13 Octobre 2014 – Pharrell Williams : Dear G I R L Tour – Zénith, Paris
Comme je vous l’ai annoncé sur les réseaux sociaux il y a quelques jours, les prochaines semaines seront riches en actualité et le blog verra défiler les plus grandes stars françaises et internationales. Et on commence aujourd’hui avec Pharrell Williams qui est en France depuis quelques jours pour sa tournée intitulée « Dear GIRL Tour ». Il est notamment de passage à Paris pour quatre shows exceptionnels au Zénith. Alors Pharrell et moi, c’est une longue histoire d’amour. Ça fait quelques années déjà que je rêve de le voir en concert, une envie qui est né de la sortie de l’album de N.E.R.D, « Nothing », en 2010. Tout mon entourage peut en témoigner : je voue un véritable culte à ce disque et je prends toujours un plaisir fou à l’écouter régulièrement. Malheureusement, les choses n’ont pas pu se faire à l’époque et je rattrape aujourd’hui le temps perdu avec cette tournée qui fait suite aux succès mondiaux « Happy », « Get Lucky » et « Blurred Lines », qui lui ont permis de s’imposer dans les charts et ainsi de rencontrer un nouveau public.
Le rendez-vous est donc pris au Zénith de Paris ce 13 octobre 2014. Il est 20 heures pétantes lorsque je retrouve Damien dans les couloirs du métro et quelques minutes plus tard, nous sommes dans cette fabuleuse salle qu’est le Zénith de Paris. Pourquoi fabuleuse ? Parce que c’est un lieu qui permet d’accueillir de grands spectacles en termes de mise en scène, mais qui propose aussi au public une proximité que l’on ne pourrait pas avoir dans un Bercy ou dans un stade. D’après ce que nous avons compris, nous avons déjà raté la première « première partie » : Chris Cab. Ne nous reste donc plus qu’à découvrir Foxes, une chanteuse britannique un peu frêle, tablant sur un style électropop assez classique, mais écoutable. Son set est relativement long – je pense qu’elle reste sur scène environ 45 minutes – et tout le monde s’impatiente en attendant l’arrivée de Pharrell. La pause est de courte durée, les techniciens dégagent le matériel et les lumières s’éteignent quelques minutes plus tard.
La salle est plongée dans le noir quand l’intro démarre. Cinq danseuses prennent place et esquissent quelques mouvements du bassin sur une musique rappelant le Moyen-Orient : il s’agit en fait d’une réorchestration lointaine du morceau d’ouverture : « Come Get It Bae » sur lequel Pharrell fait son entrée. Le décor est composé de deux niveaux, agrémenté de quelques écrans vidéo, dont le principal tapisse le fond de la scène. Pharrell porte une veste blanche, un jean siglé Adidas et un T-shirt gris, le tout assorti d’un chapeau bleu canard. Quant aux danseuses et choristes, elles sont habillées de la tête aux pieds en Adidas Original – impossible de le rater, c’est marqué en lettres capitales sur leurs tenues 😀 Le titre donne le ton du concert et permet à Pharrell d’enchaîner avec autant d’énergie sur « Frontin’ », son premier single solo, et « Hunter », extrait de son dernier disque « G I R L ». Sur cette chanson, les danseuses portent toutes un peignoir, un joli clin d’œil au visuel de l’album. L’enchaînement des morceaux est rapide et c’est déjà le moment de « Marilyn Monroe », que vous pourrez retrouver en vidéo à la fin de l’article. Il enchaîne ensuite sur « Brand New » avant de proposer un petit retour dans le passé avec un set composé exclusivement de titres qui l’a produit pour d’autres artistes. Au programme : « Hot in Herre » de Nelly, « I Just Wanna Love U (Give It 2 Me) » de Jay-Z et « Pass the Courvoisier, Part II » de Busta Rhymes. Il ajoute à cette sélection « Gush », extrait de son dernier album, illustré par un backdrop floral haut en couleur.
S’en suit un interlude chorégraphié sur d’autres collaborations auxquelles nous n’avons pas eu droit dans la partie précédente : je n’ai pas tout relevé, mais je me souviens de la présence de « Shake Ya Ass » de Mystikal, de celle de « Milkshake » de Kelis et évidemment de celle de « I’ m A Slave 4 U » de Britney Spears ♥. J’aurais été en colère s’il n’avait pas intégré notre petite cochonne adorée pendant le concert 😀 La rétrospective continue avec l’arrivée inattendue de Shay Haley, l’un des membres de N*E*R*D, venu rejoindre Pharrell pour interpréter : « Rock Star », « Lapdance », sur laquelle un groupe de garçons a la chance de pouvoir monter sur scène, et « She Wants to Move », où la même chose se produit, mais avec des filles cette fois-ci 😀 Vous pourrez découvrir la vidéo à la fin de l’article. Excellente ambiance ensuite sur les titres de Snoop Dogg : « Beautiful » et « Drop It Like It’s Hot » que Damien attendait avec impatience et qui marque la conclusion de ce retour dans le passé.
Le concert continu avec deux titres du nouvel album : « Lost Queen », jolie balade cosmique, et « It Girl », pour lequel je n’ai pas beaucoup d’intérêt. Il propose ensuite une reprise de « Hollaback Girl », interprété à l’origine par Gwen Stefani. Enfin une reprise, c’est un bien grand mot puisqu’il se limite à diffuser le play-back de la chanson et à y ajouter quelques « yeah », « yo », « hey ». Même si j’adore le morceau, je ne comprends pas spécialement l’intérêt de le mettre à cet endroit-là, il aurait très bien pu s’en servir dans le medley chorégraphié… Bref, on sent qu’on approche la fin du concert avec l’arrivée de ses tubes les plus récents en commençant par « Blurred Lines », le featuring avec Robin Thicke – que vous pourrez découvrir en vidéo d’ici quelques minutes ou en cliquant simplement sur le nom de la chanson – et « Get Lucky », l’immense succès des Daft Punk. Ce sont des titres que j’ai tellement entendus que je n’étais pas spécialement impatient à l’idée de les avoir sur scène, mais je dois reconnaître que sur le moment : ça marche. Et ça marche même très bien : l’orchestration live, l’énergie, je mets au défi quiconque de rester les bras croisés sur des morceaux comme ceux-là !
Les vidéos qui illustrent ces titres sont plutôt cools, ça change des fonds unis qui ont été proposés pendant la majeure partie du concert. Après un rapide rappel, il revient sur scène avec une veste brillant de 1000 feux pour « Lose Yourself to Dance » et « Gust of Wind », deux autres featurings avec le groupe Daft Punk, dont j’ai particulièrement apprécié le visuel : un immense Phœnix multicolore et psychédélique. Évidemment, on n’échappe pas à l’évident final sur « Happy », sous une pluie de confettis et dans une énergie particulièrement électrique. Là encore, ce n’est pas l’un de mes titres préférés, mais il faut reconnaître qu’il est particulièrement efficace pour mettre l’ambiance.
Festif, explosif et bouillonnant, voilà comment je pourrais résumer ce concert qui m’a permis de voir Pharrell Williams pour la première fois en live. Je pense que ce qui m’a le plus impressionné, c’est avant tout l’ambiance : une véritable célébration de bout en bout. L’objectif du concert est simple : on est là pour chanter et danser sur les titres qui nous ont marqué ces 15 dernières années. En répartissant intelligemment les chansons issues de « ses » différentes époques tout au long de la soirée, il réussit à ne frustrer personne. Moi qui ne suis pas fana des « Happy » ou « Blurred Lines », je dois reconnaître que j’ai pris un grand plaisir à participer à l’ambiance festive qui se dégageait naturellement de ces morceaux-là. Il a tellement de collaborations à son actif qu’on peut évidemment commenter la setlist, variée, mais loin d’être exhaustive. Le point fort est vraiment le rythme et l’enchaînement endiablé des titres. Quant à la mise en scène, elle reste classique : un décor sur plusieurs niveaux accompagnés de quelques écrans vidéo, sur lesquels on voit défiler des ambiances colorées ou des personnages imaginaires. Je trouve qu’on retrouve bien son univers joyeux et animé dans la scénographie.
Quant à Pharrell, il est comme je l’attendais : charismatique, talentueux, enjoué. Il fait partie de ces artistes qui prennent du plaisir sur scène et qui le montrent. Je trouve qu’il fait le boulot, qu’il le fait bien puisqu’il réussit à embarquer les spectateurs avec lui, que ce soit pour les titres les plus connus ou les plus obscurs. Bref, vous l’avez compris, c’était un excellent concert et je vous conseille de courir le voir : vous passerez nécessairement un bon moment. On termine comme à chaque fois sur les photos et les vidéos de la soirée. N’hésitez pas à laisser vos commentaires sous l’article ou sur les réseaux sociaux, que ce soit sur Facebook, Twitter et Instagram .
Setlist : Come Get It Bae / Frontin’ / Hunter / Marilyn Monroe / Brand New / Hot in Herre / I Just Wanna Love U (Give It 2 Me) / Pass the Courvoisier, Part II / Gush / Rock Star / Lapdance / She Wants to Move / Beautiful / Drop It Like It’s Hot / Lost Queen / It Girl / Hollaback Girl / Blurred Lines / Get Lucky / Lose Yourself to Dance / Gust of Wind / Happy
Également disponible en vidéo sur YouTube : Marylin Monroe – She Wants To Move
Salut Kévin.
Vraiment super ton blog !
Je t’ai trouvé par hasard sur YouTube
J’étais là le même soir que toi au concert de Pharrell au zénith de paris en octobre 2014.
J’ai eu la chance d’être invité à monter on stage sur la session N.e.r.d par Pharrell et de faire des pogos avec lui et Sheldon
Grand fan de Pharrell et du groupe c’était juste incroyable!
Je me permet de lancer ma bouteille à la mer:
Tu n’aurais pas des rushs vidéos du concert ?
Il me reste quelques souvenirs photos mais qualité
Smartphone 2014 (pas terrible)
Et mes vidéos ont été malheureusement effacé.
Si jamais tu as des photos ou vidéos
Je suis preneur et
Je te rémunère avec plaisir pour la recherche.
On ne sait jamais
Merci à toi
Loïc