23 Juillet 2025 – Kesha and Scissor Sisters : The Tits Out Tour – Madison Square Garden, New York (2025)
Kesha, je l’ai déjà vue trois fois sur scène. Et à chaque fois, la même claque ! La voilà de retour avec l’album « . » (prononcé period) et une tournée baptisée The Tits Out Tour 👀 Elle est accompagnée des Scissor Sisters et des Vengaboys : rien que ça !
Quand j’ai vu qu’elle passait par le Madison Square Garden, j’ai été… surpris. Viser une salle de 20 000 places, c’est quand même audacieux. Et pourtant, elle nous l’a rempli ! Il restait à peine 2 ou 3 places isolées quand je me suis décidé. Et pour une fois, j’avais même envie d’être en avance au concert : histoire de revoir les Scissor Sisters (ça faisait longtemps) et de m’époumoner sur les Vengaboys. Parce que bon : j’ai grandi dans les années 90 et je n’ai aucun honneur à défendre 😅
Honnêtement, je crois que c’est la première fois depuis 8 ans que je me motive à arriver exprès pour la première partie. J’arrive pile au moment où les Vengaboys font leur entrée sur scène. Je tombe sur la fin de leur introduction, une vidéo mixant quelques extraits de clips, et le cadre est posé d’emblée : retour total dans les années 90. Les tenues ? Absolument parfaites. Donny, alias le cow-boy, est en rose fluo intégral, Robin, le marin, arbore un débardeur à franges et un petit béret blanc à paillettes, et les filles, Kim et Denise ressemblent à des Barbies futuristes. C’est hyper camp et on adore 🥰
La salle est déjà bien remplie – pleine aux trois quarts je dirais – ce qui est très rare pour une première partie. D’habitude, même quand j’arrive à la bourre, je suis parmi les premiers. Sur scène, l’ambiance est impeccable. Ils enchaînent leurs tubes (« Boom, Boom, Boom, Boom !! », « Up & Down », « We Like to Party! ») avec beaucoup d’énergie. Les filles derrière moi hurlent chaque mot ! Ils glissent aussi un medley rock un peu inattendu, avec des reprises de « I Love Rock n’ Roll » ou « We Will Rock You » : c’est complètement en dehors de leur répertoire, mais c’est aussi super efficace pour chauffer la salle. Leur set dure une 30e de minutes, et j’avoue que j’aurais bien pris « Rocket to Uranus » en bonus. Tellement un bop. Dommage qu’ils l’aient zappé !
Après une courte pause, les techniciens gonflent une énorme paire de ciseaux gonflables sur scène, l’emblème du groupe. Les Scissor Sisters prennent place. Le set démarre avec « Laura », et on découvre la formation actuelle : Jake Shears, Babydaddy et Del Marquis, sont accompagnés de deux chanteuses pour remplacer Ana Matronic : Amber Martin et Bridget Barkan. Côté looks, on est dans la lignée de ce qu’on attend d’eux : Jake débarque en costume jaune fluo très Saturgay Night Fever, chemise ouverte sur un débardeur pailleté. Amber porte une sorte de paréo zébré avec cuissardes noires, brushing cataclysmique à l’appui, et Bridget est en tenue sexy ultra-moulante. C’est flashy, queer, un peu foutraque : totalement dans le ton quoi ! 😁
Ils enchaînent avec « She’s My Man », et j’avoue que j’ai un peu plus de mal à suivre qu’avec les Vengaboys. C’est plus rock, plus brut, le son est fort aussi, parfois trop. Quand Jake nous annonce que c’est leur première performance chez eux à New York depuis quinze ans, je bug : j’étais persuadé qu’ils venaient du Royaume-Uni… et en fait, pas du tout 🤔 Il présente ensuite ses chanteuses et Bridget en profite pour montrer ses seins au public. Parfait timing, puisque le morceau suivant est « Tits on the Radio ». Le set continue avec « I Can’t Decide », puis ils font monter JoJo sur scène pour une version en duo de « Take Your Mama ». Si je ne suis pas trop fan de la musique, je dois reconnaître qu’ils donnent de leur personne sur scène !
Ils enchaînent avec « Running Out » puis « Any Which Way », premier titre que je connais un peu et l’un des meilleurs moments du concert. Amber part en impro, en mode shoo-wop ba-da-dee, wha-ba-dou-di-da un peu hystérique, et ça marche vraiment bien ! Ils enchaînent avec « Comfortably Numb ». L’ambiance est plus dissipée que pendant les Vengaboys, je ne suis pas le seul à décrocher. Petit interlude instrumental le temps de changer de costumes. Ils reviennent pour « Let’s Have a Kiki » (la vidéo est en ligne à la fin de l’article si vous voulez voir). Le titre passe bien en live, même si, perso, j’aurais largement préféré « Only the Horses ». Mais ils ne l’ont pas faite… (et maintenant je les déteste 😠). Le set monte enfin en puissance avec le tube : « I Don’t Feel Like Dancin’ », puis se termine avec « Filthy/Gorgeous » et « Music Is the Victim », sur laquelle JoJo fait un retour express. À la fin, une paire de seins gonflables vient s’ajouter aux ciseaux…
Leur show dure une heure. J’avoue que je suis content que ça se termine même si c’était sympa de les revoir. Je m’attendais à un truc plus pop, je crois. Pendant ce temps, la salle finit de se remplir. Et moi, qui avais jusque-là des voisins de concert plutôt calmes, je me retrouve cerné par un groupe d’Américaines hystériques hurlant « OMG I ate an apple this morning! » suivi d’un « You’re so crazy girl! ». Le cauchemar 😬 Elles seront bourées insupportables toute la soirée, à parler au-dessus de la musique. Mais je vais faire abstraction. Je vous le promets !
Setlist Scissor Sisters : Laura / She’s My Man / Tits on the Radio / I Can’t Decide / Take Your Mama (feat. JoJo) / Running Out / Any Which Way / Comfortably Numb / Let’s Have a Kiki / I Don’t Feel Like Dancin’ / Filthy/Gorgeous / Music Is the Victim (feat. JoJo)
Tout s’éteint. Une nappe de musique s’élève pendant que des spots blancs éblouissent la salle. Sur scène : une structure en forme de pyramide et juste derrière, un immense écran circulaire cerclé de LED diffuse une onde hypnotique en noir et blanc. De chaque côté, deux escaliers montent symétriquement. Et soudain, Kesha apparaît tout en haut. Elle crie : « Madison Square Garden ! We made it! ». Elle est superbe ! Elle porte un bustier blanc façon armure futuriste et une cape fendue posée sur ses épaules. Dans ses mains, une tête de mannequin à son image 😱 Même chevelure, même maquillage, avec une larme pailletée sous l’œil droit, clin d’œil à la Ke$ha des débuts.
Elle ouvre le concert avec « Tik Tok ». Et le message est clair : elle est là pour reprendre le contrôle de son histoire. Elle chante tout en live, c’est impeccable, pendant que le public hurle les paroles. Pourtant, l’ambiance reste presque solennelle : lumières froides, remix électro, geysers de fumée. Kesha brandit sa tête décapitée comme un trophée, la promène d’un bout à l’autre de la scène, puis l’élève au-dessus d’elle dans une pose presque sacrée. Une intro étrange, mais qui donne le ton du reste de la soirée !
Après avoir mis de côté sa tête de mannequin, la scène se remplit de flashs, et l’écran s’anime pour « Only Love Can Save Us ». Depuis la sortie de Gag Order, c’est devenu l’un de mes titres préférés, donc forcément, j’étais prêt 😁 Et je dois dire que ça me fait une drôle d’impression de la voir chanter ça dans une salle aussi immense. C’est mérité évidemment, et encore plus touchant parce que le public est hyper réactif. Ça doit être un super moment pour elle. Elle enchaîne ensuite avec un court extrait de « Warrior » et en en profite pour nous dire qu’elle veut reprendre ce qu’on lui a pris, qu’elle a besoin de nous pour le faire, parce que c’est elle qui a écrit toutes ces chansons – et qu’elle les a écrites “pour nous” 💗 C’est bête, mais j’ai trouvé ça très joliment dit.
On entend alors les premières notes de « Crazy Kids », et les danseurs débarquent enfin. Tous en noir, avec de longues capes, l’inverse de sa tenue blanche. Elle, sans perdre une seconde, saute dans la fosse. Elle enchaîne « C’Mon » et « Thinking of You », et s’offre carrément un petit tour du Madison Square Garden sur le dos d’un danseur. Elle touche toutes les mains, traverse toute la salle comme une prêtresse. Et vocalement, c’est hyper propre. Zéro fausse note. Elle est vraiment au top de sa forme ! Premier interlude ensuite, sur la musique de « Out Alive ». Et c’est long… Trop long. Il ne se passe pas grand-chose à l’écran : juste une sorte de mannequin figé, filmé en rotation, le tout dans une lumière rouge saturé avec des filtres partout. On ne comprend pas bien ce que ça raconte et ça casse un peu le rythme.
Sur scène, les techniciens s’activent pour installer ce qui ressemble à une grande table de banquet. Le deuxième acte s’ouvre avec « Sleazy ». Les danseurs réapparaissent, cette fois dans des tenues dénudées, presque fétichistes : harnais noirs, colliers à pics, cuirs qui rappellent vaguement l’univers SM. Kesha, elle, est au centre, jambes posées nonchalamment sur la table, affublée d’une énorme chapka en fausse fourrure et d’un cigare. Quand elle se relève, on voit que le chapeau est prolongé de deux longues lanières qui tombent jusqu’aux chevilles, elles aussi en fourrure. En dessous, elle porte un body blanc, très Britney, Glory era.
Elle enchaîne avec « BOY CRAZY. », et retourne la salle ! C’est un des gros moments du concert. Le morceau est récent, mais le public est à fond. La chanson glisse ensuite sur « Cannibal », là aussi gros succès : tout le monde connaît les paroles, ça chante, ça crie, les chorégraphies sont très sexy. Et pour revenir à Britney, c’est précisément ce que je me suis noté à ce moment-là : c’est un peu ce qu’on aurait rêvé de la voir faire. Rester sexy, libérée, mais avec du fond. Ce que Kesha parvient à faire ici 👍 Soudain, elle se saisit un grand couteau de cuisine et se met à ‘poignarder’ ses danseurs un à un dans une chorégraphie macabre. Puis elle grimpe sur la table, s’assoit à califourchon sur une chaise, son couteau toujours à la main. Elle entonne « Backstabber » sur l’instru de « Delusional ». Le tout finit quasiment a cappella, et c’est superbe. Franchement, c’est l’un de mes tableaux préférés du show : fun, noir, décalé – très Kesha quoi !
L’ambiance change du tout au tout après ça. On passe en mode club avec « Take It Off », que vous pouvez retrouver en vidéo à la fin de l’article si vous êtes curieux. J’ai adoré ce moment. L’écran s’emballe, on dirait une explosion nucléaire. Il y a des lasers de partout, les gens hurlent. J’ai tout aimé. S’ensuit un interlude. Toujours trop long. D’ailleurs, vous en avez un extrait dans cette même vidéo : j’ai eu l’impression qu’il durait plus que la chanson elle-même, ce qui est un peu exagéré.
Puis arrive ce qui est, sans conteste, l’acte le plus bizarre du spectacle. Tout commence par « Blow ». Kesha réapparaît seule avec une guitare électrique, vêtue d’un body noir en vinyle. L’ambiance est sombre. Très loin de la version originale. On est plus proche du rock indé que de l’électro-pop. Sur scène, ils ont installé ce qui ressemble – de loin – à des bougeoirs d’église, avec de petites lumières. En zoomant, on se rend compte que ce sont en fait des téléphones braqués sur elle. Elle enchaîne avec « The Drama », un titre de Gag Order qu’elle avait zappé la dernière fois – et que j’adore. J’étais hyper content de l’avoir cette fois ! Même si, clairement, on ne devait pas être plus de 10 % dans la salle à connaître. Elle hurle, gratte sa guitare comme une possédée. Sur l’écran, les images clignotent dans une distorsion quasi épileptique. C’est beaucoup plus dance que sur l’album. Elle renverse tout ce qu’elle trouve sur scène. Et là… deux énormes chats humanoïdes débarquent. C’est un peu flippant. Ils tournent autour d’elle pendant qu’elle continue à hurler. Ça n’a AUCUN sens 😆
Les danseurs reviennent pour l’enfermer dans une camisole. Le public commence à décrocher : autour de moi, les gens se lèvent, partent chercher à boire, à manger… Ça m’a un peu miné. Mais au fond je comprends : si on ne connaît pas bien, on doit se demander ce qui se passe. Elle continue avec « Fine Line », à genoux sur scène. Les danseurs la traînent pour la positionner au centre, pile devant les iPhones lumineux. Si vous écoutez les paroles, tout prend sens : « There’s a fine line between what’s entertaining and what’s just exploiting the pain. But, hey, look at all the money we made off me ». Tout est là !
Elle finit par se libérer de ses assaillants, arrache la camisole et retrouve son body en vinyle noir. Le « Ram Dass Interlude » résonne dans la salle, tandis que les flashs des téléphones scintillent derrière elle. Kesha se retourne, les repousse d’un geste, puis grimpe lentement en haut de l’autel, sur un fauteuil installé pour l’occasion, comme un trône. Elle prend la parole et nous dit que tout ça paraît encore irréel, qu’elle peine à croire qu’elle est enfin libre de raconter son histoire, qu’elle peut le faire ici, devant 20 000 personnes au Madison Square Garden, en tant que free woman 🙏 S’en suit une standing ovation de plusieurs minutes. Elle a les larmes aux yeux quand elle entame « Happy », seule avec sa guitare. C’est un très beau moment. Elle enchaîne avec « Eat the Acid », debout, entourée de deux silhouettes voilées à genoux. Devant elle : deux plateaux. Sur l’un, un casque incrusté de pics et de perles façon relique. Sur l’autre, des gants recouverts de tissu pailleté. En procession, ils montent l’autel. Et là, Kesha s’élève dans les airs sur une plate-forme accompagnée par des visuels psychédéliques. Le morceau glisse directement sur « Freedom. ». C’est sans doute l’interlude le plus réussi du show, parce qu’on a droit à la chanson presque entière. Mais, comme souvent… c’est encore un poil trop long.
Elle revient sur scène avec « ATTENTION ! », et la salle explose. Les danseurs sont désormais en blanc : pantalons et débardeurs pour les hommes, mini-shorts et brassières pour les femmes. Kesha, elle, débarque en lunettes noires, vêtue d’un nouveau body surmonté d’une structure scintillante en paillettes. L’ambiance est dingue, et même si je ne connaissais encore pas bien la chanson quelques jours avant… j’étais à fond 😁 Elle enchaîne avec « JOYRIDE. » (vidéo dispo sur ma chaîne, au passage). Franchement, ce titre est tubesque !! Mais je ne vous cache pas qu’on ne voit pas grand-chose à cause de la fumée qui envahit la scène. Ça reste un excellent moment, surtout avec ce final en version remixée, lasers en rafale et ce « cause I’m a bitch » martelé en boucle. C’était génial !
Ambiance western pour « YIPPEE-KI-YAY. ». Je n’aimais pas trop à sa sortie, mais le morceau a clairement grandi en moi. En live, ça fonctionne super bien. Kesha remonte sur son autel et enchaîne avec « Timber », qu’elle réinterprète sur l’instru de « YIPPEE-KI-YAY. ». On perd le fun de la version originale, mais pourquoi pas après tout ? C’est un morceau qu’on a un peu trop entendu ! On lui apporte ensuite une guitare électrique pour « RED FLAG. », qu’elle attaque en mode girl band enragé avec ses 2 danseuses. Puis les danseurs reviennent, cette fois en pom-pom girls, pour un court extrait de « Dinosaur » que le public reprend en chœur. Ce que j’adore dans ce concert, c’est justement ça : elle pioche un peu partout dans sa discographie, sans forcément jouer les titres en entier, mais en glissant plein de clins d’œil – y compris à des morceaux qu’elle n’avait pas joués depuis des années.
Elle prend ensuite un moment pour parler. Elle demande qui a vu les Vengaboys en début de soirée. Et raconte que, quand elle était au plus bas, il y a quelques années, elle écoutait « We Like to Party! » en boucle pour se donner le courage de sortir du lit. Elle nous dit qu’elle ne pouvait pas imaginer une autre première partie pour cette date exceptionnelle au Madison Square Garden. Elle nous raconte ensuite qu’elle a beaucoup voyagé, partout dans le monde, à la recherche de son âme sœur, de cette fameuse pièce manquante… avant de réaliser qu’elle était sa propre âme sœur, et qu’il ne lui manquait rien. Ce petit monologue nous amène tout naturellement à « THE ONE. », l’un de mes moments préférés de toute la soirée 🥰 Visuellement, c’est sublime : des projections dorées en forme de rayons fusent depuis le triangle et se prolongent jusqu’au sol, créant un effet de halo solaire autour de Kesha, tandis qu’elle se tient seule, au centre de la scène. Et surtout… quelle voix ! C’était tellement impeccable que j’ai eu un doute : live ou playback ? Mais après avoir regardé les vidéos de dates différentes, aucun doute, c’est bien elle qui chante !
Elle enchaîne ensuite avec beaucoup d’humour : « I’m supposed to tell you this is my last song… but I’d be lying. Are you ready for my pretend last song? » Et c’est parti pour « Die Young » sur laquelle un danseur la bouscule en pleine chorée ! Rien de grave : au contraire, elle éclate de rire ! On sent une vraie complicité entre elle et sa troupe. C’est l’un des segments les plus fun du show. Puis nouveau long interlude, un peu dispensable celui-là, pendant lequel le public est invité à scander « Ke-sha ! Ke-sha ! » en boucle… avant son grand retour pour le final !
Elle réapparaît tout en haut de l’autel, dans une nouvelle tenue : elle porte un t-shirt blanc oversize ceinturé à la taille, sur lequel on peut lire en lettres dorées pailletées : KESHA RECORD BITCH avec des cuissardes holographiques trop cool ! Elle entame alors « CATHEDRAL. » en piano-voix. C’est une belle transition vers « Praying », que vous pouvez retrouver à la fin de l’article. C’est un moment très attendu de ses concerts, et ici, encore une fois, la magie opère. Pendant ce morceau, l’écran reprend les teintes d’un vitrail de cathédrale. C’est très beau 😊
Pour les deux derniers titres du show, l’ambiance change radicalement. Kesha s’assoit sur scène pour « Your Love Is My Drug », puis finit carrément allongée par terre. J’ai adoré cette nouvelle version, plus dépouillée, mais résolument club. Les lumières multicolores s’agitent autour d’elle, et elle donne tout, seule en scène, sans ses danseurs. C’est un des meilleurs moments du concert à mes yeux 🤩 À la fin du morceau, ses danseurs la rejoignent sur scène. Ils se tiennent tous la main, elle remercie le public, puis annonce que c’est la dernière chanson, en lançant : « Grab your tits! » avant d’enchaîner avec « We R Who We R ». C’est le plus gros tube de la soirée ! À l’écran défilent des images d’archives, des vidéos de fans. C’est explosif : lasers, fumée, confettis. Les danseurs tombent le t-shirt, Kesha arrache le sien et se retrouve comme promis sur l’affiche, tits out. Un vrai bouquet final !
Alors évidemment, vous l’avez compris, j’ai adoré le concert ! Kesha a été géniale, comme à son habitude 😍 Honnêtement, je n’aurais jamais parié sur Kesha faisant un concert sold-out au Madison Square Garden… mais je me suis complètement trompé. Oui, c’est plus calibré que d’habitude, mais elle a quand même gardé sa patte. Il y a des moments complètement absurdes, des séquences très pop, d’autres plus sombres, et c’est tout ce qu’on aime chez elle. La setlist était parfaite. Franchement, il ne m’a rien manqué. Elle a pioché dans toutes les époques, elle a remixé tous ses classiques, elle a sorti des titres qu’elle ne faisait pas souvent (coucou « The Drama »), et même les ballades étaient sublimes. « Praying », bien sûr, mais aussi « THE ONE. », qui reste pour moi le plus beau moment de la soirée.
Côté mise en scène, c’est un vrai show. Il y a des lasers, des confettis, des vidéos, un vrai décor, des chorées… Et puis, ça raconte une histoire : celle d’une fille qui a explosé avec « Tik Tok », qui a vécu l’enfer, et qui aujourd’hui est libre ! Elle parle beaucoup au public. Elle est hyper spontanée et prend le temps. Si vous avez l’occasion de la voir, allez-y. Même si vous êtes juste fans de ses premiers tubes, vous passerez un super moment ! Et puis bon, j’étais aussi ravi de voir les Vengaboys et les Scissor Sisters en première partie. Rien que ça, ça valait le coup ! Je vous laisse avec les photos et les vidéos de la soirée. N’hésitez pas à laisser un commentaire ici ou sur les réseaux (Facebook, X et Instagram) pour montrer votre soutien pour Kesha. Elle revient au Zénith de Paris en mars 2026 alors si je ne vous ai pas encore donné envie d’aller la voir sur scène, voici d’autres articles qui pourront peut-être vous convaincre : #Kesha 😉
Setlist Kesha : TiK ToK / Only Love Can Save Us Now / Warrior / Crazy Kids / C’Mon / Thinking of You / Sleazy / BOY CRAZY. / Cannibal / DELUSIONAL. / Take It Off / Blow / The Drama / Fine Line / Ram Dass Interlude / Happy / Eat the Acid / FREEDOM. / ATTENTION! / JOYRIDE. / YIPPEE-KI-YAY. / Timber / RED FLAG. / THE ONE. / Die Young / CATHEDRAL. / Praying / Your Love Is My Drug / We R Who We R
Également disponible en vidéo sur YouTube : Let’s Have A Kiki (Scissor Sisters) – Take It Off – JOYRIDE – Praying