12 & 13 Novembre 2012 – Mika – Casino de Paris, Paris
Grande première sur le blog – un article 2 en 1 puisque je vais « tenter » (je dis bien tenter : je ne sais pas encore la tournure que ça prendra) de vous résumer les deux soirées passées au Casino de Paris en compagnie de Mika. « Littéralement » en sa compagnie d’ailleurs, car la 2e s’est terminée par une rencontre dans les coulisses. Mais avant, reprenons au début de l’histoire pour que vous ne soyez pas perdu, lol ! Guillaume et moi avions pris des places pour la 1re date à Paris, le 12/11 donc. Et avec l’énorme bol qu’il a, il a gagné deux billets pour la 2e soirée, le 13/11. J’ai accepté d’y retourner avec plaisir. Mais surprise, à notre arrivée aux guichets du Casino de Paris : on nous remet deux bracelets rouges en nous disant qu’à la fin du concert, nous pourrons rencontrer Mika dans les coulisses. Alors que certains auraient sans doute été euphoriques, moi c’est un vent de panique qui m’a traversé. LOL. Pourtant j’ai l’habitude de travailler avec des artistes. Mais là, je ne sais pas : à cause de la journée éprouvante que j’avais eue, je n’ai pas bien réalisé.
Bref, une surprise inattendue qui a rendu la 2e soirée beaucoup plus excitante que la 1re – mais vous le découvrirez au cours de ce compte-rendu : au-delà de la rencontre, les deux spectacles ont été légèrement différents. 1er concert au balcon, 2e en fosse. Une première partie identique : Sophie Délila. Elle a de la chance, car si je ne l’avais pas vu deux fois de suite, je n’en aurais même pas parlé. Faits marquants : sa reprise de « Diamonds » de Rihanna et son « test disco » avec une pédale de loop (pour ceux qui ne connaissant pas c’est un enregistreur de son qui repasse la séquence enregistrée en boucle). Une fille bien sympathique même si ses chansons ne sont pas transcendantes. Heureusement, l’attente est relativement courte entre son départ et l’arrivée de Mika… qui se fait de deux manières différentes… Accrochez-vous, ça ne va pas être facile à suivre !
Mika fait donc son entrée sur « Un Soleil Mal Luné », l’une des chansons en français de son dernier album – le premier soir : sans chichi, il arrive vêtu d’un costume noir et vient s’installer devant le pied de micro ; le deuxième, petite différence : les musiciens jouent une introduction musicale basée sur le titre « Origin of Love » avec quelques jeux de lumière qui n’étaient pas présents lors de la première représentation. Mise en bouche plutôt sobre avec une interprétation toute en douceur d’ « Un Soleil Mal Luné ». Le décor est composé d’une demi-douzaine de panneaux lumineux où sont représentés des symboles (une seringue, un militaire, un serpent, un cœur, etc.). Je n’ai pas forcément compris le lien avec le concert en lui-même, mais j’ose penser qu’il y a une explication à la présence de ces signes sur scène. L’ambiance s’envole dès qu’il s’installe au piano pour « Grace Kelly ». Je dois vous avouer que j’avais ‘presque’ sorti la chanson de ma mémoire c’est un vrai plaisir de la retrouver. C’est quand même grâce à ce titre que je me suis intéressé à lui.
(Pour éviter la confusion puisque les morceaux suivants n’ont pas été interprétés dans le même ordre lors des deux soirées, je baserais mon compte-rendu sur la date du 12) Les premières notes de « Blame It On The Girls » résonnent au Casino de Paris – c’est l’un des rares titres de « The Boy Who Knew Too Much » que j’aime, car cet album n’est franchement pas très accrocheur. En revanche, je me serai largement passé de « Blue Eyes » que ma voisine chante à tue-tête du début à la fin. Bravo Madame. Comme dirait Guillaume, l’orchestration live fait penser à une chanson de « La Petite Sirène » de Disney. Enchaînement quasi instantané sur « Billy Brown » puis « Popular Song » qui marque l’arrivée sur scène d’un groupe de jeunes choristes – habillés dans des robes blanches à pois verts **DE TOUTE BEAUTÉ**. Je dois dire que ce triptyque « Blue Eyes / Billy Brown / Popular Song » n’est pas ce qu’il y a de plus fameux dans le concert. Heureusement les affaires sérieuses reprennent avec « Relax, Take It Easy » qui met une ambiance de folie dans la salle. J’ai l’impression que la réorchestration est plus ‘pop’ que tout ce qu’on a eu depuis le départ. J’ai beaucoup aimé ! Mais le changement est de courte durée puisqu’il revient rapidement aux fondamentaux avec « Lola », autre titre pas très fameux de l’album « The Origin of Love ». D’autant plus que l’introduction dure une éternité : il nous fait reprendre les « Looolaaa » à qui mieux mieux ! Pfiou. Lors de la 2e représentation, il zappe « Blame It On The Girls », et passe directement sur « Relax, Take It Easy », « Lola », « Blue Eyes » (qui malheureusement n’a pas sauté), « Billy Brown » et « Popular Song » : le reste du concert est joué dans le même ordre que la veille !
Le public devient fou avec le remix de « Rain » sur lequel Mika s’égosille. C’est l’un des moments du concert que j’ai préféré. La version est excellente ! C’est ça que j’attendais vraiment de la soirée : des réorchestrations un peu plus « électroniques » donnant aux titres une atmosphère plus proche des compositions du nouvel album. À croire qu’il n’aime pas ce qu’il a fait, car il repasse directement sur un classique : « Big Girl (You Are Beautiful) ». À la base, je ne suis absolument pas fana de cette chanson, mais je dois dire que l’orchestration live ajoute un côté festif au titre qui devient finalement un truc génial sur scène. Bref, j’ai adoré. Mika vient ensuite s’assoir sur un tabouret devant le public et prend la parole un peu plus longuement que lors de ses précédentes interventions. Il a un petit côté « bon copain » qui le rend attachant. Ça ajoute une dimension beaucoup plus humaine à un concert d’une manière générale – d’autant plus quand c’est aussi spontané : les deux soirs ont vraiment été très différents. Tout ça pour dire qu’il s’assoit devant nous pour l’affront de la soirée : « Stardust » en version piano/voix. Même si l’interprétation est superbe, c’est vraiment dommage de ne pas proposer l’originale. Je suis convaincu du potentiel live de la chanson. Peut-être une autre fois ?
Heureusement qu’ « Underwater » ne subit pas le même traitement, car c’est le morceau de l’album que je préfère et cette ballade est tellement belle que j’aurais été déçu de ne pas la retrouver telle quelle sur scène. C’est magique. Avec les lumières qui font baigner la fosse dans une ambiance bleutée, les choristes, la reprise avec le public : un vrai bon moment. Peut-être l’une de ses meilleures compositions ! Doriand arrive ensuite sur scène pour accompagner Mika sur « Karen » dont il nous raconte la petite histoire. Cette chanson est vraiment sympa en live. Mais pas autant que « Stuck In The Middle » qui est mon titre préféré de « Life in Cartoon Motion ». Quelle bonne surprise ! Je ne m’attendais pas à ce qu’il la fasse sur cette tournée. L’introduction me fait penser à « La Groupie du Pianiste » de Michel Berger, LOL. Je croyais qu’il allait la reprendre sur scène ! Autre excellente surprise « Love Today » – grand moment de la soirée. C’est génial : le titre marche tellement bien ! Je regrette de ne pas l’avoir filmé. La fin est fun, car Max le guitariste, qui fait les « Doom, da da-di da-di, doom, da da-di da-di » tout au long de la chanson, monte sur le piano tout en continuant de chanter alors que tous les autres s’arrêtent. Doom, da da-di da-di, doom, da da-di da-di. Doom, da da-di da-di, doom, da da-di da-di. Doo doo, da-di da-di, doo doo, da-di da-di. Doom, da da-di da-di, doom, da da-di da-di…
Mika nous propose alors un deal : soit, Max continue de chanter comme ça dans notre tête durant toute notre vie, soit à la fin de son décompte jusqu’à 3, toute la salle doit sauter et danser. Bien évidemment, le public suit la consigne et « Love Today » reprend dans une ambiance de folie ! Et ça ne retombe pas avec « Love You When I’m Drunk ». Il demande si on a bu quelques verres avant de venir. L’interlude est beaucoup plus drôle lors de la seconde représentation, où Mika prend à partie une spectatrice au balcon en lui ordonnant d’inventer une chorégraphie pour la soirée. Je l’ai trouvé globalement plus détendu le second soir de toute façon. J’ai beaucoup aimé ce moment : la chanson rend vraiment très bien en live. Grosse ambiance ensuite sur « Elle Me Dit » qui lui a permis de relancer sa carrière comme jamais en France. Il y a un petit gimmick tribal sur le refrain avec l’ajout de percussions, c’est très sympa. Franchement c’est top les deux soirs, les spectateurs sont ultra-réceptifs, c’est vraiment plaisant.
L’introduction au clavier annonce « Origin Of Love ». Mika commence par une version acoustique qui me fait un peu peur (après le gâchis sur « Stardust », je ne suis plus sûr de rien). Heureusement l’originale prend le relai passé quelques secondes – et j’ai adoré ce moment ! Avec les choristes, l’orchestration live, la reprise des « Your the Origin Love, Love, Love. Your the Origin of Love, Love, Love ». C’est d’ailleurs le morceau que j’ai choisi pour illustrer l’article, car j’en suis vraiment dingue. Les fans ont préparé une surprise avec des ballons en forme de cœur pour les deux concerts. Lors du premier, il s’amuse à les péter, le deuxième, il est beaucoup plus sage. Présentation des musiciens avec ensuite un petit changement de setlist entre le 12 et le 13. Le 12, c’est « Happy Ending » qui est interprété – très beau morceau – et le 13 c’est « Heroes » dont il s’agit de la première interprétation en live. Excellent ajout dans la setlist (même si j’aurais préféré « Overrated »… Jamais content quoi, lol). C’est quand même plus sympa de découvrir les inédits du dernier album que des chansons qu’on a déjà entendues 100 fois.
Un titre que j’attendais avec impatience en guise de pré-final : « Celebrate ». Je ne sais pas pourquoi j’aime autant ce morceau. Il dégage vraiment un truc funky qui donne envie de danser. En live, c’est la même chose, ça passe assez bien même si j’imaginais une interprétation un peu plus folle (pour le coup). Pour le rappel, le premier soir, nous avons droit à un petit « extra » : « Toy Boy ». Pas fameux comme extra d’ailleurs. J’avoue que j’aurais préféré un autre titre. Le concert se termine sur « Lollipop » et « We Are Golden » que je n’avais encore jamais entendu en live. Je suis un grand fan de cette chanson et je suis ravi qu’elle fasse office de final ! Tout le monde revient sur scène pour saluer et les lumières se rallument. Mais… pour une fois, ce n’est pas vraiment fini !
Comme je vous l’ai expliqué au tout début de l’article, Guillaume a eu la chance d’obtenir des bracelets spéciaux nous permettant de rencontrer Mika dans les coulisses à la fin du concert le 2e soir. Je dois vous avouer, que c’est empreint d’un grand stresse, que je me rends dans les loges avec lui. Je ne sais pas vraiment pourquoi d’ailleurs, puisque via mon travail, j’ai l’occasion de croiser quelques artistes et je n’ai jamais été dans un état pareil, lol. Il doit y avoir une sorte de bouton dans mon cerveau : loisirs/pro et je bascule sur l’un ou l’autre en fonction de l’évènement. Bref, simplement impressionnant, d’autant plus que le Monsieur est aussi grand que moi ! Je crois que je ne réussis qu’à m’excuser mille fois de trembler en prenant les photos. C’est ridicule quoi. Je ne vous raconte pas si un jour j’ai l’occasion de faire un Meet & Greet avec Britney… Il est bien possible que mon cœur lâche devant elle, lol.
En bref, deux soirées intenses. J’espère ne pas avoir été trop brouillon en essayant de résumer les deux dates en un seul article. Concernant le spectacle dans sa globalité : ce qui me vient directement à l’esprit, c’est qu’il n’a pas pris assez de risques à mon goût. Alors oui, on me dira : il chante tous ses grands succès, qu’est-ce que tu veux de plus ? Là-dessus, aucun problème. Mais il y avait tellement de choses à faire avec les chansons de l’album. J’ai l’impression qu’il a pris les nouveaux morceaux et qu’il a tenté de les transformer à la « Cartoon Motion ». J’aurais aimé le contraire. Qu’il tire des titres de son répertoire vers quelque chose de plus « The Origin of Love ». Et j’aurais voulu entendre « Kick-Ass » et « Overrated » aussi. SALAUD. Voilà, ça, c’est ma petite déception. J’étais tout de même heureux de le revoir sur scène : il n’a pas changé. Toujours aussi surexcité à faire des bonds de deux mètres à la moindre occasion. Niveau chant, c’était beaucoup mieux que le souvenir que j’avais de sa première tournée. En vrac, les moments que j’ai préféré : « Relax, Take it Easy », « Rain », « Underwater », « Love Today », « Elle Me Dit », « Origin of Love », « Happy Ending » (le 1er soir quoi), « We Are Golden », et même « Big Girl » (qui est une chanson que je ne supporte pas à la base).
Au niveau de la scénographie, c’était sobre. 5-6 panneaux lumineux en fond de scène et basta. Là encore, j’attendais peut-être quelque chose de différent / plus moderne – mais je sais que je fais le difficile. Très bonne ambiance dans la salle en tout cas : les spectateurs étaient euphoriques tout au long du spectacle. Et puis, il est intéressant sur scène, très spontané : il y a un détail qui m’a fait plaisir, c’est qu’il ne répète pas la même chose tous les soirs ! Je l’ai d’ailleurs trouvé plus à l’aise lors de la 2e représentation. Bon et puis terminons sur la rencontre. Excellente surprise pour finir ces deux soirées au Casino de Paris. Très sympathique : il a signé nos billets et a pris le temps pour les photos. Moi j’avoue que j’étais dans un état « second » – un tout petit peu stressé quoi. Tout petit peu tout petit peu. LOL. Bref, pour ne pas m’étendre sur le sujet : je vous propose plutôt d’aller jeter un œil sur les photos des deux soirées ainsi que sur les vidéos de ma chaîne YouTube ! Vous les avez aimés ces concerts de Mika vous ?! Dites-le moi dès maintenant sur Facebook, Twitter et Instagram pour être informés de l’actualité du blog et découvrir les autres chroniques consacrées à Mika : Mika – Casino de Paris, Paris (2012), Mika – Le Comédia, Paris (2015) et Mika – Zénith, Toulouse (2007).
Setlist du 12/11/2012 : Un Soleil Mal Luné / Grace Kelly / Blame It On The Girls / Blue Eyes / Billy Brown / Popular Song / Relax, Take It Easy / Lola / Rain / Big Girl (You Are Beautiful) / Stardust / Underwater / Karen / Stuck In The Middle / Love Today / Love You When I’m Drunk / Elle Me Dit / Origin Of Love / Happy Ending / Celebrate / Toy Boy / Lollipop / We Are Golden
Setlist du 13/11/2012 : Un Soleil Mal Luné / Grace Kelly / Relax, Take It Easy / Lola / Blue Eyes / Billy Brown / Popular Song / Rain / Big Girl (You Are Beautiful) / Stardust / Underwater / Karen / Stuck In The Middle / Love Today / Love You When I’m Drunk / Elle Me Dit / Origin Of Love / Heroes / Celebrate / Lollipop / We Are Golden
Également disponible en vidéo sur YouTube : Rain – Relax, Take It Easy – Origin of Love
Superbes photos et videos d’une super soirée
je suis preneur si vous en avez d’autres car elles sont de bien meilleure qualité que les miennes