
4 Novembre 2025 – Sophie Ellis-Bextor – Webster Hall, New York (2025)
Sophie Ellis-Bextor, c’est vingt-cinq ans de carrière, des tubes qui ont marqué les années 2000 et un retour spectaculaire grâce à Saltburn sur Netflix, qui l’a propulsée au top des charts mondiaux avec « Murder on the Dancefloor ». Après une première tournée américaine en 2024, la voilà de retour avec de nouvelles dates et un nouvel album, Perimenopop : un disque disco-pop à l’ancienne, plein de strass et de paillettes 🥰
Me voilà donc de retour au Webster Hall, un an à peine après son dernier passage. Je suis installé au balcon à peu près au même endroit que la dernière fois. Je n’avais pas du tout envie d’être coincé dans la fosse et la vue est idéale. Contrairement à l’an passé, la scène est désormais équipée d’un grand écran. Pour l’instant, il affiche le visuel de la pochette de Perimenopop : un fond noir quadrillé de cases qui se remplissent d’instantanés de Sophie. La salle se remplit doucement pendant la première partie, et à 21 h précises, les lumières s’éteignent.

Le show s’ouvre sur une vidéo d’intro très pop icon : un montage rapide mêlant des extraits de ses chansons, dont « Hypnotized » que j’adore. Ce n’est pas du grand art, mais c’est déjà plus travaillé que la dernière fois, où il n’y avait pas de vidéo. Sophie débarque ensuite sur « Relentless Love », elle est rayonnante. Elle porte une robe-manteau violette à sequins, qui ressemble presque à un uniforme militaire. C’est un look très pop, parfaitement calibré pour la scène. Ce que j’adore, c’est qu’elle ponctue chaque mesure de son petit lancé de jambe iconique. Son énergie est incroyable et sa voix toujours aussi juste. Je suis vraiment content de la retrouver sur scène.
Après un rapide bonsoir, elle nous dit qu’on est encore plus bruyants que l’année dernière, avant d’enchaîner sur « Take Me Home », reprise issue de son premier album solo. Derrière elle, des images du clip défilent, mais honnêtement, je n’ai pas vraiment prêté attention à ce qui se passait sur l’écran durant la soirée : il était trop difficile de détacher son regard d’elle. Elle retire ensuite sa veste et révèle une robe noire pailletée, ornée de motifs argentés. Elle prend un moment pour dire quelques mots : elle explique qu’elle n’aurait jamais imaginé revenir aussi vite à New York, et que cette soirée est exceptionnelle car il s’agit de la dernière date de la tournée.

Comme à son habitude, elle partage quelques fun facts sur la ville où elle se produit. Elle parle un peu de la salle, puis enchaîne sur les inventions nées à New York : le teddy bear, les chicken nuggets, le hip-hop… et bien d’autres encore. Elle poursuit le concert avec « Dolce Vita », premier morceau de la soirée issu de Perimenopop. L’album est d’ailleurs plutôt réussi dans l’ensemble : il ne révolutionne pas la roue, mais il regorge de bonnes chansons. Pendant qu’elle chante, quelqu’un du public lui tend une poupée à son effigie, c’est adorable. Ce que j’aime chez elle, c’est justement cette proximité, cette façon naturelle de créer une connexion avec le public.
Puis vient le moment que j’attendais : « Hypnotized ». Elle nous demande de danser avec elle et de reproduire la chorégraphie du clip. J’adore cette chanson, c’est devenu ma number one au fil des années, et je suis ravi de la réentendre en live. Le clip est projeté derrière elle, reprenant exactement la même chorégraphie en parallèle. L’effet est super. Si vous voulez voir ce que ça donne, il y a un extrait sur mon compte TikTok ou mieux encore, ma vidéo de l’année dernière sur YouTube. Elle s’interrompt un instant pour compléter ses fun facts : apparemment, les cartes de crédit ont aussi été inventées à New York (merci Sophie pour la culture G 😛). Puis elle introduit un nouvel accessoire de scène : un bouton en forme de boule à facettes, qui remplace la roue de l’an dernier. Sur l’écran, une sélection de chansons s’affiche, et elle “laisse le hasard” choisir la suivante… même si, contrairement à la roue, difficile de savoir si c’est vraiment le hasard !!

C’est « Catch You » qui gagne ! Excellent choix : j’adore l’album dont elle est issue. La vidéo est en ligne sur YouTube ! Elle prend ensuite un moment pour parler de son nouvel album, le 8e de sa carrière. Elle raconte l’avoir écrit dans la foulée du succès surprise de « Murder on the Dancefloor », notamment aux États-Unis, un triomphe qui lui a redonné l’envie de retourner à ses racines disco-pop. Elle décrit le disque comme une love letter à ses fans. Elle mentionne aussi que son jeune frère l’accompagne sur scène à la batterie et que son mari est à la guitare, ce qui rend la tournée encore plus spéciale pour elle : c’est une vraie aventure en famille.
Elle interprète ensuite « Time », extrait de Perimenopop. J’aime tous les titres de cet album, donc je suis content. Puis vient « Hearing in Color », sur lequel elle quitte la scène à toute vitesse pour se changer… et revient entièrement pailletée des pieds à la tête dans un body argenté orné de longues franges. Chaque mouvement la fait briller de mille feux. C’est, sans surprise, la tenue la plus spectaculaire du concert. Elle enchaîne ensuite avec un titre que je ne connaissais pas : « Ready for Your Love », une collaboration avec Felix Jaehn. C’est un titre club, ce que je n’avais pas du tout imaginé ! En voyant la setlist, je m’attendais à une balade acoustique à la guitare… autant dire que j’ai été surpris 😅 Mais franchement, c’était pas mal du tout.

Elle reprend ensuite son fameux bouton-boule à facettes, mais cette fois, la sélection porte sur des chansons de Perimenopop. J’espérais « Vertigo », mais c’est « Glamourous » qui l’emporte. Elle en profite pour reparler de la genèse de l’album, du choix du titre, et du plaisir qu’elle prend à vieillir et à en rire. C’est vraiment cool de l’entendre parler de ce projet avec autant de détails. Puis arrive « Get Over You », qui a longtemps été ma chanson préférée avant que « Hypnotized » ne prenne la relève. L’ambiance est incroyable : tout le monde chante par cœur. Je l’ai filmée (la vidéo est sur YouTube). J’avais compris l’année dernière que je n’étais pas le seul à l’adorer, mais ce soir, ça se confirme : le public l’aime autant que moi !
Elle enchaîne sur un long medley qui résume à lui pourquoi on aime tellement la disco-pop : « Lady (Hear Me Tonight) / Groovejet (If This Ain’t Love) / Can’t Fight This Feeling / Gimme! Gimme! Gimme! (A Man After Midnight) ». Le public réagit dès les premières notes de « Groovejet » évidemment, premier vrai tube de Sophie avant « Murder on the Dancefloor », mais c’est la reprise d’ABBA qui fait exploser la salle : un moment euphorique porté une vraie ferveur collective. Elle enchaîne ensuite avec « Freedom of the Night ». Sur l’écran, une vidéo délicieusement kitsch : des chevaux au galop sous des néons roses, on adore ! Elle s’empare alors d’un ruban de gymnaste (je ne sais pas comment on appelle ça 😅) et joue avec pendant tout le morceau. L’ambiance est au top !

Le titre glisse ensuite sur un extrait de « I Feel Love » de Donna Summer et là, petit moment de panique : son micro tombe, roule sur scène et finit par disparaître deux mètres plus bas. Quelqu’un le lui remonte aussitôt, et elle reprend sans perdre le fil. Le tout s’enchaîne avec « Not Giving Up on Love », que j’adore et que je suis ravi d’entendre enfin en live. Je l’ai d’ailleurs filmée. C’est une chanson que j’ai toujours trouvée sous-estimée, et elle la chante magnifiquement bien. Ce qu’on doit reconnaître à Sophie, c’est qu’elle enchaîne les bangers sans aucune baisse d’énergie depuis le début du show. Le public lui offre une énorme standing ovation à la fin du morceau.
Elle poursuit avec « Layers », autre extrait de Perimenopop, avant d’envoyer « Crying at the Discotheque ». Et là, c’est le feu ! La salle entière chante, danse, hurle. Ce titre, qui sample « Spacer » de notre queen Sheila, aurait mérité un mashup avec l’original parce que franchement « Spacer », c’est de la disco-pop à l’état brut. L’ambiance est électrique ! Elle nous annonce qu’on passe de la discothèque aux stades avec « Heartbreak (Make Me a Dancer) ». Et là encore, grosse énergie dans la salle : la meilleure ambiance de la soirée. Les gens sautent, crient, dansent, le balcon vibre littéralement sous mes pieds !!

Entre deux chansons, elle reprend la parole pour dire à quel point elle est heureuse de conclure cette tournée à New York. Elle remercie sa première partie, son équipe son et lumière, ses musiciens, et évidemment le public, pour avoir répondu présent une nouvelle fois. Vient ensuite « Murder on the Dancefloor » qu’on attendait tous. Fait étonnant : l’ambiance est un peu plus calme que sur les morceaux précédents, mais elle nous offre un moment culte : elle refait la chorégraphie du clip, avec le fameux claquement de pied au sol. C’est l’instant nostalgie absolu pour moi : j’avais l’impression d’être replongé dans les boums du lycée quand on essayait de reproduire le clip dans nos garages. À la fin, elle salue la foule avec ses musiciens dans un tonnerre d’applaudissements.
Après un court rappel, elle revient pour « Bittersweet », que je ne pensais pas avoir entendue la dernière fois (mémoire sélective, visiblement 😅). C’est une version plus rock, plus énergique, qui relance l’ambiance instantanément. Pour conclure, elle refait le même rituel qu’en 2024 : elle quitte la scène pour s’installer au balcon, sans micro, et chante « Don’t Know What You’ve Got ’Til It’s Gone » quasiment a cappella, dans un silence total. Un moment suspendu, parfait pour refermer cette soirée.

J’ai passé une excellente soirée, portée par une Sophie Ellis-Bextor lumineuse et en pleine forme. Le show était dense, énergique, sans aucun temps mort. Même si j’aurais aimé une mise en scène un peu différente de celle de 2024, elle dégage une telle aura qu’on lui pardonne tout ! La setlist alternait habilement entre les nouveautés (« Relentless Love », « Dolce Vita », « Time ») et les classiques (« Heartbreak », « Groovejet », « Murder on the Dancefloor »). Et bien sûr, j’étais ravi d’entendre « Hypnotized », mon absolue favorite. Vocalement, rien à redire : sa voix est d’une justesse bluffante !
Côté visuel, les trois tenues étaient parfaites pour le show, et l’écran projetant des extraits de ses clips ajoutait une touche nostalgie bienvenue. Rien d’extravagant, mais c’était sympa. L’ambiance, elle, était excellente. Elle adore échanger avec le public et le fait avec une aisance super naturelle : on a l’impression de passer la soirée avec une copine. Elle a souvent répété à quel point 2024 avait été une année folle, et combien elle était reconnaissante de pouvoir rejouer aux États-Unis. À en croire la réaction du public, ce ne sera sûrement pas la dernière fois. Je trouve génial de la voir regagner une telle reconnaissance artistique, vingt-cinq ans après « Groovejet ». Cette soirée m’a rappelé pourquoi je l’aime autant et je suis heureux que le monde entier s’en souvienne aussi ! N’hésitez pas à me laisser un commentaire ici ou sur les réseaux sociaux, Facebook, X et Instagram, et à jeter un œil aux autres articles que j’ai consacrés à Sophie Ellis-Bextor.
Setlist : Relentless Love / Take Me Home / Dolce Vita / Hypnotized / Catch You / Time / Hearing in Colour / Ready for Your Love / Glamorous / Get Over You / Lady (Hear Me Tonight) / Groovejet (If This Ain’t Love) / Can’t Fight This Feeling / Gimme! Gimme! Gimme! (A Man After Midnight) / Freedom of the Night / I Feel Love / Not Giving Up on Love / Layers / Crying at the Discotheque / Heartbreak (Make Me a Dancer) / Murder on the Dancefloor / Bittersweet / Don’t Know What You’ve Got ‘Til It’s Gone
Également disponible en vidéo sur YouTube : Catch You – Get Over You – Not Giving Up on Love
