26 Mars 2015 – Nicki Minaj : The Pinkprint Tour – Zénith, Paris
Au départ, je n’avais pas spécialement prévu d’y aller, mais j’ai eu l’opportunité d’avoir des invitations en début de semaine : autant vous dire qu’à quelques jours de la fin du mois, j’étais bien content de ne pas avoir à débourser 80 euros pour une place de concert. LOL. Nicki Minaj, comme beaucoup, j’ai commencé à l’écouter avec « Starships » (ouiii, jetez-moi des pierres !), mais ce n’est pas pour autant que je l’ai délaissé quand elle est revenue à un style plus urbain. Bon. Cartes, il y avait le putassier « Anaconda » en produit d’appel… Et vous savez que c’est le genre de son auquel mon côté pute ne peut pas résister.
Bref, nous voici au Zénith. La salle est remplie et l’ambiance est déjà à son paroxysme. C’est Trey Songz qui assure la première partie… Alors oui, il est beau, oui, il est musclé, oui, il chante bien, mais putain : qu’est-ce que ses chansons sont chiantes. LOL. Je comprends qu’on puisse aimer, mais vraiment, le « r’n’b love », ce n’est pas ma came. Après quelques minutes de patience, le show commence…
Avant toute chose, une petite description du décor pour que vous l’ayez en tête : imaginez une structure assez large, composée de deux étages, avec un énorme écran géant au-dessus. C’est par là que le show commence. Une vidéo d’introduction est projetée, elle est en noir et blanc, on y voit Nicki Minaj dans des moments de vie, au milieu de ses fans, etc. La musique est grandiloquente et annonce « All Things Go », premier morceau de la soirée. Nicki apparaît sur le plateau du dessus, voilée, toute de noir vêtue. Elle rap en live, mais les passages chantés sont en play-back : c’est assumé, parce qu’elle n’ouvre pas la bouche à ce moment-là, mais ça donne quand même une impression assez étrange. Et ça sera comme ça toute la soirée ! Je n’y reviendrai pas forcément, mais ça m’a quand même un peu gêné. Le public est en tout cas conquis, toute la salle chante en chœur avec elle. L’enchaînement est direct sur « I Lied ». La scène s’illumine de rouge et est recouverte de fumée, Nicki réapparaît au niveau inférieur grâce à une plate-forme cachée sous le plateau. L’ambiance est mystique sur ce morceau, et j’ai toujours du mal à m’habituer à la voir bouche fermée. LOL. Oui, j’avais dit que je n’y reviendrais pas, mais je ne peux pas m’empêcher ! Hahaha.
Pour « The Crying Game », une danseuse contemporaine fait son apparition sur scène, et nous offre un ballet plutôt moyen, mais je vous avoue que je ne suis pas très sensible à ce genre de mise en scène, ceci explique peut-être cela. Bon, je critique beaucoup depuis le début de cette chronique, mais pour le moment j’aime assez ce que je vois : c’est ce à quoi je m’attendais. L’ambiance est particulièrement chaude dans la salle. Je sais que les spectateurs en fosse ont beaucoup souffert : j’ai des amis qui y étaient et qui n’en sont pas sortis indemnes. Les choses sérieuses commencent avec « Feeling Myself », Nicki Minaj est en effet rejoint par ses danseuses pour une chorégraphie des plus sensuelles, pour ne pas dire sexuelles, pour ne pas dire… putes. LOL. Mais ce n’est rien comparé à « Only » et « Truffle Butter » dont vous pouvez retrouver la vidéo à la fin de l’article. J’ai vraiment adoré ce moment. Je savais qu’il y aurait des moments sexys évidemment, mais je ne m’attendais pas à ce que les chorégraphies soient aussi réussies ou en tout cas aussi bien pensées. Un gros pouce vert pour la danse !
Après « Moment 4 Life » et un court interlude vidéo, le concert reprend avec « Lookin Ass » et « Want Some More ». Nicki en a profité pour changer de costume, elle est maintenant habillée avec un ensemble deux pièces noir et doré. Elle enchaîne avec « Did It On’ Em », « Beez In The Trap », « Flawless » et « Dance (A$$) ». Ce n’est pas la séquence que j’ai préférée dans le spectacle, mais elle semble en tout cas ravir les fans de hip-hop pur. Elle prend la parole pour la première fois de la soirée (au bout de 40 minutes donc) et se lance dans le tant attendu « Anaconda ». Évidemment, le morceau est très sympa en live, il y a beaucoup d’ambiance, mais je ne sais pas, je m’attendais à un peu plus de dinguerie et je lui en veux d’avoir supprimé les dernières secondes du morceau que j’adore. Par contre, je dois vous dire une chose qui n’a rien à voir : c’est qu’elle est très souriante ! Elle est très souriante et ça a l’air d’être une fille super gentille. Elle prend vraiment son pied sur scène ! On voit qu’elle s’amuse, on voit que ça lui plaît d’être aguicheuse et moi j’aime que les artistes prennent autant de plaisir que nous.
Bref, après un court interlude toujours en noir et blanc, elle réapparaît vêtue d’une longue robe noire, pour la séquence larmoyante (je ne savais pas comment l’appeler), celle des balades. « Pills N Potions », « Save Me », « Marylin Monroe » que je suis ravi d’entendre et « Grand Piano » : un titre qui prend vraiment de la puissance en live. Les spectateurs avaient l’air de l’attendre, c’était un moment fort du concert ! Comme elle est bien obligée de chanter ces morceaux-là, on peut entendre que sa voix n’est pas mauvaise : il y a des bandes qui viennent la soutenir, mais dans l’ensemble ça se tient plutôt bien.
Nouvel interlude, nouveau costume : une combinaison en dentelle rose. Bon, si sa façon de s’habiller était politiquement correcte depuis le début du concert, on arrive dans un segment où les tenues sont quand même un peu plus putes. C’est le génial « Super Bass » qui relance la machine : j’adore ce titre, je l’ai toujours aimé et je suis ravi de pouvoir l’entendre en live : un excellent moment du concert. S’ensuit un passage un peu fourre-tout, une sorte de DJ set dans lequel elle nous offre de courts extraits de ses featurings : « Itty Bitty Piggy », « Hold You », « Throw Sum Mo », « No Flex Zone », « Chi-Raq » avant que son actuel fiancé, Meek Mill, ne vienne rejoindre sur scène et déclenche une véritable vague d’hystérie dans la salle. Moi je vous avoue, ce n’est qu’à la fin du concert que j’ai su qui c’était en écrivant à mon pote Damien : « Il y a un mec qui est venu la rejoindre pour chanter des »trucs » avec elle dont Big Daddy ». Parce que oui, après son arrivée sur « Dreams And Nightmares (Intro) », ils ont enchaîné sur un court extrait de « Big Daddy » qui est peut-être mon titre préféré de l’album (j’en pleurais ! LOL) et « Ima Boss ». Vous pourrez d’ailleurs retrouver la vidéo de ce passage à la fin du compte rendu. En tout cas, ce méli-mélo de morceaux rap/r’n’b, fout une ambiance d’enfer au Zénith : le public en redemande. Habituellement, c’est à ce moment qu’elle chante « Whip It » en prenant à partie quelqu’un du public, mais avec ce qu’on a eu juste avant, on passe directement à « Trini Dem Girls » : le titre où la chorégraphie ne consiste qu’à se frotter la chatte. VOILÀ.
On passe à présent dans la dernière partie du spectacle. La partie « pop ». Celle que j’attendais le plus. Et ça commence avec « Va Va Voom ». Évidemment, il y a beaucoup de play-back et de bandes de soutien sur ce genre de titre. Mais entre nous je ne vois pas comment elle aurait pu faire autrement. Le morceau est très sympa, mais pas autant que « Pound the Alarm » qui reste pour moi le moment le plus fun du spectacle. Et je ne dis pas ça parce que j’adore la petite chenille à la toute fin du morceau, je dis ça parce que j’ai TOUT aimé ! Les arrangements (WOW), la mise en scène avec les jets de fumée, les projections vidéo, l’ambiance dans la salle à ce moment-là. En bref, c’était GÉNIAL. L’enchaînement est direct sur « Turn Me On », son morceau en featuring avec David Guetta. Ça reste dans la même veine que les deux précédents. Un nouvel interlude sur « Bang Bang » nous fait patienter avant les deux derniers morceaux : les danseuses viennent effectuer une chorégraphie qui n’est pas sans rappeler celle de « Just Dance 2015 ». LOL. Le morceau est très sympa, et c’est dommage que ce ne soit qu’une transition. Lorsqu’elle revient sur scène, Nicki est vêtue d’une tenue pailletée, rose et argentée : ce n’est pas le plus beau costume du spectacle, mais ça rattrape en tout cas l’affreuse combinaison dont elle vient de se séparer. Par contre, la perruque blonde on aurait pu s’en passer. Haha. Elle termine le concert sur « The Night is Still Young » et « Starships » qui fait, il faut l’avouer, un très bon final avec la pluie de confettis et tout le toutim.
En conclusion, je me suis beaucoup amusé : j’ai trouvé le concert fun, dynamique et plutôt représentatif de son répertoire. La setlist est découpée en deux parties, une partie plus urbaine où se côtoient les titres hip-hop/rap (« Only », « Moment 4 Life », « Beez in the Trap », etc.) et une partie plus pop dans laquelle on retrouve les « Super Bass », « Pound the Alarm », « Starships », etc. À noter que son compagnon actuel, Meek Mill, la rejoint sur scène pour interpréter « Big Daddy » et Ima Boss » – et ça, c’était vraiment exceptionnel. J’étais ravi parce que « Big Daddy » est l’un de mes titres préférés de son dernier album !
La mise en scène est intéressante : le décor est une belle structure d’écrans vidéo sur deux niveaux, auquel sont ajoutés des jeux de lumière travaillés, des geysers de fumée, et d’autres effets spéciaux comme vous pouvez le voir sur les photos. Et surtout… Pour moi le gros point fort du spectacle : des chorégraphies sensuelles, sexuelles, bref… très putes – comme je les aime. Quant à Nicki, elle m’est apparue bien sympathique ! Elle a du charisme, elle tient son public. La voix, c’est difficile de juger parce qu’elle ne chante pas beaucoup, elle ne fait quasiment que rapper. Elle est souriante, chaleureuse, elle sait jouer de ses attributs pour enchanter le public dans ses combinaisons transparentes.
Voilà à peu près ce que je peux vous en dire en quelques lignes, j’ai passé une très très bonne soirée, j’étais ravi de pouvoir hurler sur « Pound the Alarm » ou « Anaconda », ou d’entendre des chansons comme « Marilyn Monroe » ou « Grand Piano » que j’adore. On termine avec les photos et les nombreuses vidéos du concert, comme j’avais la chance d’être en gradins, j’en ai profité pour capter un peu tout ce qui me semblait intéressant. Je vous propose maintenant de me rejoindre sur Facebook, Twitter et Instagram pour découvrir mes nombreuses autres chroniques de concert !
Setlist : All Things Go / I Lied / The Crying Game / Feeling Myself / Only / Truffle Butter / Moment 4 Life / Lookin Ass / Want Some More / Did It On’ Em / Beez In The Trap / Flawless / Dance (A$$) / Anaconda / Pills N Potions / Save Me / Marylin Monroe / Grand Piano / Super Bass / Itty Bitty Piggy / Hold You / Throw Sum Mo / No Flex Zone / Chi-Raq / Dreams And Nightmares (Intro) / Big Daddy / Ima Boss / Trini Dem Girls / Va Va Voom / Pound the Alarm / Turn Me On / The Night is Still Young / Starships
Également disponible en vidéo sur YouTube : Big Daddy / Ima Boss – Pills N Potions – Grand Piano – Feeling Myself – Only / Truffle Butter