4 Avril 2025 – Kylie Minogue : Tension Tour – Madison Square Garden, New York (2025)

Kylie est de retour sur scène… et elle ne fait pas les choses à moitié ! Elle s’offre enfin une vraie tournée nord-américaine : 17 dates aux États-Unis et au Canada, dont deux soirs au mythique Madison Square Garden. C’est historique ! Il était impensable que je rate ça. La dernière fois que je l’avais vue sur scène, c’était en 2014 à Bercy, pour le Kiss Me Once Tour. Autant dire une éternité. Pourtant, notre dernière rencontre est beaucoup plus récente : c’était il y a quelques mois à New York, lors de la listening party de Tension II… où j’ai même eu droit à une photo avec elle 📸

J’arrive au dernier moment au Madison Square Garden. J’entends que Romy, la première partie, est déjà sur scène, donc je traîne un peu dans les couloirs. Le merchandising ? Franchement pas fou. Pas de tourbook comme à la grande époque – j’aurais pourtant adoré. Évidemment, il y a que des garçons sensibles partout autour de moi, et une énergie électrique dans l’air. L’événement était clairement immanquable. Je m’installe dans les gradins latéraux, à gauche de la scène. Deux écrans encadrent le plateau principal, avec une avancée en T et, pile en face de moi, une petite scène secondaire. La salle est pleine – pas sold out, mais bien remplie.

Les lumières s’éteignent un peu avant 21 h. Le show commence par un clin d’œil malin : l’intro reprend le gimmick de « The Loco-Motion », remixé façon « Lights Camera Action », sous une pluie de lasers. La voix de Kylie résonne en live : « Tension. I want to break the tension. Tension. Somebody breaks the tension… New York City, let’s break the tension! ». Montée en puissance… et Kylie apparaît suspendue au-dessus de la scène sur un trapèze au milieu d’un diamant lumineux, découpé au laser. L’effet est plutôt joli, mais l’entrée reste très rapide. Pas le temps de savourer la montée : paf, elle est déjà là. Premier titre de la setlist donc : « Lights Camera Action ». C’est vif, court, très efficace. Kylie porte une combi bleu électrique ultra moulante en vinyle, manches transparentes incrustées de strass, avec gants assortis. Elle rejoint la scène et ses danseurs… et là, comment dire : ils arrivent en longues capes en vinyle noir, visages masqués sous des cagoules pointues. Sur mes notes, j’ai littéralement écrit « les danseurs sont habillés en sacs-poubelle ». Voilà 😂

Sans transition, elle enchaîne sur « In Your Eyes ». Et honnêtement ? Je n’en ai presque aucun souvenir. J’étais encore absorbé par l’horreur des costumes. Mais je vous rassure : j’ai bien imprimé le reste du concert 😅 Sur scène, quatre sets de marches blanches de tailles différentes accueillent les danseurs. En fond, un écran LED projette une lumière blanche intense, cerclée de bleu, comme une porte lumineuse ou un tunnel futuriste. Kylie enchaîne rapidement avec l’excellent « Get Outta My Way », et là, l’ambiance monte d’un cran. L’écran affiche un escalier blanc infini, sur lequel défilent des silhouettes animées. C’est très réussi visuellement… mais il ne se passe pas grand-chose sur scène. Les danseurs moulinent des bras autour de Kylie. La chorée originale est complètement oubliée. Résultat : le morceau perd un peu son fun. Le medley d’ouverture se poursuit avec « What Do I Have to Do? », et on continue avec des visuels rétrofuturiste à la TRON. Les danseurs exécutent une chorée toujours aussi fade, pendant que Kylie traverse la scène de droite à gauche pour aller chercher le public. Elle, en revanche, est hyper en forme. Ça fait plaisir à voir, et – petite révélation – sa voix est moins nasillarde que d’habitude. Ce qui n’est pas pour me déplaire. C’est un début de concert très énergique, et franchement : malgré les chorégraphies nulles, c’est clairement mieux que ce que j’avais pu lire en ligne.

Évidemment, la salle est debout depuis le début du concert. À la fin de ce premier medley, l’accueil est impressionnant. Honnêtement, j’ai peu de souvenirs d’une telle ferveur au MSG : c’est bruyant, chaleureux, sincère. Kylie est plongée dans le noir, seule dans un coin de la scène, éclairée par un projecteur blanc. Elle entame alors une version piano-voix de « Come Into My World »… qui ne dure que quelques secondes. Les boum boum reviennent aussitôt 😂 La scène s’illumine d’un dégradé cuivre et or rosé, tandis que l’écran en fond projette une sorte de rideau de lumière animé, qui pulse au rythme de la musique. Visuellement ? Toujours pas très inspiré. Et je crois qu’on tient là la chorégraphie la plus nulle de la soirée. Kylie esquisse deux ou trois pas, histoire de faire illusion. Ce n’est clairement pas ce qu’on retiendra. Mais en même temps, elle a 56 ans, et franchement : je préfère qu’elle chante bien plutôt qu’elle tente des pirouettes inutiles. Pas de reproche ici, juste un constat.

Elle enchaîne avec le premier vrai speech de la soirée : elle nous demande comment on va, dit qu’elle n’en revient pas d’être là, que ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas joué à New York, et que c’est sa toute première fois au Madison Square Garden. Jolie émotion. Elle en profite pour annoncer la prochaine chanson, « Good As Gone » – ma préférée de Tension II. Et bonne surprise : le public a l’air de la connaître ! Le fond de scène se teinte d’orange incandescent. Une immense boule de feu apparaît, accompagnée de pyramides géométriques rouges et orangées, toujours dans cette esthétique TRON. Kylie, toujours dans sa combi bleue, se tient seule au centre. Je suis content d’avoir ce titre en live (je me plains assez souvent de ne jamais avoir mes titres favoris dans les setlists, coucou Gaga et The Weeknd), mais là… il ne se passe pas grand-chose. Et j’ai cette sensation persistante : on a un peu fait le tour de ce premier acte très science-fiction. Il serait temps de passer à autre chose. Mais non, une dernière chanson clôture le segment.

C’est « Spinning Around », illustrée par un tunnel infini de rectangles rose fuchsia. On dirait littéralement un économiseur d’écran Windows 98. Attention, je ne dis pas que c’est désagréable – le début du show est super énergique, les chansons sont top – mais ça manque sérieusement de variété. Et visuellement, on est loin de ce qu’elle a pu proposer sur d’autres tournées. Kylie disparaît. Fin de l’acte un ? Presque. Il reste une outro de « Spinning Around » avec une chorégraphie… que j’aurais pu inventer dans mon salon, un dimanche, en écoutant la compilation de Karen Cheryl ! En revoyant les images, j’étais mort de rire. Je vous jure, il faut voir ça. (Je vous glisse un lien, ce n’est pas moi qui ai filmé, mais croyez-moi, ça vaut le détour). Je râle, je râle… mais je passe un bon moment. Et on va essayer de garder ce momentum pour la suite.

On entre dans l’acte 2 avec le premier vrai interlude visuel de la soirée. Le visage de Kylie envahit tout l’écran, baigné sous une pluie de lumières fluos. C’est psychédélique à souhait, façon clip expérimental. Les musiciens sont déplacés sur une plateforme centrale avec au centre un escalier, ce qui les met davantage en valeur. C’est « On a Night Like This » qui ouvre ce deuxième acte. La scène se pare d’un véritable tourbillon de couleurs en fusion, Kylie trône au centre dans une combinaison rouge pailletée, et franchement… ça marche à merveille. J’adore ce titre, et en live, il fonctionne toujours aussi bien. L’un de mes tableaux préférés de la soirée. Elle enchaîne assez vite avec son dernier single « Last Night I Dreamt I Fell in Love ». Et là, s’il y avait une faute de goût à éviter dans la setlist, c’est peut-être celle-là. Personne ne connaît la chanson, ça tombe un peu à plat. Et pour ne rien arranger, on se retrouve à nouveau dans des projections géométriques rétrofuturistes, encore plus flashy qu’au premier acte. Les danseurs arrivent en combinaisons unies façon Power Rangers : jaune, bleu, vert, rose… et se lancent dans une chorégraphie assise sur les escaliers, en prenant des pauses de pseudo-gangsters. LOL. Sérieusement. Que voulez-vous que je vous dise ? 🤷‍♂️

Elle enchaîne ensuite avec « Better the Devil You Know », que j’ai trouvé interminable. Le fond de scène devient un monolithe lumineux orangé. Les danseurs ont disparu. Et on reste coincés dans cette même ambiance visuelle, répétitive, avec encore un remix boum boum. C’est au tour de « Shocked ». Kylie se retrouve au milieu de mascottes géantes colorées, façon bonshommes gonflables fluo. C’est WTF, sûrement assumé… mais je n’ai pas accroché. Elle nous a déjà habitués à mieux. Heureusement, elle revient avec une autre chanson de Tension, « Things We Do for Love ». Pas de chorégraphie spectaculaire, pas d’écran envahissant : juste Kylie et ses trois choristes côte à côte. C’est bienvenu.

Elle reprend ensuite la parole pour nous annoncer qu’elle va nous ramener dans le passé, car oui, « The Loco-Motion » va bel et bien passer par le Madison Square Garden ! Sur l’écran, une explosion de couleurs, Kylie démultipliée à l’infini, ambiance cartoon pop des années 80. Le remix est excellent, l’ambiance sur scène est démente, même si la chorégraphie reste un peu molle. Mais franchement, c’est l’un des meilleurs moments du concert. À la fin du morceau, tout le monde s’aligne sur l’avancée de scène pour faire les petits mouvements de train qu’on a tous fait quand on avait 6 ans. Explosion de confettis. Le titre repart, et les danseurs enchaînent avec des petits pas de robot ridicules. Il fallait bien une touche de kitsch absolu pour clore ce segment. Toute la troupe descend ensuite les escaliers et traverse la foule pour rejoindre la scène secondaire – pile en face de moi. Franchement ? Un super moment que je vous invite à découvrir en vidéo à la fin de l’article ☺

Je suis trop content : elle est juste en face de moi. Et au passage, ça n’a pas encore été dit depuis le début de cet article, mais Kylie est très belle. On l’avait un peu perdue à un moment, mais là, elle est rayonnante. Bien maquillée, bien habillée, bien coiffée, super bien foutue. Elle est parfaite ! On attaque donc le troisième acte, plus intime, plus proche du public. Kylie se retrouve seule sur la scène secondaire, toujours vêtue de sa combinaison rouge pailletée. Elle prend la parole pour expliquer qu’elle tenait à ce moment, pour ressentir l’énergie de la foule, pour être au plus près, pour partager autre chose. Premier titre – et ce n’est pas une ballade comme on pourrait le penser – c’est « Hold On to Now », qu’elle interprète seule baignée dans une marée de téléphones. Les choristes la rejoignent sur la fin, leurs harmonies sont superbes. Moment simple et touchant. Et cette scène centrale est une vraie bonne idée !

Elle enchaîne en présentant ses musiciens restés sur la scène principale, puis c’est le moment des requêtes du public. Elle tend l’oreille, essaye de capter des titres dans le brouhaha. C’est évidemment le chaos. Elle chante un petit bout a cappella de « Dreams », extrait de l’album Impossible Princess, avec un grand sourire – on sent qu’elle est ravie qu’on lui ait demandé ce morceau-là. Ensuite, elle interprète « The One », accompagnée de son guitariste. Ce sera d’ailleurs la seule chanson rescapée de X ce soir (alors que cet album est génial). Les harmonies avec ses choristes sont trop bien travaillées pour que ce soit une vraie impro, mais bon… c’est Kylie, on lui pardonne son petit mensonge 🤫 Toute la séquence est dispo en vidéo à la fin de l’article.

J’aurais aimé que ce segment dure un peu plus longtemps. On n’a pas eu assez de vraies requêtes à mon goût, mais elle passe déjà à la suite. Elle tient une rose à la main, qu’elle tend à un fan nommé Kevin (pas moi évidemment). Puis elle enchaîne avec « Where the Wild Roses Grow ». Elle explique ensuite que la chanson suivante est très importante pour elle, qu’elle a toujours rêvé de l’interpréter ainsi, au centre du public, en guitare-voix. Il s’agit de « Say Something », extrait de DISCO. Et c’est magnifique. Une boule à facettes descend au-dessus d’elle et de son guitariste, illuminant tout le Madison Square Garden. C’est ce qu’on attend d’un concert de Kylie Minogue ! Puisque l’on parle de DISCO, justement, Kylie sait à quel point cet album (sorti en plein COVID) a été aimé par les fans. Elle a donc eu la bonne idée de lui consacrer un medley. Et c’est l’un des meilleurs moments du show 🪩

Les danseurs reviennent, cette fois en mode Studio 54 : costumes argentés satinés, capes, chapeaux à paillettes, épaules exagérées, plumes, bottes compensées. La totale. Kylie troque sa combi contre une robe rouge fendue scintillante et des bottes assorties. Tout le tableau donne l’impression d’un club disco dans un vaisseau spatial, et on n’est pas loin de la vérité, car le medley démarre avec « Supernova » (ma préférée de l’album, donc je suis aux anges), puis « Real Groove ». C’est à ce moment qu’elle repasse avec ses danseurs sur la scène principale pour « Magic », illustrée par un tourbillon de pixels fluorescents, façon 2001, l’Odyssée de l’espace vs Windows screensaver. On adore. Le medley se termine avec « Where Does the DJ Go? ». Kylie est entourée de ses danseurs. En fond, des silhouettes projetées dansantes renforcent l’effet d’un club stylisé. C’est sexy, festif, clinquant – c’est tout ce qu’on attend de Kylie Minogue. Elle quitte la scène, et on a droit à un petit extrait de « Last Night a DJ Saved My Life », clin d’œil parfait pour refermer ce troisième acte.

Un téléphone rouge géant apparaît sur l’écran : c’est le signal d’un nouvel interlude, façon film noir. Les images sont en noir et blanc. On voit Kylie, très sexy, un peu vamp, marchant dans l’ombre, mystérieuse. Et dès les premières notes, on comprend : c’est « Confide in Me ». Elle apparaît seule, debout dans un halo de lumière, vêtue d’une longue robe noire fluide, sa silhouette est presque religieuse. Plus de danseurs, plus d’artifices : juste elle et sa voix. L’accent est clairement mis sur l’intensité émotionnelle. Moi, j’ai trouvé ce moment un peu trop pesant, presque pénible. Ce n’était sûrement pas l’intention, mais ça ne m’a pas parlé. En revanche… ce qui suit m’a complètement emporté.

Les trois titres suivants m’ont carrément transporté ailleurs 😍 Et ça commence avec « Slow », évidemment. Un classique de la discographie de Kylie. L’écran géant est tapissé de formes lumineuses abstraites, comme un rideau de néons mouvants. Autour d’elle, les danseurs en combinaisons blanches – des joggings, apparemment ☠ – bougent avec lenteur, de façon saccadée. Le tout est hypnotisant… Et puis, arrive la montée en puissance : « Take it down, down, down, down, down »… Kylie se retourne, et bim : elle est désormais en nuisette rose fluo. Le remix démarre et la salle explose. Vague d’euphorie dans le public, j’en ai des frissons. Kylie défile sur le catwalk, attitude fière, totalement fierce. C’est incroyable ! C’est mon moment numéro un de la soirée. Si vous me suivez sur X, j’ai posté une petite vidéo (et je vous conseille d’aller la voir).

Elle reste sur l’avancée de scène pour « Timebomb ». Et là, surprise totale : les Américains connaissent la chanson 😮 Je n’en revenais pas. La salle était en feu, c’était génial. Et pour une fois, la chorégraphie n’était pas ridicule. J’adore ce morceau, je ne pensais plus jamais l’entendre sur scène depuis le Kiss Me Once Tour… et pourtant, nous y voilà : « I wanna, wanna dance like it was the last dance of my life ». J’étais aux anges ! Et ma joie ne s’arrête pas là. Elle enchaîne avec « Edge of Saturday Night », un de ses titres récents que j’adore. L’ambiance devient club, les lasers balaient la salle et saturent l’espace… On est en rave party. Et j’ai adoré ça !

C’est dommage que ça se termine… mais il reste encore quelques pépites. Et je pense que vous le sentez en lisant ce compte-rendu, mais j’ai préféré la deuxième moitié du concert à la première. Ce qui est bon signe : ça veut dire qu’on termine sur une note positive ! Place à l’acte 5 ! Il s’ouvre sur l’interlude « Tension », qui donne son nom au spectacle et à l’album. C’est un interlude très Kylie, à l’écran : visage en gros plan, bouche fuchsia et lunettes oversized futuristes. Puis défilent une série de clones sur fond bleu électrique, tous dans la même tenue : top blanc sans manches, pantalon noir avec bretelles, longs gants et lunettes noires. Il y a un petit côté « Vogue » et ça fonctionne. Le morceau « Tension » démarre enfin. Kylie arrive dans une robe noire scintillante à longues franges découpées, assortie à des bottes noires montantes. L’arrière-plan bleu vif évolue au rythme de la chanson : des formes abstraites se transforment peu à peu pour afficher les paroles du titre. C’est hyper bien fait, et franchement, c’est l’un de mes tableaux préférés du concert. On sent qu’un soin particulier a été apporté à ce moment. Le public aussi a adoré.

Franchement, si on m’avait dit à la sortie du titre il y a deux ans que « Tension » deviendrait un tel moment fort sur scène, je ne l’aurais pas cru. Elle enchaîne ensuite avec l’inévitable « Can’t Get You Out of My Head ». Bon. Soyons honnêtes : on en a tous un peu ras le bol de cette chanson. Elle est obligatoire. L’écran diffuse des motifs en grille 3D, façon cube néon, très TRON comme au début du concert. Les danseurs, eux, portent des pantalons noirs à bretelles et des tops blancs dans la continuité visuelle de l’interlude « Tension ». C’est d’ailleurs l’un de leurs plus beaux costumes de la soirée. Moi, cette chanson… j’ai du mal. Mais bon, en live, ça passe. On peut faire un petit effort pour trois minutes.

Elle enchaîne ensuite avec « All the Lovers », un titre qui a fini par s’imposer comme un vrai tube au fil des années. Malheureusement, la mise en scène est totalement absente. Elle est là, seule, et derrière elle… pas grand-chose. L’écran est à peine utilisé, la scénographie est inexistante. C’est dommage. On est quasiment à la fin du concert, c’est le moment d’envoyer du lourd 🤔 Et ce n’est clairement pas le cas ici – j’ai malgré tout une vidéo de ce moment à vous proposer à la fin de l’article.

Elle quitte la scène. C’est l’heure du rappel. Ça ne dure pas très longtemps, mais elle revient dans une tout autre ambiance pour « Padam Padam ». Nouvelle tenue : Kylie débarque dans une robe asymétrique jaune et orange, avec son prénom imprimé partout façon bande de signalisation « Kylie Kylie Kylie ». L’écran, lui, projette un rouge intense, entrecoupé d’images glitchées issues du clip. Visuellement, c’est hyper cool. Et la chanson, en live, fonctionne du feu de Dieu. Mon seul regret ? Elle ne dure que 2 minutes 30. J’aurais adoré une version un peu extended, histoire de faire durer le plaisir. Les danseurs, eux, sont en joggings. Une tenue absolument idéale pour un final de concert… 🙃 Elle nous annonce qu’il ne reste qu’une chanson, qu’on a été absolutely amazing, et que maintenant on peut faire ce qu’on veut. Et voilà que retentit « Love at First Sight », l’un de mes titres préférés de Kylie. Le remix est assez basique, mais peu importe : l’ambiance est excellente.

L’écran explose de couleurs – du rouge, du fuchsia, du bleu, du violet. On a même droit à une pluie de serpentins. À la fin du morceau, elle relance un dernier refrain, pour faire durer un peu le plaisir. Elle salue longuement le public, traîne un peu sur scène, visiblement très émue. Et je trouve ça super généreux. Je pense qu’elle peut être fière d’en être arrivée là : une tournée américaine majeure, deux soirs quasiment complets au Madison Square Garden… elle le méritait ! Elle nous fait un dernier signe, et disparaît par la trappe au centre de la scène principale.

J’ai l’impression d’avoir passé mon temps à critiquer le concert… mais je vous jure, j’ai passé une très bonne soirée. C’est fun, Kylie est en super forme, elle est belle, souriante, présente, elle chante bien, ses tenues sont globalement réussies (contrairement à celles des danseurs, mais je n’y reviendrai pas, promis). Franchement, c’est un bon show. Ce n’est pas son meilleur, et c’est un peu en dessous de ce qu’elle a pu proposer par le passé. Ça manque de surprises, de ce petit waouh qu’on attend d’un spectacle de cette ampleur. Il y a 4-5 moments qui marquent vraiment : « Slow », le medley DISCO, « The Loco-Motion », « Tension », « Padam Padam ». On sent que ces tableaux-là ont été soignés. Pour le reste… on a un peu l’impression qu’une partie du show a été montée à la va-vite, sans le même souci du détail. Et c’est dommage. Quant aux danseurs… invisibles. Honnêtement, on les aurait retirés du show, ça n’aurait rien changé. Costumes moches, chorégraphies fainéantes, aucune présence. Je ne sais pas ce qui s’est passé. Ou alors c’est moi qui ai volontairement choisi de ne pas les voir, parce que rien ne me plaisait 😂

Côté orchestration, je n’ai pas été emballé par tout non plus. C’est très boum boum du début à la fin, avec beaucoup de redites musicalement et aussi visuellement. J’aurais aimé plus de variété, plus d’univers, plus de relief. Mais bon… j’imagine que le budget n’était pas illimité, et qu’elle a fait avec les moyens du bord. Et dans tous les cas, elle assure 🔥 Elle était en voix, heureuse d’être là, l’ambiance était dingue, et j’ai été vraiment surpris de voir à quel point le public américain connaissait toutes les chansons par cœur. Je suis convaincu qu’elle reviendra à New York, parce que l’accueil qu’elle a reçu ces deux soirs était incroyable. Deux dates quasi sold out au Madison Square Garden : c’est quand même un carton !

Elle sera en France fin juin, et je suis sûr que beaucoup d’entre vous iront la voir (🏳️‍🌈). Allez-y, mais n’y allez pas avec en tête le X Tour ou le Aphrodite Tour. Ce n’est pas cette Kylie-là. Allez-y pour chanter à tue-tête et danser sur vos titres préférés. Et vous passerez un excellent moment !

On termine comme toujours avec les photos et les vidéos du show 📸 N’hésitez pas à me laisser vos commentaires, que ce soit maintenant ou après les dates françaises. Je republierai cet article sur les réseaux, évidemment, parce que j’ai très envie d’avoir votre avis 👉 Retrouvez-moi sur Facebook, X et Instagram, et découvrez tous les articles que j’ai déjà consacrés à Kylie Minogue depuis le lancement du site. À très vite 💋

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Également disponible en vidéo sur YouTube : The Loco-Motion – Dreams, The One & Where the Wild Roses Grow – All the Lovers