebration » en guise d’outro finale. Elle grimpe sur la plateforme centrale pour saluer le public, lancer quelques mercis et disparaît après un ultime «Thank you Brooklyn! ». Je ne peux m’empêcher de la trouver touchante dans son horrible accoutrement, elle a l’air si heureuse et émue au milieu de tout ce barnum 🥰
J’ai un mot pour résumer le show : intense. Par moments, je me suis senti un peu submergé par tout ce qui se passait sur scène, il émanait une urgence inhabituelle pour un concert de Madonna, comme si elle avait voulu tout montrer, voire trop ! Certaines parties m’ont semblé un poil trop longues, notamment en raison des nombreux interludes. Je suis convaincu que le spectacle aurait gagné en impact en étant plus condensé. Malgré cela, il est indéniable qu’elle nous a offert un panorama complet de sa carrière, séduisant aussi bien pour les fans que pour les non-fans 👍 Bien sûr, quelques titres que j’aurais aimé entendre manquaient à l’appel (comme « Love Profusion » ou « Hollywood »), mais sur le moment, j’ai été vraiment séduit par les choix qui ont été fait, notamment l’ajout de « Nothing Really Matters » et « Mother and Father » dans la setlist. En ce qui concerne les arrangements, c’était un poil trop sage. Sans musiciens, mais avec Stuart Price aux commandes, j’espérais davantage. Certains titres manquaient d’un petit twist. Le fait qu’elle chante en live presque tout le temps était une très bonne surprise. J’espère que cela sera correctement retranscrit sur l’album live s’il y en a un.
Le spectacle est vibrant, lumineux et regorge de clins d’œil à sa carrière, notamment à travers les visuels et les costumes. Bien que les tenues de Madonna soient moins flamboyantes que celles de ses danseurs, le corset JPG et le kimono de l’introduction font exception : elle était sublime sur « Nothing Really Matters ». Il y a d’excellentes idées de mise en scène avec le cube, la boule à facettes ou le cadre volant. Cependant, j’aurais apprécié qu’ils exploitent un peu plus l’espace scénique, comme cela a été fait sur « Die Another Day ». Madonna a interagi avec humour avec le public tout au long du spectacle et a démontré une énergie exceptionnelle sur scène. À 65 ans, offrir un tel spectacle mérite le respect ! On réalise à quel point elle assure toujours autant. L’ambiance était cool, et le public semblait ravi. J’ai hâte de la retrouver fin janvier au Madison Square Garden, avec l’espoir qu’elle apporte quelques petites modifications entre-temps. Je suis sûr que sera l’occasion de découvrir des tonnes de nouvelles choses. Je vous donne RDV sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter/X et Instagram et vous invite à découvrir les articles que j’ai consacrés à Madonna depuis le lancement du site en cliquant ici : #Madonna.
Setlist : Nothing Really Matters / Everybody / Into the Groove / Causing a Commotion (Acapella) / I Love New York / Burning Up / Open Your Heart / Holiday / Live to Tell / Like a Prayer / Erotica / Justify My Love / Fever (Acapella) / Hung Up / Bad Girl / Vogue / Human Nature / Crazy for You / Die Another Day / Don’t Tell Me / Mother and Father / I Will Survive (Acoustique) / La Isla Bonita / Don’t Cry for Me Argentina / Bedtime Story / Ray of Light / Rain / Bitch I’m Madonna / Celebration
Également disponible en vidéo sur YouTube : I Love New York / Burning Up – Like A Prayer – I Will Survive