24 Juin 2013 – Alicia Keys : Set The World On Fire Tour – Bercy, Paris
Il n’était pas du tout prévu qu’on aille voir Alicia Keys à Bercy avec Guillaume. On en avait parlé régulièrement depuis l’ouverture de la billetterie, mais ça ne faisait pas partie de nos priorités ! J’ai tout de même surveillé les sites de revente et j’ai eu la chance de tomber sur la bonne occasion qui nous a permis d’avoir les billets à moitié prix. Là-dessus, pas d’hésitation : nous aussi on voulait voir Alicia mettre « Paris on Fire » !
On arrive devant Bercy aux alentours de 18h30 et la file d’attente est longue… Bien plus longue qu’habituellement d’ailleurs. Et étrangement, une fois à l’intérieur, on est encore mieux placé que pour les précédents concerts que l’on a faits dans cette salle. Comme quoi, ça ne veut rien dire ! L’attente est plutôt tranquille jusqu’à la première partie. Il s’agit de Miguel, que la plupart d’entre vous connaissent sûrement grâce à son duo avec Mariah Carey, « #Beautiful ». Titre qu’il interprète d’ailleurs en solo ! Le set est plutôt agréable : il y a une vraie mise en scène avec une entrée travaillée, un décor, des jeux de lumière, etc. Après… Musicalement parlant, il ne me touche pas, mais je dois reconnaître que c’était sympa. Un petit message de Bercy pour nous dire que la salle nous « offre » 30 minutes d’entracte, ouch… On s’impatiente un peu et les lumières s’éteignent enfin !
Un rideau cache la scène et une vidéo des rues de New York y est projetée sur un extrait de « Streets Of New York ». On approche d’un immeuble et plus particulièrement d’une fenêtre où Alicia Keys (la vraie) apparait par transparence en fredonnant quelques notes du célèbre « Empire State Of Mind ». Le rideau se lève et c’est la folie dans la salle. On découvre le décor. Il est composé de trois écrans géants et d’une scène sur deux niveaux. Alicia est en haut des marches : elle porte une tenue noire et un énorme chapeau. Quatre danseurs font leur apparition pour la véritable première chanson : « Karma ». Je ne me souvenais plus du tout de ce morceau qui est absolument dément en live. Superbe entrée en matière. J’ai adoré cette intro ! Dès le second titre, Alicia s’installe devant un piano à queue blanc pour interpréter « You Don’t Know My Name » et « Tears Always Win ». Elle délaisse ensuite son instrument pour rejoindre les danseurs pour une chorégraphie sensuelle sur « Listen To Your Heart ». Pour le moment, je dois avouer que je ne connais pas bien les chansons qu’elle a choisies, mais rien de déplaisant dans tout ça. C’est un vrai plaisir pour les oreilles. Il y a des caméras dont on ne voit jamais les images sur les écrans… Je me demande si elle ne nous prépare pas un petit DVD de la tournée ! Réponse dans quelques mois…
Elle enchaîne, au piano, sur « Like You’ll Never See Me Again » : le décor nous plonge dans une ambiance de clair de lune. On peut voir l’ombre d’une danseuse sur les écrans et la salle renvoie une atmosphère bleutée. La voix est à fleur de peau sur cette chanson. J’ai beaucoup aimé l’entendre chanter avec ce timbre cassé. Le rideau descend et cache de nouveau la scène. Deux danseurs viennent nous faire patienter durant le changement de décor, puis on découvre Alicia en haut des marches, avec un petit clavier, pour « A Woman’s Worth ». Elle rejoint sa troupe pour la chorégraphie et à la fin du morceau : un piano droit noir apparait au centre de la scène. Alicia s’y installe pour interpréter « Diary ». Pendant la chanson, le rideau descend de nouveau et, il s’y dessine tout plein de symboles, accompagnés de messages comme « Me & You », « Diary », « Secrets », etc. Le rendu est sympa !
Le voile remonte et un des danseurs de la troupe rejoint Alicia sur scène. Elle est toujours au piano et pendant qu’elle chante « Un-Thinkable (I’m Ready) » : il multiplie les poses lascives et sensuelles pour la séduire. Je n’ai encore pas entendu beaucoup de titres que je connais depuis le début du concert, mais la tendance s’inverse avec « Try Sleeping With A Broken Heart ». C’est un morceau que j’adore : d’ailleurs je suis bien plus fan de son précédent album « The Element Of Freedom » que du dernier « Girl On Fire ». L’orchestration live est excellente et Alicia termine le titre au piano avant de chanter l’un de ses plus grands succès (si ce n’est le plus grand) : « Fallin’ ». Là encore, on ne peut qu’être ébahi devant ses performances vocales.
Elle laisse place à ses deux choristes, Whitney Keaton et Raphael Smith pour un interlude sur « I’ll Be There For You » et « You’re All I Need To Get By ». Alicia revient sur « When It’s All Over » et s’éclate comme une folle sur scène. Elle enchaîne sur « Limitedless », un morceau aux influences reggae : c’est court, mais ces deux titres mettent une sacrée ambiance à Bercy et les jeux de lumière sont super sympas. Elle a le sourire jusqu’aux oreilles et nous aussi ! Elle retrouve son petit clavier et chauffe la salle avant d’entamer « Unbreakable » accompagnée des choristes. Super ambiance sur ce titre-là également. Mais pas autant que sur « Doesn’t Mean Anything ». Quelle sublime chanson ! La montée en puissance tout au long est géniale. Elle termine le morceau en nous faisant taper dans les mains. Toute la salle joue le jeu !
Elle enchaîne, toujours au piano, sur « Brand New Me » et « Not Even The King » : les deux révélations de la soirée pour moi. Je connais les titres, mais je n’avais pas réalisé à quel point ils sont sublimes ! Vraiment, ce sont mes deux nouveaux coups de cœur ! Je n’écoute pas grand-chose de « If I Ain’t Got You », car il y a une merde dans la fosse à ce moment-là… Je ne pourrais pas vous dire quoi, mais une demi-douzaine de vigiles passe à côté de nous en furie. Ils défoncent même un mec qui se trouve sur leur chemin et qui n’est pas très content qu’on le bouscule. Je ne suis pas du tout curieux habituellement, mais j’aurais bien avoir savoir ce coup-ci ! Lol ! Heureusement, la tension se dissipe et ça me permet de ne pas rater ma chanson préférée : « No One ». D’ailleurs, j’ai été incapable de la reconnaître, car l’intro est complètement réorchestrée. Quel pied, tout Bercy reprend les « Oh oh oh oh oooh » en chœur ! Un excellent moment !
La salle est de nouveau plongée dans le noir. Seuls quelques rayons rouges illuminent le devant de la scène. L’intro de la chanson qui vient est tonitruante. Je ne mets que quelques secondes à comprendre qu’il s’agit d’un des titres que j’attends le plus de la soirée : « New Day ». Je dégaine mon appareil photo et vous pourrez retrouver la vidéo à la fin de la chronique. L’un des meilleurs moments du spectacle : tout est génial ! L’orchestration live avec l’outro aux percussions, les projections vidéo, la chorégraphie, sa voix forte et brute. Le titre a tout d’un tube ! Je l’écoute en boucle depuis ! Sans transition et toujours aux percus, elle enchaîne sur « Girl On Fire ». LE gros moment de la soirée. Les spectateurs deviennent dingues. J’avoue que je me suis un peu lassé de la chanson, mais en live, elle rend tellement bien ! Le rideau tombe de nouveau et la célèbre intro de « Empire State Of Mind » résonne dans la salle. La boucle est bouclée ! Jay-Z apparait en projection et les quatre danseurs arrivent sur scène. Alicia revient vêtue d’une robe de soirée pailletée. Franchement… Cette tenue est peut-être la seule faute de gout du spectacle. Elle n’a clairement pas la silhouette adéquate pour porter ce genre de choses… Outre le costume, c’est un excellent final ! Elle modifie d’ailleurs légèrement les paroles pour les adapter à Paris : « In Pariiis, concrete jungle where dreams are made, oh There’s nothing you can’t do, now you’re in Pariiis ». Elle nous remercie ensuite chaleureusement d’être venus l’applaudir. Le rideau tombe une dernière fois et on a le droit à quelques minutes de rab en vidéo avec une outro sur « Hallelujah ».
C’était une belle soirée en compagnie d’Alicia Keys. J’ai adoré le spectacle : il y a une douceur qui se dégage de la personne, des chansons, de la mise en scène. On ne peut ressortir de la salle que sous le charme. Une prestation sans fautes : vocalement c’est super, elle communique avec le public, elle est énergique. Pas grand à redire. Peut-être un petit « bof » sur les tenues qui ne la mettent pas vraiment en valeur.
La mise en scène du spectacle est plutôt classique (écrans, projections vidéo, escaliers), mais ça marche bien ici. On n’en attend pas plus de toute façon : on va la voir pour elle, pour sa voix, pas pour un déluge d’effets spéciaux. Les ambiances lumineuses collent bien aux morceaux, il y a une belle énergie tout au long du spectacle, ainsi que pas mal de moments forts. Tout est assez bien réparti sur l’ensemble de la soirée : j’ai beaucoup aimé « Karma », « Try Sleeping With A Broken Heart », « Fallin’ », « Brand New Me », « Not Even The King », « No One », « New Day », « Girl On Fire » et évidemment… « Empire State of Mind » qui lui permet de clore le show sur une note fédératrice. On termine avec les photos et les vidéos, n’hésitez pas à laisser un commentaire si vous aussi vous avez eu la chance de voir Alicia Keys en concert et à vous abonnez à mes pages Facebook, Twitter et Instagram pour découvrir de nombreuses autres chroniques de concert !
Setlist : Karma / You Don’t Know My Name / Tears Always Win / Listen To Your Heart / Like You’ll Never See Me Again / A Woman’s Worth / Diary / Un-Thinkable (I’m Ready) / Try Sleeping With A Broken Heart / Fallin’ / I’ll Be There For You / You’re All I Need To Get By / When It’s All Over / Limitedless / Unbreakable / Doesn’t Mean Anything / Brand New Me / Not Even The King / If I Ain’t Got You / No One / New Day / Girl On Fire / Empire State Of Mind, Part II: Broken Down
Également disponible en vidéo sur YouTube : Fallin’ – New Day – Try Sleeping With A Broken Heart
Je vous propose également une galerie spéciale Miguel comme il s’agit, pour une fois, d’une première partie « renommée ».
bonjour !
pas encore disponible le compte rendu du concert de AK ? 🙂
Si tout va bien : il sera en ligne demain ! Il est quasiment terminé !
ce compte rendu se fait désirer ^^
Très bon résumé!
Un excellent concert effectivement, avec une Alicia Keys toute mignonne.
Mais, il faut le dire, et je sors mes couilles, elle a quand même un cul ÉNORME!