15 & 16 septembre 2017 – Sylvie Vartan : Forever Sylvie – Olympia, Paris
J’espère que vous êtes bien assis dans votre fauteuil, car l’aventure va être longue ! En cette rentrée, Sylvie Vartan a choisi l’Olympia pour retracer sa vie en musique. Nous n’avions pas prévu d’assister aux deux représentations des 15 & 16 septembre, mais lorsque l’occasion s’est présentée, nous n’avons pas hésité une seconde. J’étais impatient de découvrir le spectacle, mais une part de moi ne pouvait pas s’empêcher d’avoir peur à l’approche des dates… Le Châtelet 2011 me hante encore la nuit 😂. Blague à part, je vous rassure tout de suite, j’ai passé deux merveilleuses soirées. Sylvie a été incroyable, et j’attendais un concert comme celui-ci depuis longtemps.
Pour vous éviter d’avoir à poser un jour de congé pour lire cet article, je vais synthétiser les deux en une seule et même chronique (le spectacle étant en tout point identique d’un soir sur l’autre). Ce qui est intéressant c’est que j’ai pu apprécier le show de deux façons différentes : le vendredi au balcon, avec une vue d’ensemble, et le samedi en orchestre, au plus proche de la scène. Dans la salle, beaucoup d’invités prestigieux : Nicolas Sarkozy et sa femme Carla Bruni, Jean-Jacques Debout, Chantal Goya, Nikos Aliagas, Nicoletta, Didier Barbelivien et bien évidemment, l’entourage familial de Sylvie. Dernière précision, si vous faites partie des gens qui crient « ASSIS ! » pendant les concerts, je vous invite à cliquer sur la croix qui se trouve en haut à droite de cette fenêtre, et je vous vous dis au revoir 👋 OK. Vous êtes prêts ? Alors, on passe aux choses sérieuses !
La salle s’éteint, le rideau s’ouvre et au premier coup d’œil, je me dis que le travail sur les lumières promet d’être grandiose. Au fond de la scène, un écran s’allume et diffuse des images d’archives retraçant les débuts de Sylvie dans la chanson. J’en étais resté aux montages photos dégueulasses des Folies Bergère : le choc est immense, je suis à « ça » d’être bluffé alors que Sylvie n’est même pas encore là 😱. Le film est très réussi, c’est émouvant de la revoir si jeune. Petite critique malgré tout, ils auraient pu nous dispenser du générique de fin qui n’est pas très discret. Les premières notes de « Qu’est-ce qui Fait Pleurer Les Blondes » résonnent dans la salle qui s’embrase à la seconde Sylvie apparaît. Elle est habillée d’un smoking blanc aux revers rouges, la veste étant ornée d’une guitare et d’une note de musique de la même couleur. C’est plutôt élégant. Elle nous invite à retrouver les années où la musique était légère et gaie avec « Quand Tu Es Là ». Elle enchaîne sans transition sur « My Boyfriend’s Back » et « Chance ». Comme je ne suis pas un grand fan de cette dernière, j’en profite pour apprécier le travail de mise en scène qui est incroyablement beau. Un écran diffuse des images animées en fond de scène, images elles-mêmes mises en valeur par des jeux de lumière qui donnent une atmosphère différente à chaque tableau. C’est moderne, élégant, à se demander ce qui s’est passé sur la précédente tournée !
Le concert continu avec « C’est Bon De Vous Voir » et « Mister John B » réminiscences de l’ère Nashville. Il y a un gros travail sur les arrangements. On a beau avoir entendu les morceaux mille fois, ils sont toujours aussi efficaces. Je ne connais pas le titre suivant, « Love Has Laid His Hands On Me » : j’ai bien l’impression de l’avoir déjà entendue, mais je suis incapable de me rappeler où et comment. Sur l’écran, on peut voir défiler une pellicule de cinéma, et du balcon, on distingue que la scène est également décorée. Joli boulot ! La joyeuse troupe enchaîne sur « Est-Ce Que Tu Le Sais ? » sur laquelle Sylvie se déchaîne ! C’est un grand moment de la soirée que vous pouvez retrouver en vidéo à la fin l’article. J’adore toute la partie des cuivres : je trouve que ça donne une vraie force à la chanson ! Les gens tapent dans les mains et semblent s’éclater autant que notre amie sur scène. Alors qu’elle s’affale sur le piano pour un moment de douceur, un rideau translucide vient s’intercaler entre elle et l’écran. Il sert de support de projection à de nouvelles images animées. Sur « En Écoutant La Pluie » on peut voir la pluie tomber, le rendu est superbe. Le samedi soir, on découvre même les carreaux d’une fenêtre sur la gauche de l’écran. Les choristes rejoignent Sylvie pour « Bye Bye Love » : on est de retour dans les sixties, avec plein de bulles colorées partout sur scène ! Elles enchaînent à quatre sur « Tous Mes Copains » non sans rendre un petit hommage à Jean-Jacques Debout, présent dans la salle le samedi soir.
Première grande surprise de la soirée ensuite, elle annonce une chanson qu’elle n’a pas chantée depuis très longtemps, et qu’on lui réclame depuis des années… « Danse La Chante La ». On avait le 45 tours à la maison quand j’étais gamin, on l’écoutait tout le temps ! Jamais je n’aurais pensé l’entendre en live un jour ! C’est une franche réussite, les arrangements sont géniaux, il y a de l’ambiance et Sylvie semble prendre un malin plaisir à la chanter pour nous ! La vidéo est disponible à la fin de l’article pour les curieux. On continue notre voyage avec « Il Revient » en accompagnant Sylvie sur les « Wo-ohwo-ohwo » malgré ses nombreux plantages dans les paroles. On ne peut pas dire que le prompteur lui soit d’une très grande aide 😅. L’anecdotique « Gonna Cry » précède « La Plus Belle Pour Aller Danser ». La chanson bénéficie d’un arrangement pseudo-acoustique. Je trouve qu’elle n’est pas forcément bien mise en avant sur cette tournée. C’est dommage, c’est une si jolie chanson. Les gens profitent de la reprise instrumentale pour se jeter au-devant de la scène… Le vendredi seulement ! Car le samedi, les vigiles interdisent l’accès aux fans. Allez savoir pourquoi ! Autre titre anecdotique, « Dis-Lui Qu’il Revienne ». J’aurais préféré « La Drôle De Fin » ou « Irrésistiblement » quitte à choisir…
Un nouveau rideau, doré cette fois-ci, vient tapisser le fond de scène pour accompagner « Par Amour Par Pitié » qui est toujours un grand moment d’émotion. Elle nous explique ensuite avoir enregistré « Comme Un Garçon » dans de nombreuses langues : en français évidemment, en anglais, en japonais, en italien, en allemand, etc. Elle nous demande de siffler avec elle ! Le deuxième soir, elle préfère parler de sa collaboration avec Jean-Jacques Debout, ce qui n’est pas plus mal, car elle se mélangeait un peu les pinceaux la veille ! C’est une chanson que je n’aime pas du tout, mais je dois avouer que la manière dont elle l’amène me l’a fait apprécier un peu mieux. Derrière elle, des images représentant les grandes périodes de sa carrière sont projetées : des collages d’affiches, de photos, de titres de chansons, etc. On retourne une dernière fois dans les années soixante avec le medley « Moi Je Danse / Garde-Moi Dans Ta Poche », dont j’aime beaucoup la version Casino de Paris 95 ! Elle termine ce premier acte avec « Da Dou Ron Ron » devenue incontournable au fil des années. Je déplore un peu l’ambiance qui a du mal à décoller au balcon malgré l’énergie de la chanson. Le rideau se ferme… c’est parti pour trente minutes d’entracte !
Je profite de la pause pour pousser un petit coup de gueule, je crois que ce n’est pas la première fois – il faudrait que je me relise – parce que j’ai été particulièrement dégoûté par le public de samedi. Si l’ambiance n’était pas top vendredi, cela s’expliquant peut-être par notre placement au balcon… Le lendemain, l’attitude des fans m’a profondément choqué. Je pensais sincèrement que l’ambiance serait au RDV en orchestre : j’imaginais les gens se mettre debout et danser parce que c’est un show énergique et que l’atmosphère s’y prête… Mais ça, c’était sans compter sur les « ASSIIIS ! », « ASSIS DEVANT », « ASSEYEZ-VOUS ! ». Franchement, expliquez-moi ! QU’EST-CE QUI VOUS EMPÊCHE DE VOUS LEVER ? Et c’est une vraie question ! C’est un concert ou bien ? Je sais qu’on n’a pas tous 20 ans, mais on ne parle que de quelques minutes : ma grand-mère était d’ailleurs la première debout ! J’ai de la peine pour Sylvie qui se démène sur scène et qui doit supporter chaque soir une bande de vieux rochons rester les bras croisés devant elle. Ça m’a rendu fou de voir des gens se faire taper dessus (voyez le niveau de bêtise) parce qu’ils profitaient simplement de leur soirée. En tout cas, comme l’a très bien dit un membre du forum officiel : « ce n’est pas toujours beau de vieillir ». Cette parenthèse fermée, reprenons le cours de notre soirée 😊.
Au moment de la reprise du vendredi soir, les lumières s’éteignent puis se rallument quelques minutes plus tard. On s’inquiète pour Sylvie qui s’est peut-être étouffée avec son tiramisu pendant l’entracte 😱. Fausse alerte… Le noir se fait de nouveau et le film démarre. Dans cette nouvelle vidéo d’ouverture, on se retrouve projetés en pleine période disco, au milieu des strass et des paillettes de l’époque « Dancing Star ». Sur l’écran, Sylvie enchaîne les figures acrobatiques et porte ses plus belles tenues ; celles qui nous ont fait rêver il y a encore quelques années. Dans un coin de la scène, Sylvie observe attentivement les images. Ça doit lui faire drôle de se revoir comme ça. Je prie pour qu’elle fasse son entrée sur « Disco Queen », mais mon fantasme restera inassouvi, parce qu’elle choisit une autre chanson symbolique, « Danse Ta Vie », pour revenir en scène. Elle est maintenant habillée avec un smoking noir recouvert d’un liseré pailleté – c’est très élégant, je trouve qu’il l’affine un peu en comparaison à celui de la première partie. Quel plaisir de la voir aussi énergique, et elle ne se relâche pas avec « Bye Bye Leroy Brown », un excellent moment rock ‘n’ roll ! Les arrangements country de « Toi Le Garçon » me rappellent Nashville. C’est une chanson que je n’aime pas forcément à l’origine, mais je lui trouve un certain charme pris dans l’ambiance de la soirée. Les jeux de lumière sont toujours aussi beaux d’ailleurs. Quel travail incroyable !
Nouvelle surprise dans la setlist : « Ça Va Mal » qu’elle n’a sans doute pas chantée depuis les années 80. Ils mettent le paquet pour que cette version soit réussie : j’ai tout adoré ! Les arrangements, son interprétation, sa gestuelle, c’est terrible ! N’hésitez pas à jeter un coup d’œil sur la vidéo à la fin du compte-rendu. Elle enchaîne avec « Solitude », grand moment de la dernière tournée, que je suis ravi de retrouver ici. « Qu’est-ce qui Fait Pleurer Les Blondes ? » ensuite, tube absolu de sa discographie. L’ambiance est à son comble ! À la fin, les spectateurs crient « Nicolas » en espérant est qu’elle enchaîne sur la chanson du même nom. Malheureusement pour eux, elle lui préfère « Dieu Merci », un choix pas si surprenant que ça quand on voit les autres titres de la setlist. En l’accompagnant d’une petite chorégraphie sexy, elle sait lui insuffler une nouvelle énergie, qui en fait l’un des moments phares de la soirée ! L’ambiance est loin de retomber sur « Petit Rainbow » que le public reconnaît dès les premières secondes. Derrière Sylvie, les couleurs de l’arc-en-ciel défilent et le titre, qui semble avoir été accéléré pour l’occasion, lui donne l’opportunité de se déchaîner sur scène. Elle est d’ailleurs beaucoup plus énergique sur cette deuxième partie que sur la première. Une petite pause lui fera du bien.
Elle va s’accouder au piano pour interpréter « Merveilleusement Désenchantée » que je trouve un peu poussif le premier soir. J’aurais aimé qu’elle nuance mieux sa voix. Quand la chanson suivante démarre, je n’ai aucun mal à la reconnaître. Il s’agit d’un titre de 1980, « Le Piège ». Je ne m’attendais pas du tout à l’entendre. Je suis assez déconcerté le vendredi soir, mais je tombe amoureux de cette version dès le lendemain. Les cuivres, le petit à côté disco, les projections, j’adore ce qu’elle en fait 😍. Arrive ensuite la fausse bonne idée du spectacle… « Sensible ». Il fallait aussi aller la chercher celle-là ! C’est un titre que j’aime beaucoup à la base et que j’ai beaucoup écouté parce que c’est le premier album de Sylvie que j’ai acheté moi-même en 1998. Je trouve qu’elle pousse encore un peu trop sur sa voix et qu’on perd la pureté de la version originale. J’espérais d’ailleurs qu’elle le remplace le samedi soir par une autre chanson. Elle ne le fait pas et se trompe plusieurs fois dans les paroles. Enfin, je ne l’ai jamais entendu en live, c’est l’occasion !
Elle enchaîne sur l’un de ses derniers grands succès : « Je N’aime Encore Que Toi » qui est peut-être l’une des plus belles chansons de son répertoire ! Elle a vraiment beaucoup de mal à l’adapter en concert. La version studio est tellement parfaite, c’est impossible de retrouver cette perfection en live et une fois encore elle tombe à côté. Je ne sais pas si elle le fait exprès ou pas, mais c’est frustrant, de sentir qu’elle est tout le temps en décalage avec le rythme original. Heureusement, elle se rattrape avec « C’est Fatal » dont elle livre une interprétation magistrale ! Le samedi soir est encore meilleur que le vendredi d’ailleurs. Tout y est, l’émotion, l’énergie, c’est formidable 🙏. On change d’ambiance à présent et on retrouve les grands classiques avec « L’amour C’est Comme Une Cigarette » que beaucoup attendent dans la salle. Les claquements de doigts sont au rendez-vous : tout va bien ! Après s’être affalée sans grâce sur le piano en mode « je n’aurais pas dû reprendre cette assiette de cassoulet », elle choisit de dédier « Je Chante Le Blues » à Carla Bruni, présente à l’Olympia vendredi soir. Cette chanson m’exaspère ! Et je ne comprends pas pourquoi elle la privilégie par rapport à un « Je Me Détacherai » ou « Ce N’est Pas Rien » beaucoup plus méritants à mes yeux. On sent la fin du concert approcher lorsque les choristes murmurent l’air de « Orient Express » et que Sylvie elle nous dit que le temps a filé à toute vitesse depuis son arrivée en France… en enchaînant sur « La Maritza ». Je trouve cette version particulièrement réussie et très émouvante. Tout le monde reprend le refrain, c’est magnifique.
La soirée continue sur « Nicolas » que les spectateurs lui réclament depuis une bonne heure. La chanson n’a évidemment pas perdu de son entrain et le public s’en donne à cœur joie. On sait qu’il reste très peu de titres et on se demande bien comment elle va clôturer le concert. À la surprise générale, elle choisit « I Don’t Want The Night To End ». La symbolique est forte, mais la chanson dont les arrangements disco me rappellent la grande époque de Karen Cheryl, n’est pas taillée pour un final. Elle profite du morceau pour présenter ses musiciens et nous remercier d’être venus aussi nombreux la voir. Le samedi soir, elle évoque discrètement la possibilité d’arrêter sa carrière : c’est très rapide, mais je pense que toute la salle le remarque, car ce sont des mots qu’elle n’utilise jamais. Ce n’est sans doute pas un hasard. Elle entame alors la dernière chanson, en parlant…
« Dites-moi, était-ce hier ? Était-ce il y a longtemps ? Ces nuits vagabondes où moi lovée dans ses bras… J’écoutais tout bas des magiciens sur les ondes. »
On a du mal à faire le lien avec « Cheveux Au Vent » tellement ce choix de final semble ubuesque. Eh bien, je dois vous avouer que j’ai adoré que le concert se termine de cette façon. Elle récupère ensuite quelques bouquets dans le public, serre quelques mains et disparaît derrière le rideau rouge pour la dernière fois peut-être.
J’ai été bluffé par sa prestation et ce que j’ai aimé par-dessus tout, c’est le travail qu’il y a eu autour de ce spectacle. Économiquement, je sais que n’est pas viable de produire quelques dates isolées comme ça et on pouvait s’attendre à un investissement minime dans le show, comme ç’a parfois été le cas par le passé. Je salue vraiment le scénographe. La mise en scène était particulièrement élégante. J’en ai plus profité le premier soir que le deuxième. J’ai trouvé qu’on ne voyait pas assez bien les projections et des jeux de lumière en orchestre alors que la veille, ça m’avait émerveillé, vraiment. Chaque chanson a son univers, sa propre atmosphère. C’est un travail qu’on n’avait pas vu depuis longtemps chez Sylvie. Les arrangements musicaux sont exceptionnels, et ça été l’occasion d’entendre des morceaux rarement voir jamais chanter auparavant « Ça Va Mal », « Danse-La Chante-La », « Le Piège », « Sensible », « Bye Bye Love », qui sont des titres qui ont bercé mon enfance, mais que je n’avais jamais eu l’occasion de voir interpréter sur scène. C’était génial. La setlist est d’ailleurs incroyable, 38 chansons, piochées dans toutes les époques, chacun a pu y trouver son compte. Je regrette malgré tout l’absence de titres comme « La Drôle De Fin » ou « Georges », qui auraient pu s’intégrer à la perfection dans cette vie en musique.
Quant à sa prestation, je dois dire qu’elle m’a agréablement surpris par son énergie (2 h 30 sur scène), par sa joie de vivre et son envie de faire plaisir au public. Elle prend de l’âge et je pense qu’elle a conscience elle ne pourra pas faire ça indéfiniment. Ça donnait l’impression d’être le moment ou jamais. Ce qui est génial, c’est qu’elle reste égale à elle-même : elle fait la moue, elle pointe du doigt, elle éclate de rire à la moindre occasion. On lui pardonne toutes les petites imperfections : les paroles oubliées, trop rapides ou trop tardives, ses déplacements un peu moins dynamiques, etc. Alors, merci Sylvie pour ces deux magnifiques soirées, et à très vite !
On se quitte avec les photos et les vidéos du spectacle. N’hésitez pas à laisser vos commentaires ici ou sur les réseaux sociaux sur Facebook, Twitter et Instagram, il y a des choses à dire alors allez-y, je vous attends ! Et si vous aimez Sylvie, je vous invite à découvrir les très nombreux articles que je lui ai consacrés depuis le lancement du site en cliquant juste ici : #SylvieVartan ⬅.
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Également disponible en vidéo sur YouTube : Est-ce Que Tu Le Sais ? – Tous Mes Copains – Merveilleusement Désenchantée – C’est Fatal – Danse La Chante La – Ça Va Mal – Petit Rainbow – Danse Ta Vie
Vidéos de très bonne qualité, merci, beau travail comme toujours!😉
superbes video j’ai encore des étoiles dans les yeux du concert de vendredi dernier
On attend, on attend, ton avis toujours justifié.
J’ai du retard, c’est terrible 😥 Je pense le publier ce week-end avec la 2e série de photos !
merci pour ce beau résumer et les photos
j’aurais aimé que Sylvie fasse une tournée et qu’elle passe part Montpellier ou Toulouse.
Merci encore
J ai passé une soirée extraordinaire ….Sylvie une artiste humble et offrant à son public tout ce qu’ elle peut donner
J’attendais beaucoup de lire ce commentaire. Je suis d’accord pour dire que c’était un beau spectacle, moderne, étonnamment luxueux, et qu’elle était accompagnée par une équipe remarquable. Les arrangements, très réussis, avec un défaut pour la deuxième partie, que les intro se ressemblent beaucoup.
Ensuite le ressenti change selon les gouts. Je déteste « je n’aime encore que toi » à cause de « tout de Go » qui me choque. En revanche j’aime le « Blues » de Carla. Décidément Nicolas ne passe pas en live. J’ai adoré « Désenchantée » ou son phrasé était sublime malgré les difficultés rencontrées.
Je remarque que selon l’age du public, certaines chansons ne passent plus alors que pour moi elles sont typiquement Vartan, comme « le piège » ou « dieu merci ». Des chansons sexy mais à l’imaginaire Cartoon.
Au balcon ou en bas, j’ai trouvé à la fois de l’ambiance et comme tu le dis, une partie du public chiante, bête et mal élevée. Il parait que cela arrivait même à Patricia Kass il y a plus de 10 ans. J’ai trouvée Sylvie, époustouflante. Elle a même trop donné, c’était trop long. Streisand raconte toujours qu’il ne faut pas tout donner pour que le public reste sur sa faim et demande plus.
L’idée de « cheveux au vent » m’a paru tout sauf incongrue. Je l’ai vue pour la première fois en 77, un copain qui était avec nous, l’a vue en 63 à Cannet Plage! Depuis tout ce temps, on a tous traversé ce dont la chanson parle. Et elle était toujours là. Toujours applaudie, aimée, clivante, toujours agressée, quoi qu’elle fasse.
« on est moins jeune on est moins beau ». Vendredi, ce n’était pas jeune. Samedi,un peu plus. Mais a 70 ans, certains se referment sur eux, d’autres se sont lassés, d’autres ne peuvent plus. J’ai 50 ans, et je dois être dans la tranche la plus jeune.
Donc pour moi, le constat est triste. J’ai été déçu par le public, son manque de joie, de réactivité et de poésie au fond. Le final et l’impression qu’il me laisse, sont la nostalgie et la tristesse de savoir que cela se termine.
Merci Christophe pour ce beau commentaire et surtout pour avoir partagé avec nous ton ressenti !
Je suis content de voir que tu as aimé des choses que moi j’ai moins aimé (et vice-versa), ça montre qu’elle a tapé dans le 1000 ! Et je suis 100% d’accord avec toi – elle a été incroyable !
Pour le public, tous les retours que j’ai sont les mêmes. C’est assez triste car on était très nombreux à vouloir s’amuser ! On ne se laissera pas brider la prochaine fois (si prochaine fois il y a…) 🙂