20 Novembre 2012 – Christophe Willem : Sessions – Olympia, Paris
J’avais pris beaucoup de plaisir à découvrir Christophe Willem sur scène en 2010 pour le « Coffee Tour » : Christophe Willem : Coffee Tour – Zénith, Montpellier (2010). Et si l’expérience humaine avec les spectateurs pendant cette soirée m’avait un peu refroidi à acheter un billet pour le 1er round des « Sessions » en mai dernier : j’ai surmonté mes aprioris lors de l’ajout d’une seconde date à Paris et succombé au plaisir de découvrir l’album « Prismophonic » en live. Tout ce que je peux vous dire pour le moment : c’est que je ne regrette absolument pas ! Quel talent ! Je pourrais m’arrêter à sa voix, mais il apporte tellement de choses en plus sur scène ! Je souhaite de tout cœur que ce compte-rendu lui fasse honneur !
Étant placé en mezzanine, j’arrive au dernier moment à l’Olympia – en espérant au fond de moi avoir raté la première partie. Je pensais en effet que ce serait la même que pour Mika, Sophie Délila, car Christophe Willem en avait touché deux mots l’après-midi même sur Twitter. Manque de bol – c’est pire. Je ne pourrais même pas vous dire le nom de l’artiste qui est venu interpréter ces quelques titres sur scène. Pas fameux – même si j’avoue que dans ces conditions, il est toujours difficile de capter le public. La musique diffusée en fond sonore devient tout à coup plus présente et je comprends vu l’agitation dans la salle que le concert est sur le point de commencer…
L’intro est plutôt démente – je reconnais rapidement les gimmicks de « Starlite » qui la composent. Deux « personnages » habillés dans des combinaisons de protection traversent de part et d’autre la scène avec des lampes torches. Après coup, je ne comprends pas spécialement l’intérêt de leur présence, car ça n’a pas spécialement eu de rapport avec la suite… Les musiciens prennent place derrière leurs instruments et Christophe Willem fait son entrée sur scène dans un halo de fumée. Excellente mise en bouche. Je découvre même un bout du titre auquel je n’ai jamais fait attention sur le disque (« Je ne veux plus me mentir… Toutes ces lumières m’attirent… »). Sans transition, il enchaîne sur « Trash » qui est toujours un excellent moment sur scène. Petit interlude dédicacé à Prince sur l’une de ses chansons phares : « Kiss ». Christophe prend ensuite la parole pour nous demander comment on va et fait le pitre pendant quelques minutes, avant de nous avouer qu’il a senti un coup de mou sur « Trash ». Il décide donc de faire un petit test en nous faisant reprendre la chanson en question. Faut dire qu’avec lui, ça marche super bien, car il ajoute à la reprise un second degré que l’on retrouve rarement chez les artistes.
Introduction aux percussions pour « Automatik » qui est l’un des moments que j’ai préférés. L’ambiance lumineuse est géniale, l’orchestration live déchire tout et quelle puissance vocale pour la fin du morceau. La rythmique à la batterie reprend de plus belle à la suite d’« Automatik », mais cette fois-ci c’est pour « Berlin ». C’est peut-être la chanson qui a subi le plus gros lifting. Ce n’est pas ce que j’ai préféré. Sur le moment, ça me semble un peu brouillon même si on sent qu’il y a du boulot derrière cette nouvelle version. Il faut dire que l’originale est tellement énorme : c’est difficile de faire mieux. Autre moment particulièrement réussi : « Indélébile » avec une réorchestration rock plutôt efficace. Christophe profite même de la chanson pour descendre la chanter dans le public. Le break lui permet d’ailleurs de monter à la mezzanine pour faire participer le public du balcon. J’ai adoré ce moment ! La suite s’annonce un peu plus calme avec « Équi-libre » puis « Si Mes Larmes Tombent ». Il interprète ensuite un mashup d’un des titres de « Caféine » avec un morceau de Christina Aguilera : « Fragile / Beautiful ». Superbe démonstration vocale. Mais je préfère sans l’ombre d’une hésitation sa version de « Jacques A Dit » qui est certainement l’une des plus belles chansons de son répertoire. Toute la salle l’accompagne.
L’ambiance change du tout au tout avec l’arrivée sur scène de notre grande copine à Guillaume et moi. Elle a des cheveux, elle sait parler en anglais, elle fait des tests disco… Je veux bien entendu parler de Sophie Délila qui vient se joindre à Christophe pour interpréter la nouvelle version d’une de ses chansons à elle : « What Did I Do ». Sympa. Il profite de l’interlude qui suit pour présenter les musiciens… en musique bien sûr ! Résonnent en arrière-plan les premières notes de « Call Me Maybe » qui annonce le medley « Call Me Maybe / Le Temps Qu’il Reste » : il y a beaucoup d’énergie sur la scène comme dans la salle… Mais pas autant que sur le mashup qui suit : « Sans Contrefaçon / Double Je » qui provoque une véritable hystérie à l’Olympia ! Christophe descend dans le public une nouvelle fois, mais cette fois-ci c’est pour ma pomme. Je vous ai raconté le coup de la rencontre backstage avec Mika… et bien rebelote ! Je suis en train de filmer quand je le vois s’approcher : mes mains commencent à trembler et je me retrouve à filmer son cul en me demandant bien ce qu’il faut que je fasse : continuer ? Arrêter ? Bref, mon objectif principal sur le moment était vraiment d’assurer une contenance face aux dizaines d’appareils photo braqués sur Christophe (et par conséquent sur moi qui me trouvait juste à côté) : et j’ai gardé la face, mais ce fût difficile. LOL.
Je suis encore un peu ailleurs quand il rejoint la scène pour « Ennemis in L.O.V.E. ». Heureusement je me reprends pile à temps pour mon titre préféré de « Caféine » : « La Demande ». Quel plaisir de réentendre ce morceau que j’adore ! La réorchestration me fait un peu peur au début, mais finalement l’ensemble passe bien et la montée en puissance tout au long est excellente ! D’ailleurs, il enchaîne directement avec « Heartbox » autre excellent morceau de ce même album. Christophe nous explique ensuite que son guitariste Steven, lors des auditions, lui a proposé une nouvelle version de la chanson « Entre Nous Et Le Sol » qu’il a décidé de garder sur scène. Mouais. Ce n’est pas la claque. La claque, elle vient juste après avec « Falling ». Je ne saurais trouver les mots pour vous dire à quel point son interprétation est sublime. Tout en justesse et en émotion. C’est parfait ! Je suis assez déçu du rendu vidéo, car le son est étouffé et ne rend vraiment pas honneur à ce moment du concert qui est pour moi l’un de mes favoris. Christophe quitte la scène avant le rappel qui s’effectue sur le lead-singe de « Prismophonic » : « Cool ». Excellente ambiance dans la salle pour ce final plein d’énergie après un show de quasiment 2h !
Vous l’avez compris tout au long de ce compte-rendu : j’ai vraiment passé une excellente soirée ! Il a fait le show en enchaînant les morceaux de son nouvel album « Prismophonic » avec quelques anciens titres de son répertoire remis au goût du jour – comme « Double Je » à la sauce ‘Mylène Farmer’ – sans pour autant les dénaturer. De manière générale : j’ai beaucoup aimé les réorchestrations, il est vraiment fort là-dessus. Je retiens particulièrement « Starlite », « Automatik », « Indélébile », « Falling » (c’était sublime) et « La Demande ». Enfin bref, tout était bien – sauf peut-être la nouvelle version de « Berlin » un peu chelou mais c’est un détail. Quelques regrets sur l’absence de titres que j’aurais bien aimé entendre comme « Jamais Dû » et « L’Amour me Gagne ». C’est dommage.
C’est un spectacle ultra-dynamique : quelle énergie sur scène ! Il est drôle, chaleureux et il chante extrêmement bien : on ne peut pas lui reprocher grand-chose. Concernant la mise en scène, les jeux de lumière sont vraiment réussis, il y 3-4 machins qui clignotent au fond, pas de quoi fouetter un chat : franchement, il n’y aurait rien eu, je n’aurais pas vu la différence. En tout cas, c’est promis : je ne rechignerais plus à prendre une place maintenant. D’autant plus que mes voisines étaient charmantes cette fois-ci, héhé ! On termine avec les liens vers la galerie photo et ma chaîne YouTube où vous pourrez découvrir quatre vidéos du spectacle. J’ai choisi ici celle qui a remporté le plus de suffrages dans mon entourage, le mashup « Sans Contrefaçon / Double Jeu » – où vous pourrez voir… son cul tendu vers l’objectif. Petite note de glamour pour terminer en beauté ! N’hésitez pas à laisser un commentaire et à vous abonner à mes pages : Facebook, Twitter et Instagram pour être tenus informés de l’actualité du blog et découvrir les prochains articles consacrés à Christophe Willem : Christophe Willem.
Setlist : Starlite / Trash / Kiss / Automatik / Berlin / Indélébile / Équi-libre / Si Mes Larmes Tombent / Fragile / Beautiful / Jacques A Dit / What Did I Do / Call Me Maybe / Le Temps Qu’il Reste / Sans Contrefaçon / Double Je / Ennemis in L.O.V.E. / La Demande / Heartbox / Entre Nous Et Le Sol / Falling / Cool
Également disponible en vidéo sur YouTube : Falling – Jacques A Dit – Cool – Sans Contrefaçon / Double Je
Merci merci du partage, tes photos et vidéos sont top top top !!!!
Très bel article. Merci. 😉
Holalalala les frissons sur ta vidéo de Jacques a dit …j’en ai les larmes aux yeux !!!
Petite question tu as quel appareil photo s’il te plait ?
Merci pour vos commentaires 😆
Alors l’appareil, c’est un modèle Lumix TZ-7 de chez Panasonic !
De rien avec plaisir Kéké, je fais le tour de ton blog petit a petit !!! Je me régale !!!
Merci pour ton appareil photo, j’ai le TZ8 😉