7 Juin 2012 – Charlie Winston – Olympia, Paris
C’est « normalement » le dernier compte-rendu de l’année dédié à Charlie Winston. Même s’il réussit à se renouveler : je pense que j’ai fait le tour de cette tournée 2012. Une soirée à la Flèche d’Or, une à la Cigale, une à Bourges et une à l’Olympia… Charlie, je t’aime beaucoup, mais je t’ai assez vu ! Haha ! Retrouvez d’ailleurs toutes ces chroniques en cliquant simplement sur ce lien : Charlie Winston.
Je tiens quand même à vous le dire tout de suite : je ne regrette pas du tout d’être allé à l’Olympia, car il y a eu beaucoup de nouvelles choses. Je serai beaucoup plus concis que sur les précédents comptes rendus : je me focaliserai sur les « exclusivités » du concert ! On va d’ailleurs commencer par squeezer King Charles en première partie et entrer dans le vif du sujet…
Très bien placé au balcon (premier rang au plus proche de la scène), j’attends patiemment que le concert commence… La salle est pleine et c’est un lieu qui lui sied bien. L’entrée ne change pas, c’est donc sur « Wild Ones » que la soirée débute. Pas de répit avant « Hello Alone » et les premiers mots de Charlie… en français évidemment « Est-ce que vous savoir cette chanson ? » – héhé, sacré Charlie. Je ne sais pas vous, mais j’ai l’impression qu’il parlait mieux français « avant ». Il est en tout cas beaucoup plus à l’aise ici que lors des précédents concerts auxquels j’ai assisté. Il entame sans transition « The Great Conversation » avec la même mise en scène qu’habituellement. Petite pause-café avant « Kick The Bucket » pendant laquelle Charlie nous raconte sa soirée de la veille… Il nous explique qu’il a une maison à Londres et qu’il a dû appeler un plombier en pleine nuit pour réparer une fuite d’eau chez lui. Comme il ne parle pas couramment le français : il joint les gestes à la parole et son imitation visuelle de l’inondation est remarquable !
Ça ne l’empêche pas d’enchainer sur « Kick The Bucket » qui est à chaque fois un excellent moment dans le concert, suivi de « Where Can I Buy Happiness ? » et « Unlike Me » – à laquelle je n’accroche toujours pas. Les nouveautés ne se font pas attendre plus longtemps : Charlie entonne « Tongue Tied » – un des titres de son premier album – c’est la première surprise de la soirée ! Après quelques « vocalises » sans micro, il nous fait reprendre « To build a little bridge to you » en boucle à la fin de la chanson. J’aurais bien aimé connaître le texte par cœur à ce moment-là, car mes paroles en yaourt étaient bien loin de tout ça ! Haha ! Autre surprise, c’est « I’m A Man », que je ne reconnais qu’une fois qu’il commence à chanter : j’ai même cru qu’il s’agissait d’un nouveau morceau pour tout avouer… Excellente version du titre en tout cas ! Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il la fasse ce soir.
Mais les surprises ne s’arrêtent pas là puisque c’est au tour de « My Life As A Duck » et celle-là, Dieu que je l’attendais ! Je me souviendrais toute ma vie de ce morceau au concert de Montpellier en 2010 (cf. Charlie Winston – Zénith, Montpellier (2010)) lorsqu’il nous a fait reprendre en chœur les « Your father was a duck » pendant de longues minutes ! Ici, l’orchestration est plus sage et plus acoustique, mais la chanson garde tout son potentiel scénique. Moment magique ensuite avec « Boxes », qui, vous le savez déjà, est mon titre préféré du répertoire de Charlie Winston. Magnifique introduction au synthé avant une parfaite interprétation en solo. Ouiii, tout seul comme un grand ! Habituellement, sa sœur Vashti fait un petit « caméo » à ce moment du spectacle. Là, rien. Juste lui et son piano : c’était parfait ! Registre plus grave avec « My Name », énième nouveauté de la setlist qui vient précéder un « Summertime Here All Year » magistral comme sur les autres dates. C’est sans doute l’un des passages que je préfère, l’outro est toujours aussi belle avec les chœurs en arrière-plan.
(Re) mise en scène pour « Speak To me » qui voit disparaître les pieds des miroirs grossissants. Tous les musiciens y mettent du leur en faisant la petite chorégraphie qui va bien… Du balcon, on ne perçoit pas vraiment les effets déformants – si je n’avais pas assisté à d’autres représentations, je me serais bien demandé ce qu’ils foutaient avec leurs bouts de plastique ! Haha ! Charlie marque une courte pause et balance « Until You’re Satisfied » – pas fan du titre, mais il faut avouer qu’il joue la parfaite transition pour « In Your Hands » : le gros moment des concerts de Charlie. À chaque fois, l’idée est différente ! Ce soir, Charlie descend dans la fosse avec un mec de la sécurité qui le prend sur ses épaules le temps la chanson ! L’occasion pour les spectateurs de le tripoter de toutes parts ! Haha ! J’ai tout vu du balcon, ne faites pas les innocents ! Il enchaîne ensuite sur « Rocking In The Suburbs » et « Like A Hobo », qui marque la fin du concert, tout du moins la « fausse fin ».
L’introduction au xylophone de « Generation Spent » résonne dans la salle : je suis ravi qu’il ait choisi d’intégrer ce titre à la setlist de cette tournée. C’est toujours un excellent moment : c’est d’ailleurs le morceau que j’ai sélectionné pour illustrer ce compte-rendu. J’espère que la vidéo vous plaira ! « I Love Your Smile » ensuite, avec une « fin » différente des représentations de la Cigale et de Bourges : un peu « rétro » avec une ambiance « année 50 ». Derek est au synthé avec Charlie. Je pense qu’ils doivent improviser comme ça, chaque soir, en fonction de leurs envies ! L’étonnante reprise de Jacques Brel, « Au Suivant », vient s’ajouter à la liste des morceaux du concert. Et c’est « She Went Quietly » qui clôt le spectacle comme à la Cigale (mais cette fois-ci dans le silence… lol).
En conclusion, je dirais simplement que c’était un excellent concert ! Il était en forme, plutôt bavard (même en dehors de son histoire de plomberie qui sortait de nulle part hein). Agréablement surpris par la setlist qui a été légèrement modifiée : même si tout était déjà génial en l’état, c’est toujours plaisant de réentendre des titres comme « My Name » ou « My Life as A Duck ». J’ai enfin pu avoir « Boxes » en solo <3 A chaque fois que je l’ai eu, en 2009 et 2012, il y avait sa sœur qui venait pousser la chansonnette avec lui. Bref, pour moi le meilleur des 4 concerts que j’ai faits sur cette tournée : je vous conseille une nouvelle fois d’aller le voir, vous ne risquez pas d’être déçu ! Si vous voulez vous faire une idée, voilà de la lecture : Charlie Winston – La Cigale, Paris (2012), Charlie Winston – La Flèche d’Or, Paris (2011) et Charlie Winston – Zénith, Montpellier (2010).Comme d’habitude, retrouvez les photos dans la galerie et les vidéos sur ma chaîne YouTube. Pour cet article, j’ai choisi « Generation Spent » qui est l’un de mes titres favoris. Si ça, ça ne vous donne pas envie, alors je ne sais plus quoi faire ! Allez, on se retrouve sans tarder sur Facebook, Twitter et Instagram !
Setlist : Wild Ones / Hello Alone / The Great Conversation / Kick The Bucket / Where Can I Buy Happiness? / Unlike Me / Tongue Tied / I’m A Man / My Life As A Duck / Boxes / My Name / Summertime Here All Year / Speak To Me / Until You’re Satisfied / In Your Hands / Rockin’ In The Suburbs / Like A Hobo / Generation Spent / I Love Your Smile / Au Suivant / She Went Quietly
Également disponible en vidéo sur YouTube : She Went Quietly – Generation Spent – Boxes