19 Mars 2013 – Justin Bieber : Believe Tour – Bercy, Paris
Autant ‘jouer cartes sur table’ : je ne suis pas un belieber. Ne me lynchez pas tout de suite, car j’ai des choses plutôt gentilles à dire sur le concert – ce qui n’est pas toujours le cas. Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de lire l’agenda du blog, petit rappel des faits : Guillaume et sa chance extraordinaire ont encore fait des miracles. À quelques jours du show, il nous a dégoté deux invitations, sur Twitter grâce au Jeu M6 Evènements. Je ne cherche plus à comprendre, lui non plus je pense, mais quoi qu’il en soit : nous voilà à Bercy, au concert de Justin Bieber, au milieu d’une dizaine de milliers de fans en délire. J’ai amèrement regretté de ne pas avoir pris de boules quies, car j’ai bien cru y laisser 90 % de mon audition. Je vous jure que le son qui sortait de la bouche de la gamine à côté de moi était déjà distordu : un vrai supplice.
Je m’attendais à ce phénomène, donc je ne vais pas trop râler… Et puis ça m’a fait revivre mes tendres années, je me suis revu au concert de Justin… Timberlake, en 2007, où là aussi, j’avais bien cru perdre mes tympans (cf. Justin Timberlake : FutureSex/LoveShow – Halle Tony-Garnier, Lyon (2007)). Deux premières parties : Cody Simpson, un blondinet plutôt affreux (je vous laisse juger) se la jouant ‘cool’ et sortant de l’usine Disney et… Carly Rae Jepsen, la fausse-jeune qui se donne des airs de pucelle de 15 ans alors qu’elle en a le double et qu’elle a sûrement déjà fait le plein de quéquettes avant même de pousser son premier « Call Me Maybe ». Bref, tout ceci pour vous dire : on se fait chier ! Heureusement, ça enchaîne vite et un compte à rebours apparait sur l’écran… 10… 9… 8… 7… 6… 5… 4… 3… 2… 1…
La séquence d’intro lancée, c’est l’euphorie dans la salle. Je ne peux m’empêcher de penser à celle du « Femme Fatale Tour » de Britney Spears. Quelques secondes plus tard, l’ombre de Justin Bieber est projetée en vidéo… Elle s’envole, ça explose de partout, autant vous dire qu’à ce moment-là, l’excitation est à son comble. L’écran s’ouvre et Justin apparaît – tout de blanc vêtu – affublé d’une paire d’ailes métalliques. Il survole la scène pour venir se poser au bout de l’avancée. C’est une entrée digne de Johnny Hallyday ! Haha. Les danseurs l’aident à se détacher de son barda et les premières notes de « All Around The World » résonnent dans la salle. Bon choix pour l’ouverture ! Il y a une telle débauche de lumières. J’ai rarement eu l’occasion de voir un spectacle si bien éclairé. Bravo aux équipes sur ce point, car tout au long du concert : on en prend pleins les yeux. Le décor est sur plusieurs niveaux et principalement composé d’écrans. Sur la première partie du spectacle, il y a aussi une sorte de plate-forme à l’allure ‘sous-marine’ au centre de la scène, elle laissera place à des escaliers un peu plus tard dans la soirée. Rien à dire là-dessus, car tout est bien foutu. Au niveau son, ça crache un peu, mais ça reste correct. Par contre, bonjour le playback. Moi ça ne m’a jamais gêné et puis ça n’a pas été toute la soirée… mais bon, c’est important de le préciser quand même.
Il enchaîne avec « Take You », autre morceau sympathique de ‘Believe’, puis « Catching Feelings » sur lequel le décor ‘aquatique’ dont je vous parlais un peu plus haut prend tout son sens : backdrops ‘Thalassa’, voiles, fumée… visuellement c’est superbe – même si je dois avouer qu’il aurait pu éviter les dauphins sur les projections vidéos – un peu trop ‘kikoolol’ à mon goût. On le voit ensuite ‘plonger’ virtuellement dans l’eau avant d’entamer le medley « One Time / Eenie Meenie / Somebody To Love ». HA… « Eenie Meenie », la seule chanson que je connaissais par cœur avant la soirée. Un GRAND MOMENT. Ravi de l’entendre avec une orchestration live et surtout, ravi de découvrir que je ne suis pas le seul à l’adorer. Il m’en faut peu allez-vous me dire, mais écoutez-la et vous ne me jugerez plus comme vous le faites actuellement ! Premier interlude vidéo pendant lequel on nous diffuse des images de la période où Justin Bieber s’est coupé les cheveux (WTF), de la sortie de ‘Believe’, de la naissance du buzz sur Internet… en gros des images du ‘phénomène Bieber’.
L’écran se brouille et revêt une parure pluvieuse (je suis assez fier de cette tournure, lol). En gros, il pleut des cordes quoi. D’ailleurs, sur scène, tout le monde a son parapluie pour « Love Me Like You Do » – le tableau est magnifique même si la chanson n’est pas parmi celles que je retiendrais. Nouvel interlude… une course-poursuite avec les paparazzis cette fois-ci (quand je vous dit que ça me rappelle Britney Spears) qui permet d’embrayer sur « She Don’t Like The Lights ». Je ne connaissais pas le morceau et je l’ai bien aimé celui-là. Justin troque son costume contre une veste en jean et grimpe tout en haut de la structure scénique pour rejoindre les danseurs pour « Die In Your Arms ». Ambiance cabaret des années 50 avec pieds de micro et chorégraphie jazzy. Là encore, même si la chanson ne fait pas partie de mon TOP 3, il faut avouer que ça a de la gueule. S’en suit un interlude ‘freestyle’ des danseurs, ce n’est pas ce que je retiendrais de la soirée. On se demande d’ailleurs un peu ce que ça fout en plein milieu du spectacle. Au moins, ça permet de garder l’ambiance à son maximum.
Justin revient sur scène avec toute la troupe pour « Out Of Town Girl », autre bonne découverte de la soirée. Sur la fin de la chanson, on lui donne une caméra pour qu’il filme le public. Pendant que les techniciens préparent la suite, il retire sa veste et se retrouve en débardeur devant les spectatrices qui ne savent plus à quel Saint se vouer. Ça mouille dans les culottes ‘Hello Kitty’ ! Haha. Je me moque ‘gentiment’ hein ; je ne vaux pas mieux devant Britney ! Il prend place sur une plate-forme pour le set acoustique : « Be Alright », « Fall » et « Yellow Raincoat ». Les chansons ne sont pas fameuses, mais là encore, visuellement, on en prend plein les yeux. Les effets de lumière sont sublimes – vous pourrez le voir sur les photos, ils ne se sont vraiment pas foutus de notre gueule. Vocalement, ça tient la route et puis, il gère bien la scène quoi. C’est encore un peu ‘ado’ ouais, mais j’en attendais carrément moins de sa part. Quand on compare avec Rihanna ou Chris Brown, qui doivent avoir dans les mêmes âges, incapable de feinter une quelconque proximité avec le public – là, ça n’a quand même rien à voir. Il est beaucoup plus ouvert.
Guillaume m’explique qu’on entre dans la partie finale avec les gros tubes. N’ayant jamais entendu « Baby » en entier, je vais enfin pouvoir me rattraper. Mais ça commence d’abord par « Never Say Never », morceau pop très agréable que je réécouterais avec plaisir si l’occasion de se présente. Les projections vidéo urbaines donnent une ambiance visuelle plutôt sympa à l’ensemble. Enchaînement sans transition sur ce qui me semble être le dernier single en date de Justin : « Beauty And A Beat », originalement interprété en featuring avec Nicki Minaj. Là, je kiffe. Il faut que je l’avoue. LOL. Il termine avec un solo de batterie qui enflamme la salle, il assure quand même hein. On passe ensuite au petit moment ‘fan’ sur « One Less Lonely Girl », chanson sur laquelle il fait monter une fille du public dont il caresse la joue, la cuisse, avant un ultime câlin. Encore une qui ne se lavera plus. SALE. Changement d’ambiance intégral pour « As Long As You Love Me », que j’ai choisi pour illustrer l’article. Il se retrouve hissé en haut d’une plate-forme gigantesque au bout de l’avancée alors qu’autour de lui la salle brandit des milliers de pancartes « Merci ». Je ne suis pas trop fan de ce genre de ‘surprises’ (ballons, cœur avec les doigts, etc.), mais je dois dire que quand c’est réussi – comme ici – bien… ça a de la gueule. Le show continu ensuite avec « Believe » qui fait office de pré-final. Rien n’exceptionnel, si ce n’est que les danseurs se transforment en chorale de gospel pendant que Justin nous joue la sérénade au piano.
L’interlude suivant est génialissime. On y voit le styliste de Justin Bieber, Ryan Good, en train de péter un câble parce qu’il n’y a pas d’ambiance, que les gens ne profitent pas assez du spectacle, font des photos, postent des statuts sur Twitter, etc. Une vidéo assez drôle avant la reprise du concert sur « Boyfriend ». C’est le genre de chanson qu’il devrait faire plus souvent, car pour le coup, celle-ci est vraiment au-dessus du lot. Petit break chorégraphié sur l’avancée, fumigènes en veux-tu en voilà, un des meilleurs moments du show. Un show qui touche à sa fin d’ailleurs avec le fameux « Baby » que je n’avais jamais entendu en entier. C’est sympa comme tout : il y a une ambiance de folie, des effets pyrotechniques, des confettis… Tout ce qu’il faut pour un final réussi quoi ! Il quitte la scène assez rapidement ensuite, histoire de pouvoir partir avant les spectateurs, j’imagine !
Et bien tout ce tralala était bien sympathique. Je n’ai pas spécialement accroché à ses chansons tout du long, mais je dois reconnaître que niveau ‘show’, ça en imposait ! Des lumières dans tous les sens, des projections vidéo (qui font très « Femme Fatale Tour » dans l’idée), des danseurs, des plates-formes. Le tout est utilisé de façon intelligente, c’est vraiment plaisant à regarder. J’ai adoré le dernier interlude avant le rappel avec son styliste qui pète un câble parce qu’il n’y a pas assez d’ambiance. C’était amusant. Et puis au niveau de l’ambiance. Rien à dire hein !
Sinon, le mec est sympa, il fait le show, bon, il a un côté un peu lisse on ne peut pas le nier, mais…. on ne peut pas lui en vouloir non plus : il n’a même pas 20 ans, deux albums, deux tournées – mais il a du potentiel pour évoluer vers quelque chose d’un peu plus brut. Je ne connaissais pas énormément de titres (je n’avais jamais entendu « Baby » en entier), mais j’ai beaucoup aimé l’énergie de folie sur « Eenie Meenie » (je pense que tout le monde a compris que je n’y allais que pour ce morceau), la chanson d’intro, « All Around the World », est sympa, « Take You » qui suit aussi. Je retiens également les singles du dernier album qui ont mis une ambiance de dingue : « Beauty and a Beat », « As Long As You Love Me » et « Boyfriend ». Et puis concernant le playback, bah il y en a, comme pour tous les artistes pop quoi, mais franchement entre les fans qui crient, les choristes qui hurlent, le vocodeur, le son qui était franchement pas top : impossible de savoir de savoir vraiment à quel moment il chante ou pas. Tout ce que je retiens c’est que j’ai passé une bonne soirée – je lui souhaite une belle carrière, je pense qu’il est parti pour durer ! On termine avec les photos et les vidéos du show… N’hésitez pas à laisser un commentaire et à vous abonner à mes pages : Facebook, Twitter et Instagram pour être tenus informés de l’actualité du blog !
Setlist : All Around the World / Take You / Catching Feelings / One Time / Eenie Meenie / Somebody to Love / Love Me Like You Do / She Don’t Like the Lights / Die in Your Arms / Out of Town Girl / Be Alright / Fall / Yellow Raincoat / Never Say Never / Beauty and a Beat / One Less Lonely Girl / As Long As You Love Me / Believe / Boyfriend / Baby
Également disponible en vidéo sur YouTube : As Long As You Love Me – Beauty and a Beat
Bonsoir ! je ne connais pas ton prénom ni meme ton blog mais je viens de lire ton article ci dessus et je tenais à te remercier pour sa qualité , son objectivité et on ouverture puisque comme tu nous le dis tu n’est pas belieber à la base ! (contrairement à moi)
Les descriptions sont précises , chronologiques , argumentées et illustrés c’est vraiement plaisant et c’est un vrai boulot de journalisme que tu as fait …
J’espère que ton travail montrera que JUSTIN est un artiste à part entière , qu’il a sa place dans le paysage musical et qu’ilm ne mérite pas toutes les critiques de gens qui contrairement à toi n’ont meme pas pri le temps d’écouter et voir avant de juger … bravo à toi , encore merci et longue vie à ton blog ! ps: juste une rectification JUSTIN a sorti 7 disques et pas 2 , certes certains sont des remixes, compiles ou version acoustique mais ya quand meme 4 albums originaux la dedans 😉