25 Novembre 2013 – Blue : Roulette Tour – L’Alhambra, Paris
Je suis toujours embêté d’enchaîner les concerts et par conséquent les comptes rendus parce que j’oublie facilement les détails et que les chroniques qui en résultent sont moins intéressantes que celles que j’écris en prenant mon temps. Mais je ne vais pas me plaindre plus longtemps, j’ai choisi et je suis ravi d’aller voir tous ces artistes sur scène et tout aussi heureux de le partager avec vous. Ceux qui suivent régulièrement l’activité du blog savent que c’est la deuxième fois que je vais voir le groupe Blue en concert cette année (cf. Blue : Roulette Tour – La Maroquinerie, Paris (2013)). Après une expérience plutôt satisfaisante la première fois, je n’ai pas hésité à reprendre une place pour cette deuxième date, à l’Alhambra cette fois-ci. Cette tournée est portée par l’album « Roulette » que j’ai appris à connaître/aimer après le concert et que j’écoute aujourd’hui avec beaucoup de plaisir.
Avec Guillaume, on arrive devant la salle aux alentours de 18h30 : il y a beaucoup de monde, comme la première fois à la Maroquinerie. On rentre assez tardivement. C’est ma première fois à l’Alhambra… La salle est somme toute assez sympathique. Lorsque les lumières s’éteignent, on est prêt pour accueillir les membres de Blue sauf que… contrairement au concert du mois de juin : il y a une première partie ! Loick Essien. Objectivement, c’est le genre de musique que je peux facilement écouter (hip-hop/dance à la Jason Derülo), mais là il y a un gros problème : le volume sonore. Dès la première chanson, je comprends la catastrophe auditive qui nous attend : le son est beaucoup trop fort. Lorsqu’il monte dans les aiguës, c’est un vrai calvaire ! Pas parce qu’il chante faux, mais parce que le volume est beaucoup trop élevé. Un joli carton rouge pour l’ingénieur du son ! Une fois la première partie terminée, on a encore une grosse demi-heure d’attente avant que le groupe fasse son entrée en scène.
L’introduction se la joue « mystique » : une voix grave et sombre raconte l’épopée du groupe, le tout noyé sous un bruit assourdissant. La séquence musicale reprend le thème principal de « All Rise », l’un de leurs plus grands succès. Lorsque les garçons arrivent sur scène c’est la folie, on entend les premiers « Oh-oh-oh-oh, Oh-oh-oh-oh » de « We’ve Got Tonight » qui donne le véritable coup d’envoi du concert. Le son est malheureusement toujours aussi mauvais, mais ça ne semble pas déranger les spectateurs qui sont déjà en transe devant les quatre membres du groupe : Simon Webbe, Duncan James, Antony Costa et Lee Ryan. La transition est instantanée sur « Bubblin’», un des titres de leur répertoire que je préfère. Simon prend ensuite la parole pour nous souhaiter la bienvenue au concert. Suivent « Fly By » et « Too Close », puis « Ayo », première nouveauté de la soirée. Je suis un grand fan de cette chanson et je suis ravi qu’elle soit présente sur ce deuxième round. La mise en scène est excellente ! Vous trouverez la vidéo à la fin de l’article.
La tendance que j’avais mise en avant lors de mon premier compte rendu se confirme : Simon et Duncan sont toujours aussi bons et énergiques, Lee et Antony un peu à la traîne bien qu’il y ait un léger mieux par rapport à la Maroquinerie. Le spectacle lui-même me semble plus sophistiqué, que ce soit au niveau des réorchestrations ou des jeux de lumière : c’est un bon point ! Ils enchaînent sur « Black Box », « U Make Me Wanna » et « Sing For Me » que j’attendais avec beaucoup d’impatience. J’ai découvert le titre en juin dernier : je n’avais jamais été jusqu’au bout de l’album « Roulette » et je n’avais donc jamais entendu cette merveille ! Je n’avais pas spécialement remarqué l’importance des bandes de soutien lors de leur premier passage en France, notamment au niveau des chœurs, mais c’est flagrant cette fois-ci : le playback tient une place prépondérante ici. Je trouve qu’on perd en clarté d’écoute, en plus des problèmes de sons évidemment. L’orchestration de la chanson est légèrement différente et lorsque le titre original se termine, Duncan et Antony rejoignent les coulisses alors que Lee et Simon restent pour le « remix » sur lequel Simon va poser un rapide flow avant de quitter la scène à son tour.
Après un rapide interlude instrumental, le groupe revient avec un morceau de « Roulette » que j’adore : « Paradise». J’attendais énormément de ce titre et je n’ai pas du tout été déçu ! La version live est excellente (elle a aussi droit à une partie remixée) et les garçons nous proposent de participer « physiquement » à la chorégraphie en nous demandant de nous baisser, puis de sauter tous ensemble lorsque la chanson repart et explose. Ils reprennent ensuite une chanson de Stevie Wonder « Signed, Sealed, Delivered, I’m Yours » puis c’est au tour de « Heart On My Sleeve ». Lorsqu’ils enchaînent sur « Sorry Seems To Be The Hardest Word », j’ai de la peine pour Lee qui, pour je ne sais quelle raison, force sur toutes ses parties. Je ne sais pas si c’est voulu ou s’il n’a pas le choix, mais je trouve que le morceau perd vachement en fluidité. Le groupe se lance dans « If You Come Back » et « Broken ». Simon nous explique qu’il y a deux cadreurs dans la salle et qu’ils tournent leur nouveau clip ce soir. La chanson est une ballade plutôt sympa, ils nous la font reprendre a capella : enfin pas moi, parce que je ne connais pas les paroles, LOL.
Duncan prend quelques secondes ensuite pour dire que le morceau qui arrive parle de… sexe : il s’agit de « Break You Down » qui, pour une raison qui m’échappe, est intégralement en playback. La différence est flagrante avec le reste des titres, d’autant plus que le son est du coup, encore plus immonde. Les garçons sont assis sur des chaises et multiplient les poses sexy. Ils enchainent ensuite avec deux des singles de l’album : « Hurt Lovers » et « Break My Heart » dont vous trouverez la vidéo à la fin de l’article. Je suis un grand fan de celle-ci. Ça va pour Lee qui se débrouille mieux dans les aigus même si on sent toujours des fragilités dans sa voix. Le titre bénéficie aussi d’un « remix » : c’est Simon qui s’en amuse le plus ! Ils profitent de l’occasion pour présenter les musiciens qui les accompagnent. La fin du concert approche avec « One Love », immense succès qu’on attendait tous. Le public leur a préparé une surprise avec des pancartes « We LOVE Blue ». Ils nous listent ensuite les sites et les réseaux sociaux sur lesquels on peut les retrouver et remercient leur équipe avant de retourner en coulisse pour le rappel. Le concert se termine avec deux énormes tubes : « Breathe Easy » et « All Rise » que les spectateurs reprennent en chœur.
En résumé, j’ai beaucoup aimé la soirée. Malgré les problèmes de son, j’ai profité du concert comme il se devait ! J’ai particulièrement apprécié la setlist, légèrement différente de celle de la Maroquinerie avec des ajouts notoires comme « Ayo » ou « Paradise », ou encore la présence de nombreux remix, une bonne idée pour faire grimper l’ambiance. J’ai trouvé les garçons plutôt à l’aise, plus qu’en juin dernier d’ailleurs, avec toujours beaucoup de difficultés vocales et scéniques de la part d’Antony – qui, à mes yeux, a livré une prestation plus que moyenne. Ce sont Duncan et Simon qui se débrouillent le mieux, que ce soit vocalement ou scéniquement : ils portent le concert sur leurs épaules. Lee ne s’en sort pas trop mal au niveau du jeu de scène, mais il a un vrai souci avec sa voix : regardez la vidéo de « Sorry Seems To Be the Hardest Word », il fait peine à voir. D’ailleurs, chose que je n’avais pas remarquée la première fois : certaines parties sont intégralement en play-back, certains refrains notamment ou plus flagrant : « Break You Down ». Personnellement, ça ne m’a pas choqué, mais c’est quand même important de le souligner ici, d’autant plus que ce n’était pas le cas à la Maroquinerie !
Les chorégraphies sont toujours aussi sympas à regarder et la mise en scène est super chouette. Aucun souci au niveau de l’ambiance, des fans en folie comme la première fois, qui chantent, dansent, hurlent dans les oreilles de leurs voisins, LOL. Je peux vous dire qu’entre Justin Bieber, Blue et Pascal Obispo cette année : j’ai au moins perdu 5/10e en audition. Haha. Bref, je ne dis pas non pour une troisième fois (jamais deux sans trois dit-on), mais sur une nouvelle tournée ! En parlant de ça, n’hésitez pas à aller jeter un œil sur mon premier compte-rendu : Blue : Roulette Tour – La Maroquinerie, Paris (2013). Je vous propose de terminer avec les photos et les vidéos de la soirée. Encore une fois, je m’excuse de la piètre qualité des images, elles sont juste bonnes à vous donner une idée de l’ambiance générale qui se dégage du spectacle. Je vous propose maintenant de me rejoindre sur Facebook, Twitter et Instagram pour découvrir de nombreuses autres chroniques de concert !
Setlist : We’ve Got Tonight / Bubblin’ / Fly By / Too Close / Ayo / Black Box / U Make Me Wanna / Sing For Me / Paradise / Signed, Sealed, Delivered, I’m Yours / Heart On My Sleeve / Sorry Seems To Be The Hardest Word / If You Come Back / Broken / Break You Down / Hurt Lovers / Break My Heart / One Love / Breathe Easy / All Rise
Également disponible en vidéo sur YouTube : Ayo – Sorry Seems To Be The Hardest Word – Paradise – Break My Heart
Mieux qu’en juin, alors ça devait vraiment être carrément énorme ! Merci de partager ça, on a l’impression d’y avoir été un petit peu 🙂 …
cétait juste MAGNIFIQUE!!! J’étais là en Juin et malgré que le concert de juin étit déja GRANDIOSE celui çi était plus que GRANDIOSE! Ils sont tous geniaux et attentif envers nous! cette fois ci j’étais tout devant j’ai pu profiter du show encore mieux est d’une façon différente et échangé des magnifique sourire avec eux
Lee interprète Sorry seems to be différement mais j’aime beaucoup. Ses compétences vocales sont uniques à mon sens… C’est un grand groupe vocal! 🙂 Merci pour ces vidéos et pour le compte rendu…
Lee a eu une opération des cordes vocales il y a quelques années c’est pour ça que sa voix à changée !)