21 Septembre 2025 – Dua Lipa : Radical Optimism Tour – Madison Square Garden, New York (2025)

Après avoir squatté les playlists du monde entier avec « Houdini », « Illusion » et « Training Season », Dua Lipa a lancé sa tournée mondiale : le Radical Optimism Tour. Passage obligé par New York avec une date au Madison Square Garden 😊 Trois ans après le Future Nostalgia Tour, j’étais vraiment impatient de la retrouver sur scène, tant j’avais aimé le show précédent.

J’arrive vers 19 h 45, la première partie (Cil) se termine et la salle est encore assez vide. J’ai pris les billets les moins chers, donc je suis placé très haut. Et j’ai vite compris que la structure allait me cacher une partie de la scène… Pour l’instant, seule une avancée de scène assez classique est visible, le reste du décor étant recouvert d’une grande toile noire. Après une pluie de pubs en tout genre, les lumières s’éteignent et le show commence !

La salle s’éteint et le décor se révèle : une scène à deux niveaux, dominée par une passerelle incurvée où se tiennent les musiciens, entourée d’écrans géants. Ça démarre avec des vagues rappelant la pochette de l’album. La mer devient de plus en plus agitée et Dua apparaît au sommet de la passerelle en ombre chinoise sur « Training Season ». Enfin, c’est ce que j’imagine, car depuis ma place je ne vois que le bas de son corps, sa tête étant cachée par l’énorme cercle lumineux au-dessus de l’avancée 😅 Pas dramatique, puisqu’elle passe 90 % du temps sur la partie basse de la scène, mais ça m’a quand même frustré de rater l’intro. Heureusement, il reste les écrans !

Dua Lipa ouvre le concert dans un bustier métallisé doré façon corset. Les danseurs la rejoignent et des feux d’artifice éclatent de partout. J’adore « Training Season » et je trouve que ça passe trop vite. Elle enchaîne sans transition avec « End of an Era », entourée de danseurs munis de plumes géantes façon Lido, pour un numéro presque burlesque. Ce n’est pas mon titre préféré de l’album, mais l’effet plumes est plutôt mignon.

Vient ensuite « Break My Heart » : la voix est un peu fragile, mais l’énergie est là. De mon côté, j’ai encore du mal à rentrer dans le show. Peut-être à cause de mon placement ou de la fatigue du week-end, mais je trouve ce début de concert assez… basique 😬 Heureusement, la sensation se dissipe avec « One Kiss ». Toute la troupe danse au bout de l’avancée pour une chorégraphie très sexy : Dua vit clairement sa pop-star fantasy. Les écrans diffusent des images florales psychédéliques, les lasers inondent la salle et une pluie de confettis s’abat sur le public. Et là, je suis content d’être placé en hauteur, car la vision des lasers est splendide. Les danseurs offrent une outro chorégraphiée sur l’air de « One Kiss », avant qu’on passe à la suite.

Six danseuses sont postées sur la passerelle qui domine la scène. Chacune est éclairée par un tube de lumière qui tombe sur elle, enchaînant les poses en claquant des doigts façon cabaret moderne. Dua revient sur scène dans un nouveau costume : une tenue noire en dentelle à motif résille et des cuissardes brillantes. Elle s’installe sur une chaise pour « Whatcha Doing » et nous offre un numéro ultra sexy avec ses danseurs. On a déjà vu ce genre de tableau cinquante fois, mais j’adore ça : impossible de ne pas penser à Britney. Même la chanson, à laquelle je n’avais pas trop prêté attention, prend une autre dimension.

L’ambiance, en revanche, reste assez molle dans la salle. Rien à voir avec Lady Gaga il y a deux semaines. Peut-être parce que c’est dimanche, mais les New-Yorkais semblent aussi fatigués que moi 😅 Dua enchaîne avec « Levitating », accompagné de quelques feux d’artifice, puis traverse le public pour rejoindre le bout de l’avancée. Elle signe des autographes, prend des photos, serre les fans dans ses bras : elle fait le job. Une spectatrice lui tend un grand boa (qui colle parfaitement à son look) qu’elle garde pour le moment pseudo-acoustique de la soirée.

Ses musiciens et choristes l’attendent au centre de la scène pour « These Walls ». Puis vient la vraie surprise du show : comme chaque soir, Dua reprend un titre d’un artiste local, et ce soir elle choisit Lenny Kravitz… qui débarque en personne pour chanter « It Ain’t Over ’til It’s Over » avec elle. Totalement inattendu ! Et je suis bien content que le hasard m’ait fait choisir cette date, car c’est sans doute le meilleur choix des quatre soirs new-yorkais. Le duo fonctionne plutôt bien : je vous invite à regarder la vidéo en fin d’article. Le deuxième acte se termine ensuite sur « Maria ».

Le mot New York s’affiche en énorme sur l’écran : c’est l’heure de notre session de workout sur « Physical ». Les visuels explosent en néons, tandis que Dua réapparaît dans un nouveau costume : un body noir orné de perles. Gants noirs, collants résille et bottes hautes complètent ce look très dominatrix 😁 Elle est entourée de ses danseurs et danseuses, chacun muni d’un tube néon. Honnêtement, la mise en scène ne m’a pas bluffé. J’attendais beaucoup de cette chanson – qui est l’un de mes titres préférés – mais je crois qu’elle avait déjà donné sa meilleure version en l’utilisant pour l’intro du Future Nostalgia Tour. J’aurais aimé qu’ils exploitent l’avancée de scène pour impliquer davantage le public.

Heureusement, « Electricity » arrive derrière. Là encore, j’avais adoré le tableau sur la tournée précédente, et je n’ai pas été déçu : l’ambiance est folle et la chorégraphie avec la farandole est reprise. Très content de retrouver ce numéro (vous pouvez le voir en vidéo à la fin de l’article). L’énergie continue sur « Hallucinate » au bout de l’avancée. Un cercle lumineux qui me bouche la vue depuis le début du concert descend au-dessus de la troupe, l’effet club est renforcé par les lasers et une pluie de confettis. C’est l’un des moments les plus festifs de la soirée. Dans la foulée, on revient sur la scène principale pour « Illusion ». C’est super fun dans l’ensemble, mais je regrette quand même le manque de fil conducteur ou d’univers visuel plus affirmé : les tableaux s’enchaînent et finissent par tous se ressembler 😕

L’interlude suivant montre des chevaux courant dans un désert embrasé par un coucher de soleil, avant que le concert ne reprenne avec ma chanson préférée de l’album : « Falling Forever ». Dua porte une robe en dentelle blanche, fendue sur la cuisse. Même si les envolées de voix sont clairement en playback et que la performance vocale perd un peu de son intérêt, ça reste agréable de l’entendre en live. Le tableau est joli. Sur « Happy for You », l’écran devient un ciel nuageux. Dua chante depuis la partie haute de la scène, puis disparaît tandis que le batteur s’offre un solo sur fond de ciel orageux, avec les lumières qui clignotent de partout pour imiter les éclairs.

Elle revient ensuite avec « Love Again », au bout de l’avancée, encerclée de flammes comme prise au piège dans un bûcher. Visuellement, c’est l’un des tableaux les plus mémorables du show. À la fin, les danseurs l’enveloppent d’un énorme manteau en fourrure. Elle grimpe sur une plateforme au centre du cercle de feu, qui s’élève à plusieurs mètres du sol. La chanson s’interrompt, Dua harangue la foule pour faire crier chaque côté du Madison Square Garden, puis reprend de plus belle. Franchement, un de mes moments préférés 😊 Elle en profite pour remercier le public avant d’enchaîner sur « Anything for Love ».

Redescendue, elle lance « Be the One » qui déclenche une belle réaction. Le public chante à tue-tête. Dua repart ensuite sur la scène principale, présente ses musiciens et s’éclipse en nous saluant. Place au rappel. Il reste quelques titres dans la setlist et pas des moindres. On démarre avec « New Rules », remixé pour l’occasion. Elle porte alors un body entièrement pailleté dans des tons dorés, orné de ce qui semble être des broderies. Je ne suis pas fan de cette version du morceau, mais la mise en scène est géniale. Les costumes des danseuses claquent, les lasers envahissent le Madison Square Garden : j’ai d’ailleurs posté un extrait sur TikTok.

Sans transition, elle enchaîne avec « Dance the Night », puis « Don’t Start Now », qui s’achève sous une pluie de confettis. Le final arrive avec l’un des titres que j’attendais le plus : « Houdini ». La chorée est efficace, l’ambiance au top. Elle remercie une dernière fois le public avant de disparaître sous une pluie d’étincelles.

J’ai franchement passé une bonne soirée. Le concert était hyper fun, même si pas franchement mémorable. Certains tableaux m’ont marqué : « Love Again » et « New Rules » par exemple, mais pour le reste, c’est surtout une succession de morceaux avec une mise en scène qui se répète un peu trop 😔 La setlist m’a plu, et musicalement c’était très sympa : avoir de vrais musiciens sur scène apporte du relief et permet de redécouvrir les chansons autrement que sur le disque. Oui, il y avait du playback, mais vu l’intensité des chorées, à un moment il faut choisir. Les costumes, comme la scénographie, ne sont pas inoubliables. En bref, ça manquait d’un vrai fil conducteur, ou au moins d’un thème clair. Certes, c’est coloré, blindé d’effets spéciaux (les lasers étaient superbes), mais il manquait ce petit truc en plus que j’ai eu chez Katy Perry ou Lady Gaga récemment.

Par contre, j’ai vraiment aimé les chorégraphies, plus sexy que sur la tournée précédente : par moments, ça rappelait Britney, et forcément, ça m’a parlé 😂 Dua a été communicative toute la soirée, l’ambiance était bonne sans être incroyable. Le public new-yorkais n’était pas très investi, surtout sur les titres les plus pop, rien à voir avec la ferveur pour Gaga quinze jours plus tôt. Au final, je reconnais la qualité du spectacle : fun, dynamique, coloré. Est-ce qu’on s’en souviendra comme d’une tournée marquante ? Je ne pense pas. Mais j’ai quand même pris plaisir à la revoir, et j’ai hâte de découvrir la suite, que ce soit sur disque ou sur scène. En attendant, je vous laisse découvrir mes photos et vidéos du show, et je suis curieux de lire vos avis – surtout si vous l’avez vue en Europe il y a quelques mois – alors laissez un commentaire ici ou sur mes réseaux Facebook, X et Instagram.

Setlist : Training Season / End of an Era / Break My Heart / One Kiss / Whatcha Doing / Levitating / These Walls / It Ain’t Over ’til It’s Over (avec Lenny Kravitz) / Maria / Physical / Electricity / Hallucinate / Illusion / Falling Forever / Happy for You / Love Again / Anything for Love / Be the One / New Rules / Dance the Night / Don’t Start Now / Houdini

Également disponible en vidéo sur YouTube : It Ain’t Over ’til It’s Over (avec Lenny Kravitz) – Electricity – Love Again