26 Juin 2012 – Lenny Kravitz : Black And White France – Bercy, Paris
Lorsque j’ai commencé l’écriture des comptes rendus pour le blog, c’était avant tout pour garder mes souvenirs intacts au fil des années. Aujourd’hui, l’objectif est toujours le même, mais je tente de m’appliquer un peu plus pour partager mes expériences avec vous de la façon la plus soignée qui soit. Cette année est un peu différente des précédentes puisqu’il y a beaucoup d’événements musicaux auxquels j’assiste et je ne trouve pas forcément le temps d’écrire les articles… D’où ce léger délai entre les concerts et la publication de mes chroniques. J’espère que vous m’excusez !
Cette petite parenthèse fermée, revenons au mardi 26 juin 2012 et à Lenny Kravitz ! Je n’avais pas pris billet lors de la mise en vente parce que je n’étais pas sûr d’être encore sur Paris à cette époque de l’année. Une fois que ma situation s’est stabilisée, il était trop tard pour avoir de bons sièges et avec les horaires de boulot, un placement libre était plutôt risqué – enfin, c’est ce que je croyais ! J’ai eu l’opportunité d’obtenir deux invitations pour le concert, en fosse justement, que j’ai partagées avec mon ami Guillaume. Comme nous avions échangé quelques jours plus tôt nos regrets de ne pas assister à cette date : il était normal que le billet lui revienne. Finalement, avec ce système de retrait des invitations au dernier moment, on entre dans la salle après tous les spectateurs qui ont fait la queue toute la journée. Coup de bol, il reste énormément d’espace sur les côtés de la scène ce qui nous permet de nous rapprocher au plus près pour nous retrouver dans les premiers rangs assez rapidement. Première partie sympathique, un groupe appelé « Vintage Trouble », dont le chanteur est totalement surexcité. Leur style de musique est assez similaire à celui de Lenny : j’ai même essayé d’écouter l’album le lendemain, mais je n’en garde pas un souvenir impérissable.
Avant l’entrée en scène de « l’artiste », un morceau un peu funky est diffusé dans la salle. Les techniciens viennent retirer le rideau et les musiciens font leur apparition. Lenny Kravitz prend place derrière le micro et le premier titre est : « Come On Get It ». Très bon choix pour lancer le concert ! Notons quand même que le son est très fort, on se trouve juste sous les baffles… S’en suit « Always On The Run » que je ne connais pas : j’en profite donc pour observer le décor ! Une scène plutôt élaborée, constituée d’un écran en toile en fond ainsi que de diverses structures triangulaires lumineuses comme vous pourrez le voir sur les photos à la fin de ce compte rendu. Le titre suivant est le sexy « American Woman » : j’aime beaucoup ce morceau, je suis très content qu’il fasse parti la setlist. Le petit riff à la guitare est absolument génial. Première ovation du public pour Lenny qui profite de cet accueil triomphal pour partager quelques mots en français avec nous : « Bonsoir Paris ! Merci beaucoup… Je serai toujours parisien ». Belle déclaration non ? Un classique ensuite avec « It Ain’t Over ‘Til It’s Over », la balade la plus connue de son répertoire. Un moment que j’apprécie beaucoup !
Il enchaîne sur l’un de ses autres standards : « M. Cab Driver » dont je ne suis pas un grand fan. Les projections sur les écrans sont plutôt chouettes : sur ce titre, elles sont en rapport avec des paroles, puisqu’il s’agit de taxis jaunes roulant à vive allure dans les rues de New York ! La suite est un interlude instrumental de plus de six minutes, avec des cuivres, du tambourin et beaucoup de guitares évidemment. Un intermède plutôt long en ce début de concert qui fait redescendre mon engouement de départ : je dois avouer que l’idée de vouloir laisser la part belle à la musique est bonne – mais ici, ça tombe un peu à plat. Au bout de quelques chansons, c’est un peu trop tôt. Un extrait du dernier album ensuite avec « Black And White America » – que je ne connais pas parce que j’ai très peu écouté ce nouveau disque… J’aime beaucoup le gimmick qui revient tout au long du titre et le refrain, qui rappelle les grands classiques de son répertoire.
Les titres suivants sont « Fields of Joy » et « Stand By My Woman » que j’ai totalement sortis de ma mémoire : je ne pourrais pas vous en dire plus malheureusement ! Ce que je retiens par contre, c’est l’excellent « Believe ». J’avais oublié à quel point le final à la guitare est magnifique <3. Je me souviens être tombé amoureux de cette chanson lors de son passage à Montpellier en 2009. Le concert continu avec un excellent extrait du dernier album celui-ci : « Stand » – qui s’impose comme l’un des meilleurs moments de la soirée. Lenny nous fait taper dans les mains tout au long du titre : il y a beaucoup d’ambiance ! Les projections lumineuses et colorées sur l’écran donnent une teinte festive à la chanson. Joli final musical à la batterie ! Il nous raconte ensuite que les gens lui demandent souvent pourquoi il a déménagé à Paris et il répond que c’est parce que c’est l’une des plus belles villes du monde et qu’elle est aussi très rock ‘n’ roll. C’est l’enchaînement parfait pour le morceau suivant : « Rock Star City Life », très bon choix pour la setlist ! Ça me donne vraiment envie de me replonger dans le dernier album !
L’ambiance ne retombe pas grâce au puissant « Where Are We Runnin’? ». C’est avec ce titre que j’ai découvert Lenny Kravitz – je suis souvent en décalage avec le reste du monde ne vous inquiétez pas ! Énorme potentiel live pour ce morceau, qui est, je crois, très apprécié des spectateurs ! J’aime beaucoup les petits « Shake it, shake it » balancés sur le pont de la chanson ! Il y a quelque chose de très étrange depuis le début du concert, peut-être que vous l’avez remarqué aussi si vous étiez à Bercy : Lenny passe son temps à regarder du même côté de la salle (du nôtre d’ailleurs, fort heureusement). Je pense qu’il a une connaissance dans les gradins derrière nous, vu les nombreux sourires et petites mimiques qu’il fait depuis son arrivée sur scène. Je ne vais pas m’en plaindre – car il a été le parfait client pour les photos toute la soirée. C’est d’ailleurs les plus réussies que j’ai faites cette année !
L’ambiance est à son comble quand « Fly Away » commence. J’adore ce titre : je suis ravi de l’entendre une nouvelle fois sur cette tournée ! La setlist est parfaite pour l’instant ! Lorsque « Let Love Rule » débute : on se dit avec Guillaume qu’on touche à la fin du concert et qu’on part pour une version ultra-extended du morceau ! La chanson dure un peu plus de 19 minutes au total… Bon, pour ceux qui n’y étaient pas… Vous allez me dire : mais qu’est-ce qu’il fait pendant 19 minutes ? Il ne fait pas que chanter rassurez-vous, il fait aussi le tour de la salle ! Et à Bercy, ça prend quand même un peu de temps hein ! D’ailleurs, sur les dernières minutes du morceau, je pensais qu’il était encore tout au fond, mais quand je me suis retourné : je l’ai vu planté sur scène. Vu la tête de mes voisins, je crois que je ne suis pas le seul à ne pas avoir tilté qu’il était déjà remonté !
C’est le pré- final, comme je me plais à appeler la vraie-fausse dernière chanson du concert. Il sort de scène, les lumières sont éteintes et on sait très bien qu’il va réapparaitre… Et il revient avec sa guitare acoustique nous interpréter « Stillness of Heart » que je ne m’attendais pas du tout à entendre. C’est une très belle chanson qui prend un relief vraiment particulier quand on le voit seul avec son instrument devant 15 000 personnes <3. S’en suit « Blues For Sister Someone » et « I’ll Be Waiting » avant un noir-scène qui annonce cette fois-ci le vrai final, celui qu’on attend, avec le titre culte de son répertoire : « Are You Gonna Go My Way ». J’ai presque cru qu’il n’allait pas le faire ! C’est une excellente conclusion ! Je suis fan fan fan ! C’est d’ailleurs le titre j’ai choisi pour illustrer mon compte rendu, vous trouverez la vidéo un peu plus bas ! C’est le guitariste qui a l’honneur de terminer le concert avec un solo des plus déments.
Une fois n’est pas coutume, je termine mon compte rendu par une note positive, héhé. Bon, si on n’y réfléchit un peu, c’est quand même normal, car, dans le fond, lorsque j’assiste à un concert c’est tout de même que j’ai un minimum d’intérêt pour les évènements en question. Bien que quelquefois ça m’arrive d’aller voir des artistes que je ne connais pas comme c’était le cas en 2009 pour Lenny d’ailleurs ! Tout d’abord je tiens à dire que la setlist était remarquable : c’est assez rare pour être souligné. Il y a eu parfois quelques instrumentaux un peu longuets, mais j’ai trouvé qu’il y avait un bon équilibre entre les titres récents et les classiques de son répertoire. Allez, pour chipoter j’aurais bien aimé entendre « I Belong to You » et « The Faith Of A Child ». Je trouve que l’ambiance était excellente, un public sympathique comme j’aime et qu’on sent investit par la musique plus encore que par l’artiste. Quoi qu’il en soit, il y a quelque chose de très attractif dans le personnage « Lenny Kravitz », c’est une bête de scène – et j’insiste sur le mot bête parce qu’avec sa carrure : il en impose ! Il a une vraie présence, il est sensuel et surtout très communicatif avec le public : je n’ai absolument rien à dire de mal ! Haha ! Pourtant, Dieu seul sait à quel point j’aime pointer ce qui ne va pas ! Lol ! Bref, je ne regrette absolument pas être allé le voir !
On se quitte comme d’habitude avec les photos et les vidéos du concert. Les vidéos, vous pouvez les voir directement sur YouTube. Les photos, elles, sont dans la galerie du blog dont le lien est indiqué juste en dessous. N’hésitez pas à laisser un petit mot si vous aussi vous avez assisté à ce concert ou si vous voulez partager votre passion pour Lenny avec nous ! Je vous propose également de me rejoindre sur Facebook, Twitter et Instagram pour découvrir de nombreuses autres chroniques de concert, notamment celles consacrées à Lenny Kravitz : Lenny Kravitz : Black And White France – Bercy, Paris (2012), Lenny Kravitz : LLR 20(09) – Zénith, Montpellier (2009) et Lenny Kravitz : Strut Tour – Bercy, Paris (2014).
Setlist : Come On Get It / Always On The Run / American Woman / It Ain’t Over ‘Til It’s Over / Mr. Cab Driver / Black And White America / Fields Of Joy / Stand By My Woman / Believe / Stand / Rock Star City Life / Where Are We Runnin’? / Fly Away / Let Love Rule / Stillness Of Heart / Blues For Sister Someone / I’ll Be Waiting / Are You Gonna Go My Way
Également disponible en vidéo sur YouTube : It Ain’t Over ‘Til It’s Over – Where Are We Runnin’ – Are You Gonna Go My Way