27 Mars 2015 – The Dø – Zénith, Paris
Malgré tout l’amour que je porte à leur dernier album, « Shake Shook Shaken », je me suis décidé assez tardivement à prendre une place pour le concert de The Do. Je crois que le prix de la place me rebutait un peu et pourtant Dieu sait que je ne suis pas radin quand il s’agit de ça.
Bref, je vais rapidement passer sur mes pénibles voisins qui ont passé le concert à discuter, publier des statuts FB/Twitter et s’offusquer à la moindre remarque… Mais je tiens à préciser qu’il m’a quand même été difficile d’en faire abstraction et que du coup, mon ressenti sera sûrement un peu plus mitigé que ce que je voudrais.
Les lumières s’éteignent et une voix d’enfant se fait entendre alors que l’introduction démarre sur « Omen ». Les musiciens prennent place sur scène en même temps que Dan Levy, l’homme du duo The Do. On distingue à présent le décor : au-dessus des instruments rouge et noir trône une structure filaire sur laquelle est projeté un laser. C’est particulier et je me demande encore à ce moment-là du spectacle comment ça va évoluer. Olivia Merilahti, la chanteuse, fait son entrée sur « A Mess Like This ». Elle porte une combinaison rouge comme sur la pochette de l’album sur laquelle elle a enfilé une sorte de kimono noir. La voix est sublime et les spectateurs en sont bouche bée. Sans transition, le groupe se lance dans « Keep Your Lips Sealed » avec une introduction beaucoup plus longue que l’originale. Le jeu de scène d’Olivia est particulier, mais s’intègre bien dans cette mise en scène spatiale et minimaliste.
C’est au tour de « Miracles (Back in Time) » et « Sparks » dont les arrangements sont grandiloquents. La mise en scène commence à révéler son potentiel. Le laser semble dessiner des figures sur la structure filaire au-dessus de la scène. Je ne m’attendais pas à ça. Le concert continue avec « Trustful Hands » que vous pourrez retrouver en vidéo à la fin de cette chronique. À la fin du morceau ils enchaînent sur « Opposite Ways » et « Too Insistent » que j’ai découverte sur le moment. J’ai beaucoup aimé ce moment et cet arrangement « pop » calqué sur le « Trentemoller Remix » sorti à l’époque. « On My Shoulders » ensuite, puis « Slippery Slope » qui est pour moi la grosse claque de la soirée. Je ne connaissais pas du tout la chanson et j’ai découvert ce « truc » génial à l’orchestration limite tribale. L’arrangement live, les jeux de lumière, l’interaction avec la chanteuse, en ont fait l’un des meilleurs moments du spectacle.
Ils enchaînent sur « Going Through Walls » pendant que le laser scanne la structure suspendue. On ne peut pas dire, même si la mise en scène est quelque peu répétitive, l’ensemble reste plaisant et comme je n’attendais rien en termes de scéno, je suis agréablement surpris. Autre super morceau : « Despair, Hangover & Ecstasy » dont la vidéo est en ligne à la fin de la chronique, sur lequel il règne une ambiance explosive. Au milieu de la présentation des musiciens, le groupe passe sur « Aha ».
Je ne sais plus exactement à quel moment elle enfile un masque de reptile, mais pour le rappel, ils reviennent sur « Anita No ! » un morceau de l’album que j’aime énormément, puis « Dust It Off », un de leurs premiers succès. Le morceau se termine sur une outro instrumentale complètement dingue. Le dernier titre du concert est « Lick My Wounds », un très beau final qui se finit presque a capella. Joli moment pour clôturer la soirée !
Alors, comment conclure cette chronique sur le concert de The Do ? La setlist fait la part belle au nouvel album, « Shake Shook Shaken », ce qui est une bonne chose pour moi qui ne connaissait absolument pas les anciens morceaux. Malgré cela, mon coup de cœur de la soirée revient à « Slippery Slope », un titre complètement fou en live que j’ai hâte de redécouvrir en vidéo ! Le concert a en effet été capté pour une diffusion prochaine. Au niveau de la mise en scène, une belle surprise ! Il y avait au-dessus de la scène cette « masse » de fils pendus, sur lesquels était projeté un laser ; ce qui avait pour effet de créer des formes et des structures en quasi-relief. Oui, je sais que ce n’est pas facile de s’imaginer le tableau ! Lol ! Les photos vous aideront à comprendre plus facilement ! Je n’avais encore jamais vu ça. J’ai été agréablement surpris par l’idée !
En termes de présence, les deux membres du groupe, Olivia Merilahti et Dan Levy semblent assez calmes. J’ai aimé leurs personnages : ni trop ni trop peu. Elle n’hésite pas à mouiller la chemise quand il le faut… Jusqu’à porter un masque de reptile en dansant de manière assez peu commune… Et la voix, wow : parfaite de bout en bout. On aurait dit le disque ! En conclusion, je suis content de les avoir vus sur scène avec cet album : j’ai passé une bonne soirée malgré tout, mais je dois reconnaître que les gens qui m’entouraient m’ont un peu gâché « l’expérience ». Vous avez vu comme je ne me suis quasi pas plaint ?! LOL. On termine avec les photos et les vidéos de la soirée. Retrouvez-moi dès à présent sur Facebook, Twitter et Instagram pour découvrir mes nombreuses autres chroniques de concert !
Setlist : Omen / A Mess Like This / Keep Your Lips Sealed / Miracles (Back in Time) / Sparks / Trustful Hands / Opposite Ways / Too Insistent / On My Shoulders / Slippery Slope / Going Through Walls / Despair, Hangover & Ecstasy / Aha / Anita No ! / Dust It Off / Lick My Wounds
Également disponible en vidéo sur YouTube : Trustful Hands – Despair, Hangover & Ecstasy