15 Avril 2013 – Sunday in the Park with George – Théâtre du Châtelet, Paris
Avant de commencer, je tiens à m’excuser auprès de tous les initiés (et des autres) pour la qualité médiocre de ce compte-rendu. Ce qui suit est l’avis d’un fan de Britney Spears et n’a donc aucune légitimité. LOL. Autant vous le dire tout de suite, « Sunday in the Park with George » au Théâtre du Châtelet, je le sentais mal. Guillaume a eu l’opportunité de nous avoir deux places pour la première représentation. Comme notre ‘spectre artistique’ est relativement large – je pense que vous avez pu le constater – on s’est dit que ça ne pouvait pas nous faire de mal que de côtoyer la Culture avec un grand ‘C’. Nous arrivons donc au Châtelet aux alentours de 19h30, le temps de récupérer les places, nous voici au premier rang du balcon : placement idéal pour profiter du spectacle ! Et quel spectacle !
« Sunday in the Park with George », c’est l’histoire de George Seurat enfin plutôt de son tableau « Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte », peint dans années 1880. Voici d’ailleurs l’œuvre en question :
« Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte », 1884-1886
George est obsédé par sa peinture au point de délaisser sa compagne, Dot, qui, lassée de passer après le tableau… le quitte pour aller vivre en Amérique avec leur fille, Marie, et… un autre homme, Louis. Ça, c’est pour vous situer le premier acte. Ce que je peux vous dire c’est que la mise en scène est aussi impressionnante que les chansons sont chiantes ! Et elles sont VRAIMENT chiantes. LOL. Stephen Sondheim a trouvé le moyen de coller le mot « George » dans chaque phrase : ça en devient obsédant. Moi je ne pense qu’à George depuis lundi soir, je suis lobotomisé par George. J’exagère évidemment, mais musicalement, on est dans le classique du classique et aucun des morceaux n’a retenu mon attention. J’ai même somnolé pendant une vingtaine de minutes alors que le personnage principal est en train d’aboyer sur scène. Bref, le fond ne m’a pas vraiment touché. En revanche la forme, wow : de gros moyens derrière cette comédie musicale. Le décor mobile est superbe, c’est vraiment un plaisir de voir les éléments évoluer… en passant du parc à l’atelier du peintre, avec la superposition des écrans vidéo, des lumières. Un très bon point !
Le deuxième acte est légèrement différent. Déjà ce n’est plus la même époque ! On n’est plus en 1884, mais en en 1984 où l’où on retrouve l’arrière-petit-fils de George Seurat… George (OKAAAY…) lors d’un vernissage dans un musée de Chicago. Il y présente une de ses œuvres, le Chromolume n°7 : de l’art digital sur fond de musique techno… Le MOMENT WTF. Les débuts de Jean-Michel Jarre quoi. Autant dire que ça trash pas mal avec la partition ultra-classique du reste de la pièce. Évidemment le tableau « Un dimanche après-midi sur l’île de la Grande Jatte » est encore là. Je n’ai pas très bien saisi le rapport. Bref, après ce vernissage, George part sur les traces de son arrière-grand-père George et… voilà.
Je pense que vous l’avez compris, le spectacle ne m’a pas vraiment passionné. Je ne remets pas en cause les qualités de la pièce, c’est vraiment moi qui n’ai pas été touché, ni par l’histoire, ni par la musique. La seule chose qui m’a impressionné c’est le décor, somptueux, qui est vraiment le ‘plus’ de cette mise en scène. Je ne regrette pas d’y être allé, car ça m’a permis de passer une soirée à laquelle je n’aurais pas assisté en temps normal. Mais voilà concrètement, ce n’est pas le genre de spectacle qui me fascine et je suis certain que nombre d’entre vous sont beaucoup plus aptes à l’apprécier que moi. Quelques extraits du spectacle en conclusion, puis la possibilité pour vous de me rejoindre sur Facebook, Twitter et Instagram pour découvrir de nombreuses autres chroniques de concert !