1 Février 2012 – Indochine : Paradize+10 – Zénith, Paris
J’avais eu la chance de voir Indochine lors de son « Météor Tour » au Zénith de Montpellier en 2009 (cf. Indochine : Météor Tour – Zénith, Montpellier (2009)) ! C’était un concert qui m’avait laissé un très bon souvenir et grâce auquel j’ai découvert un groupe de scène exceptionnel. L’année dernière, avec Tiphaine, l’une de mes amies, nous avions tenté d’obtenir des places pour la version « intimiste » de la tournée, le « Météor Club Tour », qu’ils avaient donné début 2011… sans succès ! C’est donc avec beaucoup plus de « hargne » que nous avons attaqué les billetteries au mois de décembre pour avoir nos billets pour ces concerts-anniversaire ! Deux dates au Zénith de Paris en l’honneur de « Paradize » à l’occasion de la réédition de celui-ci 10 ans plus tard : « Paradize +10 ». Alors avant de commencer ce compte rendu, je dois vous avouer que je ne connaissais que très peu de titres de l’album avant le concert – je n’ai malheureusement pas pris le temps de me le passer intégralement en pensant que la découverte serait plus sympa directement en live. Mon avis sera donc sûrement différent de tous ceux d’entre vous qui l’écoutent depuis sa sortie en 2002 !
Nous sommes arrivés devant le Zénith aux alentours de 16h30 en ce 1er février, et nous sommes allés nous placer dans l’une des files. J’ai été extrêmement surpris de voir autant de monde si tôt dans l’après-midi un jour de grand froid ! Une attente de deux bonnes heures avant l’entrée dans la salle, ‘énervé’ : il faut toujours que je tombe sur le vigile qui n’est pas efficace ! Grrr. On était peut-être une centaine dans notre file, bien moins que dans les autres, et évidemment, et on est rentré après la plupart des gens : ça m’a bien fait râler ! Lol ! Nous nous installons dans les gradins en attendant le début du concert quand tout à coup, les lumières se braquent sur un « truc » derrière nous : Émilie Mazoyer, DJ, qui assure la première partie ! C’est quand même la première fois que je vois une artiste qui ne fait pas son set sur scène, mais sur une rambarde de sécurité… Lol ! On a mis quelques minutes à comprendre ce qu’elle diffusait ! En fait, elle a fait un choix intelligent : un mix d’événements et de chansons de l’année 2002, date de parution de l’album d’Indochine. C’est assez sympa même si les spectateurs, pour la plupart, l’ignorent totalement – la pauvre – enfin en même temps, il faut déjà pouvoir la localiser ! Haha ! Quelle idée de se foutre là-haut ! On a également l’occasion de visionner plusieurs bandes annonces de cinéma : celle d’un long-métrage sur un cheval, qui a l’air totalement passionnant (**TOUSSE**) et celle d’un film d’horreur, particulièrement gratinée, diffusée devant un public de tout âge : je me demande ce qui est passé par la tête des publicitaires ! **OUPS** En bref, une attente singulière avant l’extinction totale des lumières…
La scène est recouverte d’un rideau blanc et c’est un jeu d’ombres chinoises qui commence, celles des musiciens et du chanteur Nicola Sirkis, qui, un mégaphone à la main, entonne la première chanson de ce concert : « Paradize ». Le voile tombe et laisse se découvrir Nicola Sirkis, Boris Jardel, Oli de Sat, Matu, Mr Shoes et Marco (merci à Hélène pour celui-ci, LOL), ainsi que le décor : une énorme croix lumineuse surplombe le groupe, en rappel à celle de la pochette de l’album. J’avais fait deux prédictions avant le concert : qu’il y allait avoir une croix géante sur scène et que Nicola irait dans le public. J’ai eu tout bon ! Haha ! J’ai bien aimé cette entrée, sobre et efficace, tout en donnant le ton de la soirée ! Le groupe enchaîne avec « Like A Monster » sous une pluie de confettis et « Electrastar » dont les spectateurs reprennent même les « onomatopées » (je ne sais pas si on peut appeler ça comme ça) de Nicola Sirkis : j’avais l’impression d’être dans un univers parallèle ! Je peux enfin participer à la « fête » avec la chanson qui suit, « Marilyn », qui est l’une de mes préférées. J’en ai d’ailleurs profité pour faire une vidéo, que vous trouverez à la fin de cette chronique ! Quel plaisir de retrouver ce titre en live !
« Punker », « Le Manoir » et « Comateen » viennent me perdre dans les méandres de « Paradize » ! Je remarque que le groupe n’est pas très bavard quand le chanteur prend la parole pour la première fois pour nous souhaiter la bienvenue et nous remercier d’être là pour le 10e anniversaire de l’album ! Sans surprise ensuite : « J’ai Demande A La Lune ». Je ne suis pas fan de la version studio de ce morceau à force de l’avoir entendu des milliers de fois la radio, mais je dois avouer qu’en live, le rendu est tout de même différent et la communion avec le public se fait sentir. C’est un beau moment ! Nicola nous dit ensuite qu’il a une bonne et une mauvaise nouvelle à annoncer : Melissa Auf Der Maur, la chanteuse du titre « Le Grand Secret », vient d’accoucher à New York et elle ne peut pas être présente pour ses concerts exceptionnels, il propose donc aux spectateurs de se substituer à elle pour interpréter le duo – que je connais, attention ! Je ne suis pas totalement nul ! Haha !
L’ennui vient me titiller lorsque le groupe enchaîne trois chansons que je ne connais pas : « Dark », « La Nuit des Fées » et « Dunkerque ». J’imagine vos réactions en lisant ces lignes ! Lol ! J’aurais dû écouter l’album à l’avance et je regrette de ne pas l’avoir fait ! Je me suis senti un peu « rejeté » parfois à cause de mes lacunes indochinoises ! Nicola ne m’a pas beaucoup rassuré lorsqu’il a annoncé entre deux titres qu’ils ne joueraient que les morceaux de « Paradize » ! Heureusement, « Mao Boy » me console quand même – **SNIF** – j’ai adoré ce moment : le pont musical est génialissime. Contrairement aux précédentes chansons que je ne connaissais pas et que ne m’ont pas subjuguées instantanément, les deux suivantes, « Le Doigt sur Ton Étoile » et « Popstitute », m’ont beaucoup plu ! J’ai hâte de les découvrir en version « originale » sur la réédition de l’album !
C’est à ce moment que s’achève la « première partie » du spectacle : la suite est un enchaînement de quelques succès du groupe, à mon grand soulagement ! Bon, OK, ça commence mal avec « Kissing My Song » et son lâché de ballons – je ne la connais pas, et d’ailleurs sur le moment, je crois que c’est un titre de « Paradize » (-> Tiphaine, je ne te remercie pas pour ton manque d’empathie : tu aurais pu me dire qu’on sortait de l’ère « Paradize », ça m’aurait fait beaucoup de bien de retrouver l’espoir d’un petit « Alice & June »). Heureusement, le malaise ne dure pas longtemps, car le groupe enchaîne sur « Little Dolls » qui relance mon intérêt pour le concert de manière quasiment immédiate : je suis enfin sur le même pied d’égalité que mes voisins-voisines ! Haha ! Nicola Sirkis annonce ensuite que le morceau qui suit est inédit : il est ‘a priori’ prévu pour être sur le nouvel album d’Indo à paraître à la fin de l’année. Le moment que j’attendais le plus est enfin arrivé, c’est « Alice et June » ! Ma chanson préférée d’Indochine toutes époques confondues ♥. Le groupe enchaîne sur une version ‘électrique’ de « 3 Nuits par Semaine » qui est magnifiée par les jeux de lumière tout au long de l’interprétation : c’est un des meilleurs passages de la soirée pour moi. Interlude instrumental sur « Glory Hole » avant le final acoustique de Nicola sur le titre « Un Singe En Hiver » que j’ai découvert sur le tas et que j’ai beaucoup beaucoup aimé ! Je trouve que c’est la chanson parfaite pour terminer ce concert !
Vous l’avez compris au fil de ce compte rendu… j’ai bien aimé ce concert, mais je pense que je l’aurais mieux vécu si j’avais connu l’album « Paradize » comme la plupart des spectateurs de la salle. Ce n’est pas le cas et je me suis senti un peu en dehors de toute cette extase : j’ai vraiment eu l’impression de passer à côté de quelque chose. Malgré tout, je sais prendre du recul et être objectif sur la prestation des artistes (bon, sauf quand il s’agit de Britney Spears, mais c’est une exception et la plupart des gens qui suivent ce blog sont au courant, lol) : c’était un très beau spectacle ! Une bonne ambiance du début à la fin (je suis encore bluffé de la précision avec laquelle les spectateurs anticipaient les mots en yaourt de Nicola Sirkis), les jeux de lumière modernes et dynamiques et quelques fioritures bien sympathiques (confettis, ballons géants).
Bref, rapport qualité-prix, ça valait vraiment le coup, même pour moi qui ne suis pas un « vrai » fan du groupe ! Au final, je me suis peut-être moins amusé que sur le « Météor Tour », mais je retournerais les voir avec plaisir si le prochain disque me charme : j’avoue qu’il y a eu quelques périodes de flottement au milieu du concert où je me suis un peu ennuyé ! Je tiens à préciser que j’ai découvert certains titres de « Paradize » qui m’ont beaucoup plu, particulièrement ceux de la deuxième moitié : « Le Doigt sur Ton Étoile », « Popstitute » et « Un Singe En Hiver », il faudra donc que je me penche sur l’album plus en profondeur. La réédition sera parfaite pour ça ! On termine comme d’habitude avec les photos et les vidéos – n’hésitez pas à laisser votre avis, ça m’intéresse de savoir ce qu’en ont pensé les fans (et les autres aussi d’ailleurs, haha) ! Je vous propose également de me rejoindre sur Facebook, Twitter et Instagram pour découvrir de nombreuses autres chroniques de concert notamment celles consacrées à Indo : Indochine : Black City Tour – Stade de France, Paris (2014) et Indochine : Météor Tour – Zénith, Montpellier (2009).
Setlist : Paradize / Like A Monster / Electrastar / Marilyn / Punker / Le Manoir / Comateen I / J’ai Demandé A La Lune / Le Grand Secret / Dark / La Nuit Des Fées / Dunkerque / Mao Boy / Le Doigt Sur Ton Etoile / Popstitute / Kissing My Song / Little Dolls / Kill Nico / Alice & June / Trois Nuits Par Semaine / Glory Hole / Un Singe En Hiver
Également disponible en vidéo sur YouTube : Alice & June – Marilyn
Perso, je fais partie des fans qui ont campé devant le Zénith… (Bon, j’suis arrivée le 31, certains était là depuis presque 8 jours… La veille c’est encore raisonnable, non ? :-* ) J’étais en fosse, à la barrière, côté Oli de Sat. 😀 Votre compte rendu est génial, il retrace vachement bien le concert ! Seul petit « hic » c’est que vous avez oublié Marc Eliard, le bassiste (qui était vachement bien caché derrière Boris Jardel, je l’admets ;-)) au début de votre article. Bonne continuation ! 🙂
Merci pour la précision ! Je l’ajoute tout de suite ^^. Quelle courage d’attendre dans le froid aussi longtemps ! Je suis épaté ^^.
Il y a une chose dont j’ai été incapable de me souvenir, c’est le moment exact où Nicola a été faire un petit tour dans les gradins… Si l’un de vous peut m’aider ? 🙂
C’etait pendant 3 nuits par semaines 😉